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Deux hélico, un avion, les drones de la Résistance chassent à vrac dans le "ciel d'Israël "

Avion léger israélien abattu, le 26 janvier (Capture d'écran)

C'est un bluff monumentale que de dire "une alliance Russie-Résistance" fera perdre à Israël, comme le prévoient certains analystes sionistes, la liberté d'action de l'armée de l'air israélienne dans le ciel syrien. Pourquoi? car cette liberté d'action n'existe plus non pas tant parce que la Russie l'a cherché mais pour cause de cette somme d'erreurs de calcule que les Sionistes ont commis en Syrie  et qu'au bout d'une décennie commence à se retourner contre eux. 

Le samedi 26 février à peine 10 jours après la méga incursion du drone Hassan du Hezbollah en Galilée nord où l'appareil visiblement doté des meilleurs dispositifs de guerre électronique a su leurrer non seulement un F-16 qui l'a raté tout en le croisant mais encore quatre Apache qui l'ont vu au dessus de la Tiberiade puis lui ont tiré de dessus croyant avoir accompli leur mission mais qui une fois rentré ont appris à leur grande stupéfaction que ' le drone a regagné sa base d'attache au sud du Liban", les médias israéliens ont fait état d'un crash, et pas le moindre ; celui d'un avion léger non loin de Rishon Lezion, cette localité des Sionistes d'en haut qui située au sud de Tel Aviv abrite le gotha financier, hi- tech de l'entité criminel.

Qu'en a dit la presse israélienne? Selon la chaîne 12 Un avion léger s'est écrasé près de Qods et ses deux passagers ont été tués. Les médias en hébreux ont rapporté samedi après-midi qu’un avion léger s’était écrasé dans le sud d’Israël. l’avion à décollé samedi matin  de la région  de Rishon LeZion et alors qu’il se dirigeait vers la région de Masada, au sud d’Israël s’est écrasé en milieu de route. les deux passagers de l’avion avaient été contactés pour la dernière fois dans la zone de Shoresh. Avant l'accident, le pilote a signalé qu'il n'avait pas une bonne vue en raison du mauvais temps. La police a commencé la fouille de la carcasse de l’avion écrasé dans les locaux.... l'avion s'est écrasé dans une zone dégagée près de l'entrée de Beitar dans les montagnes occupées de Qods. Après l’incident, la police et les secouristes ont été immédiatement dépêchés sur les lieux." 

Cette description n'a-t-elle pas l'air du déjà entendu?  Dans la nuit de 3 à 4 janvier, un hélico Atalet de la marine israélienne avec à son bord le numéro deux de la base aérienne Ramat David, l'une des trois bases aérienne israélienne à Haïfa a été heurté avant d'exploser sur son moteur gauche  puis se transformer en une boule de feu et s’abîmer en mer : le commandant sioniste et son pilote ayant été liquidé un troisième officiera, jeté en mer par  l'onde de l'explosion.

Depuis près de deux mois l'opinion sioniste désormais trop occupée à suivre les hauts et  les bas de la guerre en Ukraine, attendent les résultats de l'enquête qui conclura évidement à une panne technique sans oser reconnaître que quelque chose de parfaitement inouïe s'était passé, la chasse à un hélico israélien dans lez ciel d'Israël. Car si un drone de reconnaissance d'envergure de Hassan hezbollahi dont on ignore les caractéristiques a la capacité de pénétrer à 70 km  de profondeur en territoire israélien, et d'y faire largement le tour de 4 bases aérienne à Nahariyaf, à Safed, à Kryat Shmone et à Haifa plus un certain nombre de postes militaires terrestres, qui pourrait prétendre que des prototype kamikaze de ce même drone ne l'ont pas fait avant lui?

Après tout, l'armée israélienne et son chef bluffeur Gantz qui menaçait samedi Nasrallah de pire riposte si "les vols de drones continuent en Israël", sont trop faiblement prémuni pour intercepter ou abattre ces UAV qui franchissent si facilement les "frontières aérienne" de l'entité. Toujours est-il que ce "crash" d'Atalet de Haïfa a été poursuivi quelques jours plus tard vers la mi janvier par un autre, un hélicoptère de combat qui s'est écrasé dans le sud de Khan Youness, l'une de ces nuits où la Cisjordanie manifeste son vrai visage de combat avec les combattants palestiniens ultra armés et aux aguets à Jénin, à Naplouse et à Khan Younesse.

Ce second crash en l'espace dix jours n'a pas été médiatisé la censure militaire israélienne ayant réussi à l’étouffer ne parlant de l'appareil ni de son ou ses pilotes. Or de Haïfa à Khan Youness il y a une prolongation géographique du front Nord vers le front Sud ou ce qui revient au même, un champ d'action militaire anti-Israël qui touche le ciel israéliens, qui fait saigner et qui est provoqué par quelque chose qui échappe aux radars d'Israël ou qui en échappe assez longtemps pour abattre des hélico.

Or ce 26 février, et pour la troisième fois depuis le début d'année, un troisième objet volant est visé qui est certes un "avion léger" mais qui est  un avion tout de même. Sur les photos, l'appareil ou ce qui en reste, ressemble fort aux restes calcinés de l'hélico Atalet ce qui conduit tout observateur averti à ne pas adhérer à la thèse officielle mais plutôt à voir un avion ayant été heurté par quelque chose, avant d'exploser et de s'écraser. Est-ce le coup à Atalet qui vient d'être refait?

Le 3 janvier les sources russes avaient annoncé qu'un drone avait fait la peau de l'hélico. Il se pourrait donc que ce même drone ait élargi son champ d'action par s'en prendre à un avion léger. Si tel est le cas, le diagnostic engagé il y a quelques jours par la chaîne pro Résistance al Mayadeen comme quoi "le Hezbollah et Gaza ont fait du ciel  d'Israël un terrain d'essai pour leur drones s'avère de la pure réalité à cette exception près que ce terrain d'essai tend discrètement à se transformer en un filet de chasse qui fait signer. Outre les opérations commando déguisée par  l'entité en incident et qui depuis début 2022 ont déjà coûté la vie à une bonne dizaine officiers de haut rangs, il y a donc cette forme très subtile de liquidation aérienne qui tend à s'installer dans le ciel de l'entité en attendant que les nuées de drones arrivent. Car, la presse sioniste n'en parle pas mais les dirigeants du Hamas viennent d'être accueillis par Nasrallah au Liban et on le sait, ce genre de rencontre n'est jamais anodin.

Selon des agences, "une délégation du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas), conduite par le chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh al-Arouri, a rencontré ce samedi soir le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah.La branche libanaise du groupe d'information Al-Alam Al-Harbi a rapporté qu'au cours de cette rencontre, les deux parties ont examiné les derniers développements et événements en Palestine occupée, en particulier les événements dans la noble Qods et le quartier de Cheïkh Al-Jarrah, ainsi que d'autres quartiers de la ville sainte. « La délégation du Hamas et le Hezbollah ont également examiné l'horizon de la guerre entre l'Axe de la Résistance et Israël et la dernière situation politique dans la région. A cet égard, une délégation de hauts responsables du Hamas dirigée par le chef du Bureau des relations arabo-islamiques du Hamas, Khalil al-Hayya a rencontré samedi matin le chef des relations palestiniennes, Hassan Haballah."

Ces mêmes agences de poursuivre :" Lors de l’entretien des responsables du Hamas avec le leader du Hezbollah libanais, les deux parties ont rejeté tout plan contredisant la Cause palestinienne et, dans le même temps, ont appelé les pays qui ont normalisé avec Israël à s'abstenir de prendre des mesures contraires à la Cause palestinienne, Des actions qui, selon elles, ne vont que dans le sens des intérêts israéliens. Les responsables du Hezbollah et du Hamas ont également souligné la fermeté de l'axe de la Résistance face aux pressions et aux menaces de l’ennemi. Par ailleurs, les deux parties ont insisté sur la nécessité de l’élargissement des relations entre le Hezbollah et le Hamas sur la base de la résistance, ainsi que le développement de mécanismes de coopération et de coordination entre eux."

Il y a décidément ces coordinations qui rappellent celles qui ont précédé la méga bataille balistique du mois de mai 2021. C'est une sophistication au niveau des méthodes, des tactiques de guerre et des cibles ( d'abord hélico puis avion) qui échappent largement le camp d'en face et qui veut qu'un hélico, un avion léger se fait descendre non pas par une nuée de drones ou une salve de missile mais par un seul et unique UAV, la limitation des frais l'oblige. Or dans le camp d'en face, on en est toujours au stade des assassinants ciblé et encore de type complètement raté : ce dimanche le Shin Beth a tenté d'assassiner lors Khezr Adnan à Naplouse. C'est raté puisque l'heure n'est plus à des coups grossiers par gagner quelle que bataille que ce soit ...  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV