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Course-poursuite F-16 israélien /vol Mahan Air; Israël frappé par l'un de ses pires fiasco aériens

La course-poursuite aérienne des F-16 et de la DCA syrienne, à Alep/Cap

Mercredi 31 août au soir, à peine quelques heures après que le MAE iranien a révélé en pleine capitale russe avoir reçu l’appel de détresse du président Macron demandant au président Raïssi de s’entremettre entre l’Occident d’une part et la Russie de l’autre et de faire tout pour arrêter la dynamique de guerre en Ukraine et partant, éloigner la perspective d’un infernal hiver sans gaz en Europe, appel qui a pris beaucoup d’analystes de court dans la mesure où il reconnaissent à l’Iran son statut de « Game changer» non pas seulement via ses drones arrivés à Kherson mais encore sur la scène politique, statut que le nain israélien cherche depuis des mois à s’arroger sans que la Russie ne daigne de lui accorder, puisque entre Poutine et l’international sionisme, le divorce est désormais irréversible, l’Armée de l’air sioniste a signé l’un de ses pires fiasco en 10 ans d’agissements incessants contre la Syrie : suivant un modus operandi en vigueur depuis 2018 date à laquelle un IL-20 russe s’est fait ratatiner dans le ciel de Lattaquié par un S-200 syrien qu’avaient leurré les F-16 d’Israël, ces mêmes F-16 en ont tenté un remake contre un avion iranien de Mahan Air, compagnie connus pour ses liens avec le CGRI.

Le coup se voulait aussi spectaculaire que la frappe que l’entité a lancée au mois de juin contre l’aéroport de Damas et qui en a bousillé à coup de missile Rampage les bandes d’atterrissage. Il se voulait également bien fatal pour l’A333 iranien, voué à jouer le même rôle que l’IL russe face à la DCA à longue portée syrienne.

Vidéo: La couverture de la DCA syrienne au-dessus d'Alep qui détruit et dévie les missiles pour offrir une couverture au vol Mahan

Aussi, la vague de missiles de croisière stand off, les chasseurs sionistes retranchés quelque part dans le ciel de la Méditerranée l’ont lancée contre la principale bande d’atterrissage de l’ouest de l’aéroport d’Alep, juste au moment où il croyait l’avion iranien s’en approcher. Le but étant évidemment que l’appareil périsse sous les tirs des S-200 syriens et que des « cargaisons de missiles destinés au Hezbollah » dont l’entité craint plus que tout autre chose au monde en cette veille de grand conflit naval en Méditerranée orientale n’atteignent pas leur destination.

A-t-il réussi ? Du tout. Sous le feu nourri d’une DCA syrienne devenue parfaitement anti leurre, une DCA qui sait désormais séparer le bon grain de l’ivraie, le vol Mahan a déposé à l’aéroport d’Alep où les Delilah sionistes se faisaient chasser comme des noix dans le ciel. Et quelle suprême humiliation pour une entité dont la DCA n’a tenu ce début août que 55 heures face à 700 « roquettes de garage » qui lui a lancé le Jihad islamique de la Palestine depuis ses bases à Gaza !

Mais l’entité pouvait-elle laisser passer un échec pareil à la veille de l’échéance fatidique qu’a fixée en ce mois de septembre Nasrallah pour cibler les sites gaziers offshores israéliens si Karish ne revient pas à l’Etat libanais ? Evidemment que non dans la mesure où la perspective d’une bataille imminente obsède Tel-Aviv et que ce foutou vol de Mahan, on lui avait appris, qu’il transportait là encore un « Game chanig » à bord ; un type particulier de missile, un drone de genre nouveau, d’autres armements propres à faire de la bataille de Karish une bataille aussi mémorable que la guerre de 33 jours?

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On l’ignore, toujours est-il que le fameux vol Mahan qui a quitté Alep à destination de Damas, une fois la première frappe israélienne neutralisée, et ce, en se moquant bien de l’état-major de l’armée israélienne qui se trouvait dans tous ses états, de s’être heurté à une DCA d’enfer qui en 4 ans fait bien mieux que Dôme de fer, Patriot, THAAD réunis puisque escortant presque des vols amis dans le ciel de la Syrie, s’est fait attaquer une deuxième fois.

Vidéos: l'interception à 100 pc de la DCA syrienne à l'aéroport de Damas, 31 août/Twitter 

Où ? Dans le ciel de Damas et alors qu’il s’apprêtait à atterrir, et ce, par deux autres F-16 Sufa tirant cette fois depuis le ciel de la Jordanie. Cette seconde attaque, les experts le savent, aura été la meilleure occasion du monde pour mettre à l’épreuve la capacité d’intégration des radars syriens ainsi que le degrés de leur interconnexion et les Sionistes qui ont si terriblement souffert des salves de roquettes du Jihad Islamique de la Palestine tirées simultanément en ce début août contre leur DCA intégrée à Sderot Ashkelon Ashdod en ont eu pour leur garde quitte à paralyser entièrement le réseaux de Dôme de fer, en ont pris pour leur grade.

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Pourquoi ? Aucun des missiles de croisière tiré cette nuit contre l’aéroport de Damas qu’on sait être forgé depuis l’attaque du juin dans le béton n’a atteint ses pistes, le vol Mahan ayant déposé en tout sécurité. Quelle leçon tirée de cette course-poursuite F-16/Vol Mahan ? primo, plus l’entité complexifie ses frappes aériennes, plus réussit une DCA syrienne dont personne ne parle mais qui reste de loin l’une des plus performante du monde avec à chaque activation des taux de succès allant de 80 à 90 pc et ce d’autant plus que les missiles choisis sont de nature changeante et que le régime a fait de la Syrie un terrain d’essai pour ses nouveaux missiles.

Quant à la seconde leçon, elle est encore plus passionnante que la première puisqu’elle relève du domaine de la pertinence : des raids aériens israéliens n’ont jamais pu et ne pourront jamais couper « le trafic d’arme » iranien en Syrie ni non plus à destination du Hezbollah. Et mis à part les dégâts qu’ils provoquent et qui sont réparables, ils commencent, aussi paradoxal que cela puisse paraître, à servir la cause de la Résistance. Surtout depuis que celle-ci a décidé de faire payer aux Yankees et à leur contingent en Syrie Oriental, le moindre agissement aérien israélien. Et il semblerait que le vol Mahan que l’Armée de l’air sioniste a loupé à deux reprise cette nuit comme tous autres vols Mahan de ces 10 dernières années ne soit pas totalement étranger à cette nouvelle équation.

Cette semaine en Iran a été dévoilé un redoutable drone-croisière tactique "Ababil", capable d’être tirés de différentes plateformes, un engin doté d’un détecteur optique et d’un ogive capable d’identifier des cibles et d’en transmettre les images et de verrouiller… il se pourrait que le Mahan en ait apporté des exemplaires en Syrie.

Drone de croisière Ababil/Fars

Et un dernier détail. C’est presque simultanément à l’apparition des F-16 israéliens dans le ciel de la Jordanie que le Royaume a annoncé avoir perdu un F-16 pour cause d’une « panne technique » et que son pilote « a été miraculeusement sauvé ». Sur l’identité du pilote les sources indépendantes émettent des doutes, le roi Abdellah étant l’ami de longue date d’Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV