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SpaceX: le ciel de l'Ukraine vers un basculement .... à quoi renvoie une chêne de production de satellite Iran/Russie?

Un propulseur de fusée avec le satellite iranien Khayyam décolle de la rampe de lancement du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. ©Reuters

Avec toutes les bonnes foi du monde on ne saurait se faire convaincre qu’un satellite made in Iran, Khayyam, qui pèse 600 kg et qu’un porte satellite russe, l’un des meilleurs du monde du nom de Soyouz 2.1b a mis en orbite basse à quelques 500 km de la terre il y a de cela 24 heures et dont les signaux ont déjà été reçu à quatre reprises par les stations au sol iranienne, un lancement effectué avec 16 autres mini satellite, eux de fabrication russe, n’est bon que pour faire de la recherche. Pourquoi ?

Parce que le satellite lancé à 8h52 heure locale (05h52 GMT) du 9 août à partir du site de lancement de Baïkonour au Kazakhstan - loué à la Fédération de Russie et qui a été placé en orbite environ neuf minutes après son lancement, dispose de trois caméras puissantes dans les spectres visible et infrarouge, et dont l'une avec une haute résolution d'environ 1,2 mètre. Ce qui veut dire que l’Iran et puis pourquoi pas la Russie viennent de se doter d’un œil spatiale  capable de distinguer à 600 km de la terre un objet d’une dimension de 1.2 mètres sur terre, ce qui est certes un atout majeur en termes de recherches climatiques et écosystémique mais qui vu l’état de guerre totale anti US, anti Israël dans lequel se trouve à la fois la Russie et l’Iran dont les liens ont été nettement renforcés depuis le début de l’attaque occidentale en Ukraine contre la totalité du monde russe, ne peut se confiner à ce seul aspect. On se demanderait d’abord pourquoi l’Iran, pourquoi la Russie ? Ou pourquoi l’Iran qui a déjà à son actif le lancement de deux satellite militaire Nour-1 et Nour 2, mis en orbite en moins d’un an et demi, Nour un à 450 km et Nour 2 à 500 km de la terre devrait il se tourner vers la Russie et pourquoi les Russes l’auraient-ils accepter ?

A la première question des sources iraniennes apportent la réponse suivante :

« L’Iran a déjà réussi à mettre en en placer de satellites de moins de 50 kg en orbite de 500 km d'altitude. Ce pays a ensuite lancé les satellites de 100 kilogrammes en orbite à une altitude de 500 km. Le satellite Khayyam pèse environ 600 kg.  Il convient de rappeler qu'en raison de la grande fiabilité du lanceur Soyouz dans le lancement et la mise en orbite des satellites, de nombreux pays dotés du cycle complet de la technologie spatiale capables de lancer des satellites utilisent également des lanceurs russes. Selon l'annonce de l'Organisation spatiale iranienne, l'infrastructure nécessaire au contrôle et à l'exploitation de ce satellite a été installée sur les bases spatiales appartenant au ministère iranien des Communications et des Technologies de l'Information, et dès le lancement, les données du satellite ont été transmises à de la République islamique d'Iran. « Dans tout pays progressiste, le développement des satellites indigènes est incontournable. La coopération internationale rendra le terrain propice à l’Iran pour exporter son industrie spatiale », annonce l’Agence spatiale iranienne dans un communiqué qui précise que la durée opérationnelle du satellite Khayyam est estimée à 5 ans. »

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En voici déjà plus claires en terme d’explications dans la mesure où l’Iran n’étant pas une puissance spatiale trop ancienne a tout à apprendre aux Russes et ce d’autant plus que ses portes-satellites comme Qassed ou Zoljenah en quoi l’axe US/Israël voit déjà des missiles ICBM passe pour pouvoir transporter des mini satellite. Et si c’est même mini satellite qui expliquait l’intérêt russe pour ce très inattendue coopération spatiale Iran/Russie ? Au fait à en juger les réactions de la presse d’en face, cette coopération n’aurait qu’un aspect militaire lié à la fois à la bataille sans merci que mène la Résistance contre l’axe US/Israël, une bataille que mène la Russie aussi sur une autre échelle. Quel est l’écho de la mise en orbite de Khayyam-1, puisque dixit le ministre iranien de la Communication Iraniens et Russes comptent en lancer une production en chaîne d’ici peu avec en toile de fond Khayyam 3, 4, …. ?

Le journal Yedioth Ahronoth avertissent que le Khayyam fournira à Téhéran la possibilité de surveiller des sites sensibles en Israël :

Le Khayyam, du nom du célèbre savant iranien du XIe siècle, Omar Khayyam, n'est pas le premier satellite iranien que la Russie a envoyé dans l'espace. En 2005, le satellite iranien Sina-1 a été déployé depuis le cosmodrome russe de Plesetsk.Les relations russo-iraniennes s'approfondissent lors de la visite du président russe Vladimir Poutine à Téhéran en juillet. Le lancement d'un satellite iranien dans l'espace par la Russie s'inscrit donc dans le cadre d'une coopération militaire russo-iranienne, dont une partie est également militaire.« Le lancement réussi du satellite dans l'intérêt et sur ordre de l'Iran ouvre la voie à la mise en œuvre de nouveaux projets encore plus importants », a déclaré Yury Borisov, directeur général de l'agence spatiale russe Roscosmos. « Les caméras installées sur ce satellite sont capables de capturer des images de haute précision jusqu'à 1,2 mètre à la surface de la Terre, permettent à l'Iran de surveiller diverses installations », rapporte le site web israélien Intel Times.« Ce satellite peut rendre le Hezbollah plus puissant, toutes les informations de nos centres vitaux et aéroports seront désormais à leur disposition », a affirmé un internaute israélien sur les réseaux sociaux.

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C’est pour la côté iranienne de l’histoire. Et la côté russe ?

« Les Occidentaux craignent que les Russes utilise le Khayyam pour collecter des informations en provenance d'Ukraine, et que ce satellite renforce également capacité de surveillance du renseignement iranien. Les Iraniens insistent sur le fait que ce satellite est uniquement utilisé à des fins de recherche » a réagi Doron Peskin, analyste israélien sur la chaîne Telegram.

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Le site Walla a également réitéré les allégations d'autres médias du régime sioniste : « Téhéran dément tout accès russe aux données de ce satellite et souligne que son activité est à des fins de recherche. »« Une fois ce satellite placé sur orbite, son activité commencera et l'Iran pourra collecter des informations sur tout le Moyen-Orient tout comme les Russes à qui les Iraniens ne refuseraient pas ces informations et qui eux pourront de leur côté mieux s’informer sur les activités de l’OTAN en Ukraine », a poursuivi le site d'information israélien News One.  Et poursuivre : «  Mais on craint surtout que ce satellite Khayyam, bien plus petit que des satellites dont les Russes ont l’habitude de produire ne fasse partie d’un projet irano russe de constellation satellitaire d’autant plus que 16 autres satellites russes ont été lancés en même temps par ce même porte satellite Soyyouz. Outre les craintes de voir les Russes appuyer les Iraniens à fabriquer leur première ICBM, on craint que les Iraniens, spécialistes de fabrications des satellites «léger », « en composite » et « bon marché » n’appuient les Russes à se doter d’un réseau identique à SpaceX et aux StarLink qui dominent en ce moment le ciel de l’Ukraine et de ses voisins de l’OTAN »

Mais ce n’est pas tout : « c’est un second terrain stratégique qui s’ouvre entre Téhéran et Moscou après celui indiqué par le conseiller de Biden, Sullivan et qui concernait les drones ! Selon les autorités ukrainiennes, l’armée russe a déjà fait l’acquisition de 46 UAV iraniens qu’elle utilise sur le champ de bataille et qui sont de type de combat et de ISR. … Et si ces satellites avaient une relation avec les systèmes de navigation de ces drones qu’aussi bien les Iraniens et que les Russes ont l’intérêt à retirer du bouquet de navigation occidental… »

Avouons que la question s’oppose d’emblée alors que des informations en provenance de l’Ukraine font état du carnage des Bayraktar turco otaniens et que Politico d’aujourd’hui confirme le refus US de livrer des drones Gray Eagle aux Ukrainiens par crainte qu’ils ne soient capturés par les Russes via ce procédé de Spoofing que les Iraniens maitrisent à merveille et qui en 2011 déjà leur a permis de capturer un RQ-170 ? … Ce sont les avatars de ces mêmes RQ-170 qui participent déjà aux combats contre l’axe US/OTAN ( Shahed 129 et 191) et curieusement personne n’en rapporté aucun crash.. Après tout les choses commencent à s'aggraver et la série de 7 explosions non loin d'un aérodrome en Crimée n'est pas pour assurer les Russes. Avia affirme que cette série d'explosions a eu lieu alors que les F-16 US rodaient dans le coin. ... et puis c'est un satellite US qui a juste avant l'attaque a filmé le tout : 

"Un avion non identifié a été repéré à 11 kilomètres de l'aérodrome militaire de Novofedorovka, 3,5 heures avant les explosions.En témoignent les images satellites, qui ont réussi à capturer la silhouette d'un avion qui se trouvait au-dessus des eaux de la mer Noire au sud de Novofedorovka. Les images prises par le vaisseau spatial Sentinel-2 indiquent que l'avion se déplaçait à une vitesse assez élevée et se trouvait à basse altitude.


 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV