Soulignant la volonté de l’Iran et du Zimbabwe de renforcer les coopérations dans de nombreux domaines, le président iranien, en visite à Harare, a annoncé la mise en œuvre prochaine des mémorandums d’accord entre les deux pays.
Les mémorandums d’accord signés entre l’Iran et le Zimbabwe montrent la volonté des deux pays de développer les coopérations bilatérales, a déclaré le président iranien, Ebrahim Raïssi, lors d’une conférence de presse jeudi 13 juillet à l’issue des entretiens officiels avec son homologue zimbabwéen à Harare.
Ebrahim Raïssi estime que les relations économiques entre l’Iran et le Zimbabwe ne se sont pas développées à la mesure de l’amitié entre les deux nations et que le niveau des relations commerciales entre les deux pays est à ce stade largement inacceptable.
Le président iranien a évoqué la réunion avec son homologue zimbabwéen l’année dernière en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, la qualifiant de « bonne » et « fructueuse » avec des retombées politiques sur les relations entre les deux pays.
Cette réunion, a-t-il précisé, a conduit à la tenue d’une commission mixte qui a pris de bonnes mesures constructives mises en œuvre jusqu’à présent par les deux pays.
Le président Raïssi affirme que sa visite à Zimbabwe témoigne de la volonté des deux parties de développer les relations dans tous les domaines, notamment politique, économique, commercial, scientifique et technologique, soulignant que l'Iran est prêt à coopérer avec le Zimbabwe, compte tenu des capacités des deux pays. Il a dit : « Nous avons la base d'une interaction avec tous les pays et cette interaction ne se limite pas à quelques pays occidentaux, la communauté mondiale se compose de tous les pays de tous les continents. »
Affirmant que l'Afrique a de nombreuses capacités, le président Raïssi a déclaré : « Ce continent a de bonnes ressources naturelles et des réserves, il y a aussi des ressources humaines et des jeunes talentueux sur ce continent, chacun pouvant être la cause de la transformation. »
Soulignant que nous sommes contre l'unilatéralisme et les sanctions, le président iranien a déclaré : « Les sanctions sont comme un outil militaire qui nuit aux nations, et c'est un outil à disposition de l'Amérique. »
Le peuple zimbabwéen, a-t-il indiqué, a beaucoup en commun avec le peuple iranien : les deux nations sont toutes les deux investies dans la quête de justice et de droitisme tout en luttant contre le colonialisme.
Se référant à la croissance économique au Zimbabwe, le président Raïssi a déclaré : « Aujourd'hui, M. le président zimbabwéen a présenté un rapport montrant que son pays a su faire de bons pas vers la croissance économique. »
Le président Raïssi a souligné qu'en Iran, « nous assistons à une croissance économique, mais aussi à une croissance de la production et des outils de production », se félicitant des acquises obtenus par la jeunesse du pays dans les domaines nucléaire et militaire. Les acquis, a-t-il dit, que l'Occident considérait de longue date comme son monopole.
« Dans les mémorandums d’accord qui seront signés, nous exprimons notre volonté de développer le commerce et la coopération dans les mines, d'exporter la main-d'œuvre et les services techniques et d'ingénierie », a-t-il annoncé.
Mettant l’accent sur l'expérience de l’Iran dans divers domaines, le président iranien a noté que son pays pouvait avoir une bonne coopération dans les domaines de l'agriculture, de la science et de la technologie avec les pays africains.
Faisant valoir l’expérience de l'Iran dans la production de médicaments et d'équipements médicaux, il a suggéré que le secteur médical pourrait servir de base à la coopération entre les deux pays.
Le président Raïssi a également espéré qu'avec la coopération du gouvernement et les actions du président du Zimbabwe, les relations entre les deux pays seront développées de manière à augmenter considérablement les échanges bilatéraux.
Plus loin, Ebrahim Raïssi a réitéré que l’Iran et le Zimbabwe sont tous les deux contre l’unilatéralisme et tiennent à la protection des droits l’homme, mais pas les droits de l’homme qui ont servi de prétexte au système de domination mondiale pour faire pression sur des pays indépendants et libres.
Se référant à nouveau aux positions communes des deux pays, il a souligné que les deux pays sont contre le terrorisme, l’extrémisme, le séparatisme et le crime organisé et ces positions leur permettent de mener des coopérations au niveau régional et international.