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Révélation choc sur l'arsenal du Hezbollah à J-1 de l'expiration de l'ultimatum de Nasrallah

Le missile "Almas" du Hezbollah tirant sur Karish (capture d'écran)

C’est Almas et c’est un missile « top attak » à combustible solide et au détecteur thermo visuel qui ne pèse que 15 kg et dont la portée est de 8km avec surtout la vertu d’être tiré depuis les drones contre chars, blindés mais que le Hezbollah a vraisemblablement l’intention d’en faire le premier engin à s’abattre sur une plateforme offshore comme Karish. L’information on la tient droit d’une troisième vidéo que la Résistance a rendu public lundi et qui ne dure que 22 secondes mais qui est si riche en renseignement sur les capacités militaire d’un Hezbollah qui pour la première fois en 70 ans d’existence d’Israël veut frapper en premier. La revue sioniste Israël Defense écrit :

Troisième vidéo d'avertissement du Hezbollah/Harbi press

« rien qu’à en juger le troisième vidéo à avoir été publiées ces vingt derniers jours, il devient clair que Nasrallah est confiant dans sa capacité à entrer dans un nouveau conflit avec Israël, et il est convaincu que la fin de celui-ci sera différente du conflit précédent qu’ils ont mis dans un bunker pendant de nombreuses années. (…) La menace proférée par Nasrallah est claire et évidente – si Israël commence, comme prévu, début septembre à produire du gaz à partir de la plate-forme de forage du champ de Harish, qui se trouve de toute évidence sur son territoire souverain, et ceci avant qu’un accord ne soit trouvé sur le marquage de la frontière maritime entre Israël et le Liban, l’organisation du Hezbollah agira pour empêcher Israël de produire du gaz à partir du champ de Harish ou d’autres champs gaziers. C’est aussi au prix d’une guerre totale. »

 

Mais que possèdent ces récentes images pour avoir provoqué un si vaste panique au sein des milieux militaires sionistes ?

« Le 2 juillet Pour prouver le sérieux de ses intentions, le Hezbollah a lancé un drone vers la plate-forme de forage dans le champ de Shark, et a eu assez de tact et de savoir-faire de le faire dans le cadre d’un essaim où deux drones avaient pour mission de servir de bouclier au troisième. Notre armée de l’air et notre marine sont tombés dans le piège, nos F-16 ayant tiré sur l’un et cru avoir fait le bon coup, notre DCA embarqué Barak-1 ayant agi contre le second drone-bouclier. Mais in fine c’est le Hezbollah qui a eu gain cause car la mission de la reconnaissance, il l’a mené en détail sans que notre DCA s’en aperçoive avant de décider d’abattre de son propre chef son appareil. Rien n’indique qu’il n’en fasse autant dès le premier septembre, à l’expiration de son ultimatum. Pour prouver le sérieux de ses intentions, le Hezbollah a lancé un drone vers la plate-forme de forage dans le champ de Shark, et reviendra probablement tenter sa chance et peut-être même lancer des missiles sur elle ou à proximité. La plate-forme, car tirer à proximité suffit à dissuader les compagnies internationales qui produisent du gaz au large d’Israël de poursuivre leurs activités. »

Et de poursuivre : « Au fait c’est une menace pour la « « souveraineté » » d’Israël et les actifs stratégiques en sa possession. Une telle menace est d’autant plus importante qu’un franchissement ponctuel de la frontière ou même que des soldats blessés le long de celle-ci, événements graves en eux-mêmes, qu’Israël a contenu dans le passé sans véritable réaction et qui à en juger les images qui parviennent depuis le sud du Liban aura du mal cette fois à contenir. Car cette histoire de précision des tirs ou de la proximité, la troisième vidéo nous en rassure.

Le missile que le Shahed-129 du Hezbollah largue sur le Shark après avoir en détecté les coordonnées, ce sont des missiles « top attak » à être largué du haut. Or la partie supérieure de toute plateforme est sa partie, la moins protégée étant donné que nos navires et leur DCA embarqué Barak se trouve toujours en opérations au pied de ces plateformes. Mais ce n’est pas tout : car imaginons que le premier coup du Hezbollah débouche sur une riposte d(‘envergure d’Israël laquelle riposte donne lieu à une offensive. A l’aide de quoi on mènera cette offensive ? A l’aide de nos hélicos, ou nos chars ? et bien dans les deux cas il s’agit de moyens parfaitement vulnérable à ce genre de missiles « top attak » surtout si le Hezbollah en aurait fabriqué des versions air-air. »

ET le journal ne croit pas si bien dire : en janvier un hélico de la marine israélienne avec des commandants de la base aérienne « Ramat David » s’est abîmé au large de Haïfa et Israël a tout fait pour passer ce crash pour un incident lié à une panne technique. A présent l’hypothèse est ouverte sur une possible attaque du Hezbollah à l’aide des drones de combat comme celui qui apparaît sur la vidéo.

Mais les révélations n’en restent peut être pas là comme le remarque le site sioniste : «  au fait ce missile monté sur ce drone Shahed-19 une fois tiré pénètre depuis le haut sa cible y avance avant d’exploser. Et comme on le voit sur l’image c’est ce qu’il fait. Or avec les meilleurs DCA du monde on ne saurait le contrer car une DCA comme Dôme de fer ne peut intercepter ou engager sa cible que d’en face ou des deux côtés. C’est ce point qui rendrait ce premier coup mortel. Car avec le degré de pénétration pour ce genre d’arme d’une part et les tuyaux de gaz dans lesquels il s’infiltre de l’autre, il n’y a aucune chance d’en échapper et puis son imagerie infrarouge rend quasi nul la possibilité de toute erreur. Bref nous sommes en face d’une bataille perdue d’avance… Surtout qu’au fil de ses trous vidéos, le Hezbollah prouve qu’il a à l’œil toutes nos activités »

Israël osera –t-il aller jusqu’au bout ? Channel 12 de la télévision israélienne a récemment annoncé que « le Liban et Israël sont proches d'un accord pour délimiter les frontières par l'intermédiaire des Etats-Unis» et que les sionistes auraient décidé de reporter l'extraction de pétrole et de gaz du champ de Karish à octobre pour cause de problèmes techniques.

Etant donné que les médias sionistes sont aptes à induire en erreur l’opinion publique du monde, les soi-disant discussions sur le report pourraient s’inscrire dans le cadre d'un plan israélien visant à gagner du temps pour surtout éviter la guerre et travailler à côté sur les chances d’une normalisation latente. Sauf que ces arrière-pensées risquent de rendre plus irréversible l’échéance du septembre, le Hebollah ayant annoncé qu’il veut un accord sous peine de quoi l’attaque est inévitable. Al-Akhbar d’il y a deux jours se moquait de la panique suscité par des armes « connues » du Hezbollah en soulignant ce qu’en devrait être quand Israël se laissera surprendre par la partie inconnue d’un arsenal Hezbollahi qui au file de trois vidéos a déjà changé la perception des milieux militaires sur les capacités de la Résistance libanaise...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV