Est-ce un simple passage au savon antiterroriste comme ces passages au savon auxquels le CGRI nous a habitués ou est-ce bien différent ? depuis 5 derniers jours, les forces armées iraniennes ne cessent de prendre pour cible les repaires des terroristes de PEJAK ( PKK iranien, NDLR) dans le Kurdistan irakien façon de faire revenir à la terre le duo Mossad Barzani, qui croyant au Père Noel tente de faire passer sur fond de la triste affaire du décès de la jeune iranienne "Mahsa Amini" armes de combat, explosif et munition dans les région frontalière iranienne et ce, en prélude non pas tant à une future guerre civile version syrienne ( les ennemis n’ayant tant en ces temps de crise de gaz une imagination trop débridée) mais surtout pour tenter de créer un levier de pression quitte à arracher un répit « énergétique » à la Résistance, répit où l’entité plus la Turquie plus Erbil puissent réaliser l’oléoduc Israël Kurdistan Turquie Europe et ce, au grand détriment et de la Russie mais aussi des nations de la Résistance. En effet depuis que le décès à l’hôpital de Mahsa a été détourné par le camp d’en face à l’effet de récréer un scénario « coloré », les combinaison d’artillerie pleuvent sur les agents kurdes d’Israël avec un effet parfaitement perceptible en terme d’agissements anti sécuritaire. Ceci étant le nouveau round de frappe qui vient d’être déclenchée semble bien différent.
Vidéo : la destruction des repaires des terroristes dans le Kurdistan d'Iran à coup des combinaisons missiles-drone/twitter
Dans un communiqué émis tout à l’heure le QG la base Hamza Seyyed Shohada, liée au CGRI écrit :
« Après les avertissements lancés à l’adresse des autorités de la région du nord de l'Irak par le biais de sources pertinentes pour qu’elles démantèlent les groupes terroristes anti-iraniens dans leur région et surtout en écho à l’indifférence de ces dernières à notre demande légitime et légale, indifférence qui a donné lieu au maintien de la présence des groupes terroristes aux portes de l’Iran, à leurs actes d’agression contre les régions frontalières de l’Iran et surtout à la prise d’assaut de certaines nos bases et points de contrôle frontaliers, les forces terrestres du CGRI vient de lancer un nouveau tour d’opérations par missiles et des tirs d'artillerie contre les quartiers généraux et les sièges de ces groupes terroristes retranchés à Soleymaniyeh dans la région du Kurdistan irakien », a annoncé le communiqué du CGRI.
Vidéo : la destruction des repaires des terroristes dans le Kurdistan d'Iran à coup des combinaisons missiles-drone/twitter
Qu’y a-t-il de changé dans ce nouveau round d’opération qui semble être promis à la durée ? Evidemment la combinaison missile tactique et drone kamikaze. La dernière fois que l’Iran a utilisé un tel cocktail, ce fut à l’occasion du méga exercice « Grand Prophète 17 » en décembre dernier où l’Iran a pulvérisé en à peine quelques secondes une réplique du réacteur nucléaire de Dimona à coup de 10 drones et 11 missiles tactiques et ce suivant une logique synergique : les missiles à la fois furtifs et de précision mêlaient leurs capacités à celles des drones eux aussi furtifs et de haute précision pour amplifier comme il faut la puissance de feu. Qui pourrait en être l’interlocuteur favorite de ce coup à part les terroristes et leurs parrains US/OTAN /Israël qui les subissent en ce moment directement ? Les Russes.
En effet, cette nuit alors même que certaines analystes relevaient la très curieuse concomitance entre les troubles à l’ordre public en Iran qui entre dans son septième jour d’une part et le succès phénoménal des drones iraniens en Ukraine de l’autre, la presse russe a rendu publique des images d’un aérodrome situé à Zaporijjia plus précisément à Krivoy Rog lesquelles images mettent en scène le passage destructeur de « Shahed 136 » tout en commentant que l’Iran fait l’objet d’un scénario de déstabilisation pour cause de son soutien militaire à la Russie.
S’il est vrai que les troubles en Iran ont suivi à un intervalle de trois semaine l’apparition des drones iraniens en Ukraine il est aussi vrai que le nouveau statut de membre à part entier de l’Iran au sein de l’Organisation de Shanghai n’a pas été non plus trop éloigné de cette contribution indirecte iranienne à une guerre que la Russie mené moins pour sa propre survie que pour celle de l’ordre multilatérale. Du coup une question se pose. Le nouveau round de frappe iranienne contre les terroristes dont le bilan n’a rien de moins criminel que les radicaux pro Israël d’Azov contient-il un message à l’adresse de la Russie ? probable. Cette nuit la presse russe a fait d'une frappe sur l'aérodrome de la ville de Krivoy Rog dans la région de Dnepropetrovsk. Auparavant, la partie ukrainienne avait intensifié ses sorties aériennes depuis la région de Dnipropetrovsk pour effectuer des frappes, y compris sur la ligne de contact dans la région de Zaporozhye.
« À la suite de la grève, un certain nombre d'objets à l'aérodrome de la ville mentionnée ont été détruits, y compris les locaux utilisés par le personnel technique et le service de carburant, la tour de contrôle. Jusqu'à présent, il n'y a aucune information sur le type d' arme qui a été touchée sur l'aérodrome. On suppose que des munitions traînantes d’origine pourraient être impliquées. Le côté ennemi montre des images de l'objet affecté sous les angles qu'il a lui-même choisis, sans montrer les dommages infligés à l'aviation et à la piste de l'aérodrome, ainsi qu'aux systèmes logistiques. Dans la presse ukrainienne, plus tôt, il y avait des notes selon lesquelles il y avait eu une frappe aérienne utilisant des missiles Kh-59. Cette information n'a pas été confirmée officiellement.
Ce l’est d’autant plus que la toute récente parade militaire des forces armées iraniennes a été l’occasion du dévoilement d’un tout nouveau missile balistique tactique Rezwan d’une portée de 1450 km à combustible solide à tête manœuvrable, à haute explosion et supersonique, un missile en faible de carbone et donc bien moins cher que des Iskandar, des Kinzhal ou des Tochka… Puisque tout entre dans une nouvelle phase après la mobilisation partielle en Russie que le « Shahed 136 » prépare, il est peut-être opportun de penser à Rezwan.