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Le Yémen empêche l'entrée de produits en provenance de pays européens qui profanent le noble Coran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation massive dans la capitale, Sanaa, dénonçant l'incendie de copies du Saint Coran en Suède, le 23 janvier 2023. (Ansarollah.com)

Le Conseil politique suprême yéménite a demandé aux autorités de Sanaa d’empêcher l’entrée de marchandises produites à partir de pays où le Saint Coran a été profané.

Samedi 1er avril, le Yémen a interdit l’entrée des marchandises produites par les pays européens qui ont permis la profanation du Saint Coran, dans le cadre de ce que le chef du mouvement de résistance, Ansarallah, a qualifié de « sanctions économiques ».

L’agence de presse yéménite Saba a rapporté que le Conseil politique suprême dirigé par Mahdi al-Mashat a condamné lors d’une réunion du samedi 1er avril les profanations répétées du noble Coran, dont le dernier en date était l’autodafé du Livre saint au Danemark

« Le Conseil a ordonné au gouvernement de salut national d’empêcher l’entrée de produits en provenance de pays qui avaient permis de profaner le Saint Coran et de préparer un mécanisme de mise en œuvre », a-t-on appris de la même source.

Sur le même volet, le leader d’Ansarallah, Seyyed Abdul-Malik Badr al-Din al-Houthi, a fermement condamné vendredi l’autodafé du Saint Coran en Europe avant de souligner la nécessité pour les musulmans de prendre une position dans la guerre menée contre l’islam.

À lire : Profanation d’un exemplaire du noble Coran a suscité de vives condamnations des musulmans 

« Notre attachement religieux nous oblige à être en colère et à exprimer notre indignation quand ils commencent une guerre contre notre religion », a-t-il martelé.

En allusion à la nature matérialiste des Occidentaux, al-Houthi a déclaré que la nation musulmane devrait les affronter en recourant à l’arme des sanctions économiques.

« Nous, en tant que musulmans, devrions sanctionner tous les pays qui ont autorisé l’autodafé du Saint Coran et l’ont soutenu, car les sanctions suffisent à dissuader les ennemis et à les forcer à cesser d’offenser l’islam », a réitéré al-Houthi.

Le rythme des insultes contre l’islam et le Livre saint s’accentue récemment en Europe.

Plusieurs pays européens ont permis que de tels actes abjects se produisent sur leur sol au cours des derniers mois. Les pays musulmans ont vivement condamné la profanation du noble Coran par un certain nombre de pays européens.

Des membres d’un groupe d’extrême droite au Danemark ont ​​brûlé une copie du Coran vendredi, 24 mars selon des informations.

Le groupe, connu sous le nom de Patrioterne Går Live (The Patriots Go Live), a diffusé l’incendie sur une émission Facebook Live.

Ils ont également arboré des banderoles islamophobes et brûlé le drapeau turc devant l’ambassade de Turquie.

La Turquie, l’Iran, le Qatar, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Maroc et le Pakistan ont condamné ce sacrilège qui blesse les sentiments de milliards de musulmans à travers le monde.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV