Le ministère russe de la Défense a fait état de la destruction par ses forces de deux systèmes de missiles HIMARS, livrés par les États-Unis à Kiev.
Un communiqué du ministère a ajouté que, lundi 1er août, 53 néonazis et mercenaires étrangers ont été tués lors d’accrochages à Kharkiv, a rapporté Sputnik.
Moscou a également confirmé que le premier navire transportant des céréales ukrainiennes a quitté le port d’Odessa. Le navire devra accoster, le 2 août à Istanbul. Le communiqué du ministère russe de la Défense a ajouté que des représentants militaires russes ont été installés dans un centre de coordination à Istanbul pour organiser l’itinéraire que ce navire doit emprunter.
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Plus de cinq mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine, les forces russes et ukrainiennes s’affrontent sur plusieurs lignes de contacts. Kiev prétend que les systèmes HIMARS livrés par les États-Unis l’ont aidé à arrêter la progression des forces militaires russes.
John Kerby, coordinateur stratégique au sein du Conseil de la sécurité nationale des États-Unis, a déclaré récemment que Washington accorde une nouvelle aide militaire de 270 millions de dollars à l’armée ukrainienne. Dans ce cadre, l’Ukraine recevra 580 drones et 5 systèmes de missiles HIMARS. En réaction à la livraison de ces missiles à longue portée à l’Ukraine, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que les « opérations militaires spéciales » de la Russie ne se limiteraient pas à la région du Donbass. Il a averti que si les pays occidentaux continuaient à livrer des armes à longue portée à Kiev, Moscou pourrait élargir davantage l’étendue de ses opérations militaires.
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La Russie estime que la livraison massive d’armes à l’Ukraine est un élément contre-productif qui mettra en péril la sécurité de tout le continent européen. Les autorités russes soulignent que les États-Unis et la Grande-Bretagne ont empêché activement la solution de la crise en Ukraine en livrant des armes aux Ukrainiens.
Il y a quelques jours, l’armée ukrainienne a attaqué la gare de Brilyovka, située à seulement 40 km de la Crimée. À la suite des frappes, selon l’armée ukrainienne, utilisant des systèmes de lance-roquettes multiples HIMARS, une grande gare ferroviaire dans le village de Brilyovka de la région de Kherson, qui est un grand centre logistique, a été littéralement emportée par les frappes.
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Il y a quelques jours, en raison du manque de preuves documentaires, les informations ont été considérées comme peu fiables. Pourtant, des images satellites prises le 1er août 2022 montrent clairement qu’un grand nœud ferroviaire, situé à 40 km de la frontière avec la Crimée, a été démoli par le coup.
