La base américaine illégale d'al-Tanf ne représente plus du tout un endroit sûr, à la fois en raison des roquettes et des drones de la Résistance, mais aussi en raison des révoltes anti-US à l'intérieur de la base.
Les civils syriens d'al-Tanf, dans le sud-est de la Syrie, ont protesté contre la présence des terroristes de Maghaweir al-Thowra affiliés à la coalition internationale dirigée par les États-Unis, a rapporté South Front ce vendredi 30 septembre.
Quelque 200 soldats américains et 300 terroristes de Maghaweir al-Thowra sont généralement déployés dans la base d'al-Tanf autour de laquelle la coalition dirigée par les États-Unis maintient une zone d'exclusion aérienne de 55 kilomètres couvrant le camp d'al-Rukban, où des centaines d'autres terroristes sont présents.
Les terroristes de Maghaweir al-Thowra sont en grande partie responsables de l'insécurité à al-Tanf, c'est pourquoi de nombreux civils s'inquiètent de leur présence, qui, selon les experts, vise à intensifier les attaques contre les forces de l'armée syrienne et les infrastructures civiles dans les zones environnantes. Il est probable cependant que les exigences des manifestants continueront d'être ignorées par la coalition internationale, quitte à déclencher un nouveau conflit à al-Tanf.
Cette nouvelle intervient alors que l'agence de presse officielle syrienne, SANA, rapporte que les forces d'occupation américaines continuent de piller le pétrole syrien dans les champs d'al-Jazira et dans les régions orientales du pays. Plus tôt, Wang Wenbin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré que les États-Unis poursuivaient le pillage du pétrole syrien avec encore plus de désinvolture qu'auparavant, appelant Washington à y mettre fin et même à compenser les dommages.
Se référant au rapport du ministère syrien du Pétrole, le haut diplomate chinois a déclaré que la production quotidienne moyenne de pétrole au premier semestre 2022 était d'environ 80 300 barils, mais que les forces d'occupation américaine et leurs mercenaires volent 66 000 barils par jour, ce qui équivaut à 82 % de la production totale de pétrole syrien.
Mais à al-Tanf, les États-Unis ne se contentent pas de composer avec la révolte populaire... les Russes frappent aussi : davantage à couvert dans le nord-ouest de la Syrie, les avions de combat des forces aérospatiales russes ont mené aujourd'hui, vendredi 30 septembre, au moins 12 frappes aériennes sur le Grand Idlib, visant principalement les zones proches des villes de Mseibin et Ruweiha où se trouvent les positions des terroristes de Hayat Tahrir al-Sham, soutenus par Ankara et affiliés à Al-Qaïda, rapporte South Front.
Ayant fait au moins 20 morts et de nombreux blessés, selon des sources proches du gouvernement syrien, les frappes ont été menées en représailles aux violations répétées par Hayat Tahrir al-Sham du cessez-le-feu dans le Grand Idlib, négocié par la Russie et la Turquie il y a plus de deux ans. Ces derniers jours, les snipers de Hayat Tahrir al-Sham se sont livrés à plusieurs opérations.
Les opérations russes de lutte contre le terrorisme ont permis aux forces de l'armée syrienne de reprendre la majeure partie du pays, y compris de grandes zones à Idlib, aux groupes terroristes comme Daech. La nouvelle vague de frappes aériennes sur Idlib avait pour but non seulement de dissuader Hayat Tahrir al-Sham et ses alliés, mais aussi de confirmer l'engagement durable de la Russie dans la guerre contre le terrorisme en Syrie.