Le président russe Vladimir Poutine a eu un entretien téléphonique avec son homologue iranien Ebrahim Raïssi jeudi, leur deuxième conversation en neuf jours.
Le Kremlin a déclaré que le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu jeudi par téléphone avec son homologue iranien Ebrahim Raïssi. Ils ont discuté de la coopération dans le secteur de l'énergie et dans d'autres domaines. Il s'agissait de leur deuxième appel en un peu plus d'une semaine.
"La Russie est prête à accroître sa coopération avec l'Iran", a assuré M. Poutine à M. Raïssi.
Le chef du Kremlin a déclaré que Moscou était prêt à renforcer la coopération avec Téhéran à différents niveaux.
Les présidents iranien et russe ont également discuté des relations bilatérales et des développements régionaux.
Au cours de la conversation téléphonique, M. Raïssi a souligné la nécessité de renforcer la coopération et la coordination bilatérales à différents niveaux.
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Il a également qualifié de "positifs et constructifs" les accords entre les deux pays visant à étendre la coopération dans les domaines de l'énergie et du transit.
Pour sa part, M. Poutine a déclaré que Moscou était prêt à renforcer la coopération avec Téhéran dans les domaines de l'énergie et du transit.
L'Iran et la Russie s'efforcent de faire progresser le corridor nord-sud, qui facilitera les échanges et réduira considérablement le temps de transport.
En 2002, la Russie, l'Iran et l'Inde ont signé un accord pour le corridor international de transport Nord-Sud (INSTC), un réseau multimodal de 7 200 km de voies maritimes, ferroviaires et routières destiné à acheminer des marchandises entre l'Inde, l'Iran, l'Afghanistan et l'Azerbaïdjan. Ce réseau est également utilisé pour le transport de marchandises depuis et vers la Russie, l'Asie centrale et l'Europe.
L'INSTC raccourcira la distance et réduira le coût du transport de l'Asie du Sud vers l'Europe via l'Iran et la Russie, et pourrait servir d'alternative au canal de Suez pour le commerce Est-Ouest.
Poutine et Raïssi qualifient le format d'Astana de "mécanisme clé" pour le règlement syrien
Au cours de leur conversation téléphonique, M. Poutine et M. Raïssi ont également évoqué la situation en Syrie. M. Raïssi a souligné le soutien de l'Iran au règlement de la crise syrienne par le biais du format d'Astana.
M. Poutine a également souligné le rôle des pourparlers d'Astana dans l'apaisement du conflit syrien, notant que toutes les parties sont engagées à respecter ce format.
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L'Iran et la Russie, en tant qu'alliés du gouvernement syrien, ainsi que la Turquie, qui se range du côté de l'opposition, ont mis en place le processus de paix d'Astana en janvier 2017 avec l'intention de mettre fin au conflit syrien grâce à la participation du gouvernement syrien et de l'opposition.
Les présidents russe et iranien ont également convenu "de maintenir des contacts à différents niveaux", a indiqué le service de presse du Kremlin, rapporte TASS.
Ils avaient discuté de questions d'intérêt commun le 18 janvier. M. Raïssi a exprimé la volonté de l'Iran de jouer un rôle d'intermédiaire positif pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
"La République islamique d'Iran insiste constamment sur [l'importance du] renforcement de la convergence régionale et [souligne] l'effet néfaste de l'intervention étrangère [dans la région]", avait-il déclaré à l'époque, faisant référence aux développements dans la région du Caucase et en Syrie.
Cette dernière conversation téléphonique intervient un an après la visite de deux jours de M. Raïssi à Moscou. Après son arrivée à Téhéran le 21 janvier 2022, le président iranien a déclaré aux journalistes que des "accords fondamentaux" sur le développement des relations bilatérales avaient été conclus au cours de ce voyage.
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