La Chine se dit contre la vente éventuelle d’équipements de chasseurs F-16 d’une valeur de 500 millions de dollars par les États-Unis à Taïwan.
Mercredi 24 août, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a critiqué la dernière vente d'armes des États-Unis à Taipei, la qualifiant de violation du principe d'« une seule Chine ».
Le Département d’État américain a approuvé mercredi la vente de systèmes de recherche et de suivi infrarouge F-16 (IRST) et d’équipements connexes d’une valeur de 500 millions de dollars à Taïwan. Il a estimé dans un communiqué que « cette vente améliorera la capacité de Taïwan à faire face aux menaces actuelles et futures ».
Pékin estime que les ventes d'armes de Washington à Taïwan violent également le droit international, « portent atteinte à la souveraineté et aux intérêts de sécurité de la Chine et mettent en danger la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan. Cela envoie un signal très erroné aux forces séparatistes qui recherchent l'indépendance de Taïwan », a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise, appelant les États-Unis à annuler leurs projets de vente.
Pékin « prendra des mesures résolues et puissantes pour sauvegarder sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale », a déclaré Wang.
Depuis 1949, Taïwan est dirigé séparément de la Chine continentale. Pékin considère l'île comme sa propre province, tandis que Taïwan se considère comme une entité autonome. Certes, il a jusqu’aujourd’hui refusé de déclarer son indépendance. Pékin s'oppose à tout contact étranger officiel avec Taïwan, estimant incontestable la souveraineté de la Chine sur l'île.