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Moscou décide d'étendre la zone d'évacuation au sud de l'Ukraine

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Des civils évacués de la région ukrainienne de Kherson sous contrôle russe sont assis dans un bus à leur arrivée dans une gare de la ville de Dzhankoi, en Crimée, le 24 octobre 2022. ©Reuters

La Russie a demandé aux civils de quitter une partie de l'Ukraine le long de la rive orientale du Dniepr, en accusant Kiev de comploter pour utiliser des méthodes de guerre illégales dans la région.

Les autorités pro-russes de la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, ont annoncé mardi 1er novembre, de nouvelles évacuations de cette zone, évoquant la menace d'une attaque contre le barrage hydroélectrique de Kakhovka sur le Dniepr.

Ils ont identifié sept villes de la rive orientale qui seraient désormais évacuées, comprenant les principales agglomérations peuplées le long de ce tronçon du fleuve. Des civils ont été évacués en sécurité dans la région de Kherson en raison d'un éventuel usage par l'Ukraine d'armes non conventionnelles.

Dans un message vidéo posté lundi soir, 31 octobre, sur Telegram, le chef de l'administration pro-russe, Vladimir Saldo, a dit étendre l'ordre d'évacuation à la rive orientale du Dniepr, soit sept nouvelles localités situées à une quinzaine de kilomètres du fleuve.

« Face à la possibilité du recours à des méthodes de guerre illégales par le régime ukrainien, ainsi qu'à des informations faisant état de la préparation par Kiev d'une frappe massive de missiles sur la centrale hydroélectrique de Kakhovka, la région de Kherson est confrontée au danger imminent d'une inondation », a-t-il averti. Il a évoqué le risque d'une « catastrophe humanitaire ».

« J’ai décidé d’étendre la zone d’évacuation de 15 kilomètres à partir du Dniepr », a déclaré Vladimir Saldo, dans son allocution publiée sur Telegram. Et de poursuivre : « La décision permettra de créer une défense en couches afin de repousser les attaques ukrainiennes et de protéger les civils ». 

Moscou a accusé Kiev d'avoir prévu d'utiliser une « bombe sale » pour propager des radiations ou faire sauter un barrage pour inonder des villes et des villages de la province de Kherson. Kiev a démenti les faits.

Le président russe Vladimir Poutine a annexé la région de Kherson après avoir organisé des référendums dans quatre régions ukrainiennes fin septembre.

La Russie a évacué des dizaines de milliers de civils de la rive ouest du fleuve Dnipro ces dernières semaines.

L'embouchure du large fleuve Dnipro est devenue l'une des lignes de front les plus importantes de ces dernières semaines. La Russie y a déployé des milliers de soldats et a essayé de renforcer sa présence dans la zone. L'opération ukrainienne a ralenti ces derniers jours.

Le 31 octobre, la Russie a lancé plusieurs frappes de missiles contre des villes ukrainiennes, dont la capitale, Kiev, en riposte aux attaques de l’armée ukrainienne contre la flotte de la mer Noire dans la ville portuaire de Sébastopol en Crimée.

Le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko, a déclaré que des missiles avaient visé des infrastructures énergétiques à Kiev et dans d'autres villes, provoquant des coupures d'électricité et d'eau.

La Russie a annoncé que plusieurs projectiles ukrainiens, principalement des drones navals, avaient touché le samedi 29 octobre des navires russes dans le port de Sébastopol en Crimée. La Russie a suspendu le même jour l'accord sur les exportations de céréales des ports ukrainiens.

La Russie a déclaré que les navires visés étaient impliqués dans un accord négocié au niveau international pour permettre les exportations de céréales depuis les ports ukrainiens.

À lire : La Russie avertit l'ONU contre l'utilisation de la "bombe sale" par Kiev

Le gouvernement ukrainien n'a ni confirmé ni démenti l'attaque contre la flotte russe.

Le président russe Vladimir Poutine a lancé une opération militaire spéciale en Ukraine le jeudi 24 février, accusant le gouvernement de Kiev d'orchestrer un « génocide » dans les territoires séparatistes pro-russes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV