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L'Iran est prêt à aider à mettre fin à la guerre en Europe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien, Ehrahim Raïssi. (Photo via Tasnim News)

Le président iranien a réitéré la ferme position de principe de la RII sur la guerre où qu'elle se passe, soulignant qu'« aucun pays dans le monde n'est pas aussi opposé à la guerre que l'Iran, qui durant huit années a été victime d'une guerre imposée par l'ancien régime irakien de Saddam Hussein ».

Le président iranien l'a dit, ce mercredi 19 octobre lors d'un appel téléphonique avec son homologue polonais, rejetant certaines déclarations infondées sur la position de l'Iran, les considérant comme l'effet de la politique hostile des pays occidentaux dont les États-Unis envers le pays.

Le président iranien a qualifié les relations de l'Iran avec les deux parties impliquées dans la guerre en Europe d’historiques et d’importantes.

« Depuis le début de la guerre en Europe, la position de principe de l’Iran est de s’opposer à tout conflit », a-t-il réaffirmé.

En allusion à la guerre de huit ans imposée à l'Iran par l'ancien régime irakien de Saddam Hussein qui était soutenu par des gouvernements occidentaux, il a précisé qu'aucun pays n'était plus enclin à la paix que l'Iran. 

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'Iran a accueilli sur son sol des milliers de réfugiés polonais débarquant d’Asie Centrale. L’Union soviétique les y avait déportés dans la foulée de son alliance avec l’Allemagne nazie, avant de les libérer et de les amnistier lorsque celle-ci l’envahit. 

« Dans la conjoncture actuelle, Téhéran autant que Varsovie devraient présenter des solutions appropriées pour promouvoir le niveau des interactions économiques et commerciales réciproques », a-t-il rappelé.

Le président polonais Andrzej Sebastian Duda a pour sa part déclaré que l'hospitalité du peuple iranien aux réfugiés polonais pendant la Seconde Guerre mondiale a scellé des relations fortes entre les deux nations. 

« La Pologne est et sera toujours reconnaissante envers le peuple iranien pour sa compassion », a-t-il indiqué.

Il a également précisé que la République islamique d'Iran avait toujours cherché à promouvoir et à renforcer la paix et la stabilité dans le monde avant d’appeler à l'amélioration du niveau de leurs coopérations bilatérales et sur l'échiquier mondial.

Une campagne anti-Iran a repris en juillet lorsque le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan a affirmé que Washington détenait des « informations » indiquant que l'Iran se préparait à fournir à la Russie « plusieurs centaines de drones kamikazes » pour un usage dans la guerre en Ukraine.

Le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a une fois de plus nié mercredi, la livraison d’armes dont des drones à la Russie, demandant à Kiev de fournir des preuves de tels drones s'il en avait.

« Nous avons dit aux responsables ukrainiens de fournir toute preuve sur le déploiement de drones iraniens dans la guerre en Ukraine », a déclaré mercredi Amir-Abdollahian, lors d'une conversation téléphonique avec son homologue croate Gordan Grlić Radman.

Il a également déclaré: « Nous avons été et continuons d'être fermement opposés à la guerre et à l'armement de part et d'autre de la guerre.»

Le responsable iranien a reconnu la coopération défensive de Téhéran avec Moscou depuis des années, mais a affirmé que la République islamique n'avait pas « soutenu la guerre contre l'Ukraine et n'avait fourni aucun armement iranien à la Russie pour une application dans cette guerre ».

Le 18 octobre, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a qualifié d’infondées ses allégations anti-iraniennes étant basées sur « des informations erronées et des présomptions mal intentionnées ».

« De telles propos infondées et basées sur de fausses informations et des hypothèses erronées font partie intégrante d'une campagne médiatique et politique de certains pays contre la République islamique d'Iran... L'Iran est prêt à des pourparlers avec l'Ukraine pour s’acquitter de telles accusations », a-t-il affirmé. 

Lire aussi : Guerre en Ukraine : Téhéran réfute l’envoi de drones militaires à la Russie

La semaine dernière, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a réitéré que la République islamique d'Iran n'avait jamais fourni et ne fournira jamais d'armes destinées à la guerre en Ukraine.

« Nous pensons que l'approvisionnement en armement des parties belligérantes prolongera la guerre. La guerre n'est pas la bonne solution, que ce soit en Ukraine ou en Afghanistan, en Syrie et au Yémen », a-t-il souligné. 

Pendant ce temps, les États-Unis poursuivent la livraison d'armes à l’Ukraine dont des lance-roquettes multiples HIMARS. 

Les lanceurs HIMARS montés sur camion tirent des missiles guidés par GPS capables d'atteindre des cibles jusqu'à 80 kilomètres (50 miles). 

Plus tôt en septembre, le ministère russe de la Défense a signalé que ses forces avaient détruit un obusier M777 de fabrication américaine que les forces ukrainiennes avaient utilisé pour bombarder la centrale nucléaire de Zaporizhzhia sous contrôle russe située dans le sud-est de l'Ukraine.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV