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Ukraine : Après les drones iraniens, la place aux mini-satellite made in Iran en Russie ?

L'Iran lance le porte-satellite Zoljanah. ©IRNA/Archives

Sur fond du renforcement des relations entre l’Iran et la Russie, les Sionistes s'affolent et ils s'affolent surtout à chaque fois que le CGRI annonce le lancement d'une nouvelle porte-satellite. Le général de division Hajizadeh vient d'en faire une quitte à provoquer encore de l'affolement. Selon le général, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) prévoit de lancer non seulement un mais plusieurs satellites dans l'espace au cours de l'année prochaine dont Qaem et ceci fait peur aux  journalistes de  Jerusalem Post  qui font écho de leur crainte ce lundi 25 juillet : " L'Iran prévoit de lancer un autre satellite dans l'espace et le Corps des gardiens de la Révolution islamique est censé participer à ce projet, ce qui montre que le CGRI envisage de renforcer son rôle dans le programme spatial et d’en prendre le commandement. Le général Amir Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, a annoncé ces programmes dimanche, louant les capacités de drones et de missiles de l'Iran et montrant que les divers programmes iraniens sont liés les uns aux autres. "

Pour n'importe quel habitué des colonnistes sionistes, dès qu'il il y le terme " le CGRI prend le commandement" il y a lieu de s'interroger. Qu'es-ce qu'il y a de si inquiétant à ce que l'Iran lance régulièrement des porte-satellite de petite taille dans l'espace et surtout à ce que le CGRI en prenne les commandes? Lison la suite de l'article : 

" les satellites peuvent être utilisés pour l'identification et les lance-satellites iraniens ont probablement des applications plus larges. L'utilisation de différents types de lanceurs de satellites est importante. L'Iran a développé le porte-satellite Zoljanah ces dernières années et a également utilisé le Safir-2 lors d'un test en 2016.En juin de cette année, poursuit-il, l'Iran a déclaré qu'il se préparait à utiliser la fusée de lancement de satellite à combustible solide Zoljanah, affirmant également avoir tiré trois cargaisons de « recherche » dans l'espace en décembre dernier. A noter que l'Iran a réussi à lancer le satellite Omid en 2009 et le satellite Rasad en 2011." Et le Jerusalem Post de décrire les progrès de l'Iran dans le lancement de satellites dans l'espace comme une menace, affirmant que le programme spatial est utilisé par le CGRI pour la production des missiles et des roquettes plus avancés ainsi que pour le développement d’autres technologies.

Missiles plus avancées? Développer d'autres technologies? Le 26 juin, l’Iran a lancé une fusée à combustible solide et liquide dans l'espace à des fins de recherche. Peu de commentateurs occidentaux se sont focalisé sur Zoljenah ce qui n’était pas le cas des portes-satellites précédentes de l’Iran. Au fait une fois les images diffusées, des détails surprenants ont apparu qui pourraient avoir choqué plus d'un à Tel-Aviv et à Washington. Les images de Zoljenah ont en effet renvoyé au dernier jour de l'un des grands exercices militaire iranien, "Grand Prophète 17" tenu fin décembre 2021. Au cours de la dite  manœuvre l'Iran a révélé pour la première fois la capacité de manœuvrer et de changer la direction de l'ogive détachable de ses missiles balistiques à travers le prototype de  Ghadr, missile balistique d'une portée de 2000 km de portée. 

Le porte-satellite Zoljenah , missile intercontinental "déguisé" de l'Iran?

On sait que la technologie de manœuvre de trajectoire exo-atmosphérique de l'ogive d’un ICBM est réalisée à l'aide de propulseurs à gaz sous pression ou à double carburant liquide, ce qui change la direction du mouvement de l'ogive, et fait que la trajectoire est variable et non prévisible. C’est une capacité qui réduit considérablement le risque pour qu’un missile soit touché par la défense aérienne. L'utilisation de cette technologie, en plus d'augmenter la précision, le guidage et la maniabilité du missile Ghadr dans l'atmosphère, augmente sa pénétration contre la défense antimissile de l'ennemi. La manœuvre des ogives de missiles balistiques de moyenne à haute portée peut être effectuée par deux méthodes de manœuvre hors de l'atmosphère et de vol hypersonique. Or Zoljenah a prouvé que l'Iran s'est définitivement engagée sur la voie d'un ICBM.

Compte tenu des défis des ogives hypersoniques Wave Rider, la méthode de manœuvre hors atmosphère a semblé l'option la plus optimale pour l’Iran qui l'exploite à travers ses testes multiples de porte-(satellite.  Disons qu’à ce jour, le seul pays qui a officiellement dévoilé et utilisé la technologie de manœuvre spatiale est la Russie et le missile balistique intercontinental Topol-MR. Reformulons donc la menace à laquelle fait allusion, paniqué le JP: Après avoir exploité à maximum le secteur balistique et doter l'Iran de mission de 2000 km de portée, l'Iran teste ses missiles intercontinentaux et se préparent à des portées balistiques de plus de 5 000 km. 

Mais il y a plus : car des lancement multiples des portes satellites cela veut dire une capacité trop "iranienne" de fabriquer des " satellites" à moindre coup d'y employer de quoi les rendre rentables et propres à la production en chaîne. Et si l'Iran se mettait maintenant que son CGRI s'est focalisé sur l'espace à doubler Space X et à fabriquer des StarLink version iranienne? Pour le JP  il ne fait m^me pas de doute que l'Iran s'applique dans cette voie d'où cette claire allusion à la Russie et au renforcement des liens irano-russe.

A vrai dire la focalisation de l'Iran sur l'espace pourrait déboucher très exactement sur le m^me coup que l'axe US/Israël vient de subir en Ukraine où arrivent en masse les drones iraniens. Etant un géant de l'espace la Russie ne s'est jamais focalisé sur des "mini satellite" dont l'Iran possède à la fois la technologie et les capacités d'en produire en cascade... Cela relève très exactement de cette logique copiée par l'axe US/OTAN sur le modèle de la Résistance et qui consistance à faire petit et précis au lieu d'en faire grand et balourd. Et dire que la coopération spatiale Iran/Russie pourrait avoir un fond bien caché, celui d'une technologie hypersonique transmise par le concepteur d'Avangard, et Kinzhal  à l'Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV