Le 24 septembre quand le ministre syrien des AE a tempêté contre Israël en affirmant à l’antenne de RT que l’entité devrait « payer pour ses quatre frappes contre les aéroports de Damas et d’Alep, tout le monde a compris qu’il y a quelque de changé entre Russie/Syrie. Meqdad a affirmé que la Syrie n'oubliera pas ceux qui ont été tués dans les récentes attaques d'Israël ou la destruction que ces attaques ont infligée aux aéroports internationaux de Damas et d'Alep et que la réponse syrienne à ses attaques était irréversible : "Nous répondrons, mais il n'est pas nécessaire de dire comment et de quelle manière nous répondrons, et Israël découvrira à un moment ou à un autre que le jeu ne valait pas la chandelle et que ce qu’il a infligé à la Syrie il devrait en payer le prix cent fois plus »
Meqdad a-t-il bluffé ? Dans la nuit de 26 à 27 septembre, au moment où les drones made in Résistance de l’armée russe s’abattaient sans continuité contre Odessa pour y bousiller littéralement le commande de Sud et ce de façon à couper la liaison Odessa/OTAN et partant celle de l’OTAN avec la mer Noire, en Syrie les sites proches des terroristes Al Nosra/Daech et partant d’Israël ont fait précipitamment état de l’arrestation d’un journaliste de guerre russe, le bien célèbre Oleg Blokhin par l’armée syrienne, journaliste que ces mêmes sites obscures, citant une tranche bien particulière de la presse russe, ont qualifié « d’homme de courage incroyable » puisque ayant travaillé tout au long du conflit syrien avec l’armée syrienne », homme « omni présent » sur le champ de bataille ayant couvert « les opérations de Palmyre, des batailles du commandant Suhail al Hassan alias Tigre dans la Gouta » et connu surtout pour avoir publié des « vidéos et des photos jubilantes après que les forces de l’armée syrienne, et ses alliés ont pris d'assaut a ville de Saraqib, en banlieue est d'Idlib, et situé sur le confluant de deux autoroute stratégique M5/M4 avant la conclusion de l'accord de Moscou en mars 2020 »
Pourquoi cette arrestation ? pas de commentaire de la part de Damas au sujet de cette information mais on sait qu'un correspondant de guerre pourrait bien filmer les positions stratégiques de l'armée syrienne, et à titre d’exemple les vendre à des puissances hostiles de type Turquie ou Israël qui n’en demande que cela pour faire passer sa campagne de guerre dans la guerre pour être ce qu’elle n’est pas à savoir une campagne aérienne basée sur les données minutieux de radars mais qui n’est en réalité qu’espion-dépendant ». Mais les informations communiquées ce mardi par ces mêmes sources rendent les spéculations largement plus intéressantes : cette arrestation ce serait le commandement militaire russe en Syrie qui l’aurait demandé dans la mesure le journaliste Blokhin, juif et d’origine ukrainienne aurait non seulement vendu dix ans durant des informations confidentielles de l’armée syrienne à l’entité mais encore aurait piraté les donnes classifiées sur le système de défense russe S- 300 S- 400 avant de les transmettre à Israël qui lui, de son côté n’a pas hésité un seul instant de les communiquer à l’axe US/OTAN en Ukraine.
La question qui se pose d’emblée est la suivante : l’armée russe le sait-elle depuis quand ? Ou ce qui revient au même, le point de rupture Russie/Israël survenu bien tardivement en Syrie et ce, à la faveur de la guerre en Ukraine est-il un point sans retour ? plus d’un analyste tendrait à répondre par affirmative dans la mesure où sur le front ukrainien, l’armée russe semble soupçonner l’entité d’a vendu la mâche, et dévoilé les secrets de l’arsenal russes à l’OTAN.
Au fait les 10 ans d’accord de déconfliction Moscou /Tel Aviv, porté aux anges sous Netanyahu n’ont pas fait que réduire en cendres une grosse partie des infrastructure militaires et civiles syriennes, elles ont aussi servi à retracer un schémas assez complet des plans, des capacités mais aussi et surtout des points de faiblesses de l’armée russe qui sous-tendent aujourd’hui les plans d’attaques de l’OTAN en Ukraine et ce, d’autant plus que l’armée régulière syrienne a été formée dans les années 50 à l’image de l’armée russe ou autrement dit en dix ans de guerre en Syrie Israël a fait d’une pierre plusieurs coups en espionnant au profit des parrains US/OTAN à la fois la DCA, l’armée de l’air mais aussi l’armée de terre russe et ce, évidemment par agents russo ukrainien interposés.
Mais la purge anti-Israël que le commandement de l’armée russe a commencé et dont l’arrestation du journaliste-espion serait le signe en restera-t-il là ? Les Sionistes sont morts de peurs rien qu’à l’idée que cette doctrine maritime que Poutine a décrétée il y a quelques semaines n’en soit que le contrecoup. Surtout que cette doctrine accorde une importance de choix à la Méditerranée, à la Syrie, à la cote ouest syrienne soit Lattaquié que l’armée de l’air sioniste s’est payé le luxe de viser ces derniers temps à plusieurs reprises.
Le site Web israélien Jewish News Syndicate (JNS) en parle et il en parle avec une crainte bien perceptible : le président russe Vladimir Poutine a signé une nouvelle doctrine maritime le 31 juillet. […] La dernière édition diffère sensiblement de la précédente en 2015, avec un accent plus prononcé sur la Méditerranée et le Moyen-Orient, ce qui pourrait avoir des répercussions importantes pour Israël. Le texte révisé met l'accent sur le conflit mondial avec l'Occident, la primauté du prisme de la sécurité dans la définition des objectifs nationaux et une réorientation de la politique étrangère de la Russie vers le sud à la suite de l'invasion de l'Ukraine. la nouvelle stratégie maritime russe accorde une importance particulière au bassin méditerranéen, situé au Moyen-Orient, dont la Syrie, ainsi que dans les eaux du golfe Persique :
« Par rapport à une section succincte de l'édition 2015, la référence au bassin méditerranéen est nettement plus explicite. Moscou veut renforcer ses liens avec la Syrie, où il dispose d'une base navale qui assure la présence militaire permanente de la Russie en Méditerranée, envisage d'établir davantage d'avant-postes techno-logistiques dans la région et souhaite jouer un rôle politique pour assurer la sécurité et la stabilité régionale au Moyen-Orient. […] De plus, Moscou est désireux d'accroître sa collaboration avec l'Iran, et l'Irak. Il entend maintenir une présence navale dans le golfe Persique basée sur des avant-postes techno-logistiques en mer Rouge et dans l'océan Indien, et utiliser l'infrastructure des pays de la région pour l'activité militaire navale russe. Tout va comme si la Russie intégrait cette prolongation maritime que l’Iran et ses alliés appelle corridor maritime anti sanction et où ils ont une présence militaire pertinente »
Mais la crainte sioniste ne reste pas au stade de ce corridor que la doctrine maritime russe rallié au grand dam US/Israël. En effet et comme le reconnait très clairement le texte, l’entité a peu d’un investissement à fond de la Russie dans le bassin sud méditerranéen où il y a la Syrie mais aussi le Liban et le Hezbollah et où les contours d’une bataille navale-gazière se précise. La purge anti Israël de la Russie en Syrie que l’arrestation de Blokhin a déclenchée pourrait in fine aller bien loin et voir Moscou aider à ce que la Syrie exploite son gaz et à ce que la guerre navale de la Résistance contre Tel Aviv ait aussi des accents russes.
