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Les Américains ont-ils réellement des objectifs clairs?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une révolution de couleur en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’Etat soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des Etats-Unis. (Photo prise le 24 mai 2016 en Macédoine. AP)

Le quotidien Iran a consacré ce jeudi 8 septembre une note à la guerre en Ukraine et démontre la complicité, voire l’implication directe des Etats-Unis et d’Israël dans cet événement marquant du XXIe siècle. Et il y a des signes qui ne trompent pas.

Derrière la crise dont souffrent l’Ukraine et son peuple, il y a le régime d’Israël qui est de connivence avec le régime de Kiev. Les premiers signes qui mettent la puce à l’oreille sont à voir du côté de l’armée ukrainienne et dans la façon dont elle est entraînée ; ensuite du côté de Marioupol. De l'aveu des autorités du régime de Kiev, 40 Israéliens combattent dans le régiment néo-nazi Azov - ce bataillon ultra-nationaliste devenu symbole du martyre de Marioupol - contre les forces russes. Enfin, nous arrivons à la fausse révolution de Maïdan, qui a été organisée et dirigée par Victoria Nuland, une néoconservatrice rigide, issue de l'état-major du vice-président américain Dick Cheney et de l'entourage des faucons de la Maison-Blanche. Elle entretient des relations étroites avec l'AIPAC, le comité américano-israélien des relations publiques. Certains vont même plus loin et pointent le rôle de tireurs d'élite inconnus qui ont réussi à transformer une marche pacifique en révolution en tirant sur les deux camps (police et manifestants) lors des manifestations de 2014.

Pour les connaisseurs des « révolutions de couleur », ce terme en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’Etat soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des Etats-Unis. Elle consiste à tirer et à envenimer des sociétés civiles en tuant des forces de l'ordre et des manifestants. C’est une méthode bien connue et assez efficace. Elle a déjà fait ses preuves le 23 mars 2011 à Deira, en Syrie, d’où le « printemps syrien ».

Une excellente émission de la chaîne de télévision allemande ARD a soulevé la question : « Fusillades meurtrières à Kiev ! Qui est responsable de cette tuerie sur le terrain ? » Les mystérieux tireurs d'élite mentionnés par les journalistes allemands et ceux qui ont allumé le feu de la révolution de Maïdan étaient-ils les mêmes agents super entraînés de la CIA ou du service de renseignement secret britannique connu sous le nom de MI6 ? Ou, tout simplement, le Mossad israélien, la seule agence de renseignement fusionnée avec la CIA, dont les agents infiltrés sur les sites de rassemblement parlaient parfaitement la langue ukrainienne ?

Selon des sources crédibles, des 60 à 90 mille Juifs ukrainiens, 2 000 ont la double nationalité ukrainienne et israélienne. Bien que la double nationalité, en théorie, ne soit pas reconnue en Ukraine, il est naturel pour un Ukrainien de souche de participer activement à la défense de son pays ; c'est ce qui caractérise la participation à l'organisation d'une révolution. En fait, c'est Israël qui a invité le président Volodymyr Zelensky à s'adresser à la Knesset par vidéoconférence le 20 mars 2022, essentiellement pour promouvoir sa propre version de l'histoire.

Cet allié de l'OTAN a conclu un pacte avec la petite minorité des nazis ukrainiens : l'accord visait à attirer de nouveaux mercenaires israéliens pour défendre la communauté juive d'Ukraine, qui d'ailleurs n'a jamais été menacée par la Russie ; à l'exception de quelques oligarques (petits groupes corrompus puissants qui gouvernent le peuple), les proches de Zelensky et ceux qui ont exploité leur pays pour leurs intérêts personnels (Igor Kolomoisky, sponsor et « parrain » de Zelensky) ainsi que les bataillons de combat, Azov, Aidar, Donbass et d'autres sont poursuivis aux Etats-Unis d'Amérique pour corruption grave.

Il convient de noter que Kolomoisky, comme d'autres oligarques très riches et corrompus, a la double nationalité ukrainienne et israélienne.

Par ailleurs, suite au nouveau scandale financier des « Pandora Papers » (qui inclut également Zelensky), l'Ukraine est le pays qui abrite les politiciens les plus corrompus du monde. Des documents que les politiciens américains eux-mêmes prétendent avoir découverts.

Le discours de Zelensky du 20 mars 2022 à la Knesset n'a pas fait l'unanimité, et il est intéressant que même le célèbre philosophe juif français Bernard-Henri Lévy a déclaré ironiquement que Zelensky est entré dans le « panthéon » des héros juifs.

Les réactions de Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, qui est certainement conscient des actions directes et indirectes du régime d’Israël en coulisse, méritent réflexion tout comme les réactions quelque peu superficielles de Poutine et les tensions croissantes entre la Russie et Israël n'ont cessé de s'aggraver depuis le début de 2022. Depuis plus de 20 ans, Poutine est parfaitement au courant des manigances complexes du « partenaire israélien ». C'est pourquoi il a suspendu début juillet les activités de l'Agence juive en Russie.

L'étrange action d'Israël et des Etats-Unis en Syrie mérite également réflexion, car depuis le début de l'opération russe en Ukraine, les troupes américaines sont revenues à Raqqa, région qu'elles avaient quittée deux ans auparavant. Les sionistes préféreraient certainement que les Russes soient occupés avec l'Ukraine pour intensifier leurs bombardements à Damas.

En scrutant les événements de ces deux dernières années, en Syrie et dans d'autres pays autour de la Russie (Moldavie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Finlande et Suède), on peut supposer qu'Israël et les Etats-Unis veulent directement ou indirectement provoquer la colère de la Russie par n’importe quel moyen ; surtout dans les pays où ils ont de l’influence. C'est décidément facile pour ceux qui gouvernent les affaires internationales d’imprimer quelques centaines de millions de dollars de plus pour soudoyer et corrompre les élites de ces pays.

Enfin, on peut évoquer la campagne médiatique menée par Israël sur la guerre d'Ukraine, qui incite ouvertement à la haine envers la Russie. Par conséquent, le rôle du régime sioniste aux côtés de Kiev et au détriment de la Russie ne fait plus de doute. En effet, l’origine des différends entre la Russie et Israël remonte à des temps plus anciens qu'il n'y paraît. Leurs divergences s'accroissent de jour en jour et expliquent les ingérences de l'Etat juif contre la Russie.

En effet, le régime d’Israël doit son existence, sa sécurité, sa relative prospérité et même sa survie à son alliance avec les Etats-Unis et alimente tous ses budgets grâce à l'aide financière américaine. Les sionistes ont réussi à exercer un grand pouvoir sur l'Amérique grâce à l'AIPAC, aux alliés évangéliques, aux néoconservateurs, aux réseaux Saiyan et à l'influence des médias. Dès lors, le régime sioniste défend bec et ongles cette position favorable et ses partisans.  

Parce que le monde unipolaire sous l'hégémonie du dollar américain est idéal pour les sponsors financiers des sionistes qui sont à la tête de l'Amérique, les sponsors financiers internationaux, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et les laboratoires pharmaceutiques, et parce que la diaspora répartie sur toute la planète en tire le meilleur parti, pourquoi Israël ne soutient-il pas fortement l'idéologie du mondialisme ? 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV