La crise en Ukraine, qui a commencé à la mi-février 2022 et se poursuit jusqu’à présent, a poussé l’OTAN à agir contre la Russie pour la première fois après la guerre froide, et à expédier des armements et des équipements militaires à un pays impliqué dans une guerre. Non seulement l’OTAN, mais aussi certains pays européens ont pris position contre la Russie.
Dans la foulée, le régime sioniste, qui a toujours essayé de poursuivre sa politique trompeuse à l’égard des pays, a cette fois été contraint de prendre position et de se mettre du côté de l’Ukraine sous la pression des pays européens et des États-Unis. Ce qui a suscité le mécontentement de la Russie. Les Russes ont menacé le régime sioniste de fermer les bureaux de l’Agence juive. Dans le même temps, les sionistes, dans une contre-mesure, ont menacé la Russie d’endommager les centres culturels russes.
Lors d’une récente interview, Saadollah Zarei, l’expert éminent des questions régionales s’exprimant sur les différends entre Israël et la Russie a déclaré : « Le régime sioniste a toujours utilisé toutes les capacités internationales pour sa propre croissance et développement. Par conséquent, il a toujours cherché à avoir une relation active avec toutes les puissances. Dans la question de la guerre en Ukraine, les Occidentaux n’ont pas permis au régime sioniste de rester neutre et de profiter des tensions internationales des deux côtés. Dans cette affaire, les Israéliens ont dû rejoindre leur principale origine, qui est l’Occident. Le régime sioniste est donc devenu une partie du mécanisme occidental pour faire pression sur le gouvernement et le peuple russes. Ce qui est la principale source de divergences entre Moscou et Tel-Aviv. »
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Somme toute, en ce qui concerne la Crise ukrainienne, cette prise de position exigée par les Européens du régime sioniste, lui coûtera assez cher ; car dans le dossier syrien, qui est un cas opérationnel pour le régime sioniste, l’opposition de la Russie au vol d’avions israéliens dans le ciel de ce pays peut grandement affecter la politique d’Israël à l’égard de la Syrie, de la région arabe et du front de la Résistance. Il est donc assez clair qu’Israël n’est pas en mesure d’emprunter une mesure réciproque à l’égard de la Russie. La vérité c’est ce que les Israéliens sont les vrais perdants de ce conflit.
En ce qui concerne la fermeture des bureaux de l’Agence juive en Russie, un tribunal devait avoir lieu à Moscou, le 19 août pour annoncer un verdict final, mais plus d’une semaine après cette date aucune nouvelle n’a été apparue à cet égard. Lors de ses déclarations, Zarei revient à ce sujet : « Généralement, les Russes ne précipitent pas dans leurs actions. Par exemple, lorsque l’ambassadeur russe en Turquie a été assassiné, ou même quand leur Sukhoi-24 a été abattu par des chasseurs turcs, ils n’ont pas rapidement annoncé leur position. Mais s’ils n’obtiennent pas de résultats de leurs avertissements, ils prendront des mesures pratiques. »
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Répondant à la question de savoir à quel point les différends entre la Russie et l’Amérique avaient affecté la tension entre la Russie et le régime sioniste, Zarei a déclaré : « Dans le dossier ukrainien, l’Amérique en provoquant les sionistes contre la Russie s’est offert une opportunité. Comme un enseignant qui cherche une opportunité pour expulser l’élève tapageur de la cour. Le parti démocrate américain, voulant punir les sionistes, leur a fait le plus grand sacrifice de la guerre en Ukraine. »
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Selon l’analyste, compte tenu des événements survenus lors de la guerre en Ukraine, l’affaiblissement du lobby juif en Russie est assez probable. Il existe aujourd’hui, une approche antisioniste en Russie et les Russes cherchent de plus en plus à affaiblir la position du lobby sioniste dans ce pays.
