Début mars dernier, le CGRI a lancé avec succès le satellite Noor 2, toujours avec le lanceur Qassed, et a enregistré cette fois un autre lancement réussi sur une orbite de 500 kilomètres. La localisation réussie de ce satellite en orbite a également été confirmée par des sources iraniennes et étrangères, et en même temps, l’accent a été mis sur la mission de reconnaissance du satellite Noor 2.
Mais c'est justement ces derniers jours que des images de ce grand succès technique et de renseignement ont été diffusées pour la première fois. Le ministre des Communications et des Technologies de l'information a publié pour la première fois sur sa page Instagram des images fournies par le satellite Noor 2 de la Force aérospatiale du CGRI, qui ont été prises à partir de deux points (Marvdasht dans la province de Fars et Khormoj dans la province de Bouchehr). Dans la phase suivante, des images de meilleure qualité ont été publiées à partir de la cinquième flotte de la marine américaine à Bahreïn.
Les estimations des images de qualité publiées par la base navale américaine de Bahreïn montrent que le satellite iranien Noor 2 peut produire des images de haute qualité à 10 mètres. Notez que plus le nombre est bas, meilleure est la qualité de l'image. Et aujourd'hui, dans le monde, par exemple, certaines sociétés commerciales vendent également des images de qualité 30 cm, et les pays dotés de technologies spéciales ont spécifiquement des images de bien meilleure qualité.
Bien sûr, avec les capacités techniques qui existent dans le domaine du traitement d'images par le biais d'outils informatiques, la même image préparée par le satellite du CGRI peut également augmenter la qualité et fournir plus d'informations et de détails.
La question qui se pose maintenant est de savoir pourquoi tant d'efforts et de dépenses sont nécessaires. Ces images de 10 mètres seront-elles utiles pour notre pays ?
Pourquoi l'imagerie satellitaire locale est-elle un besoin important ?
En ce qui concerne les images satellites, il faut dire qu'aujourd'hui cette fonctionnalité est un besoin important non seulement dans les domaines de renseignement, d'armée et de sécurité, mais aussi dans les domaines civils telles que l'agriculture et la surveillance des changements environnementaux, etc. L’Iran fait l’objet depuis de nombreuses années des sanctions les plus sévères dans divers domaines, et il est impossible pour nous d'acheter de telles images, surtout en haute qualité et depuis certains endroits spécifiques.
Supposons qu'en raison des agissements et des actions suspectes de diverses unités extrarégionales, les forces armées iraniennes doivent vérifier la situation de la base militaire américaine à Bahreïn 24 heures sur 24, au moins une fois par jour. Bien sûr, en ce qui concerne les vendeurs commerciaux d'images satellites, qui sont pour la plupart des Occidentaux, soit on se heurte contre une porte fermée, soit il est fort possible que les données et informations soient falsifiées et sabotées.
Bien sûr, toutes ces conditions sont liées au temps de paix, et à un moment où il existe une possibilité de menace pratique (par exemple, de la période de la guerre imposée à l'attaque de la base d'Aïn al-Asad), indubitablement certains accès limités seront plus contrôlés et même déconnectés.
Avec cette introduction sur l'importance de l'imagerie satellitaire, nous devons jeter un coup d’œil sur le satellite Noor 2 du CGRI.
Premièrement, le CGRI a prouvé pour la première fois avec des preuves indiscutables que la capacité de photographier l'espace depuis l'Iran a été opérationnalisée et, selon les experts, les yeux de l'Iran se sont ouverts sur l'espace.
A peine un an après que le commandant en chef américain s’est moqué du premier satellite du CGRI, les images satellites de la base du CGRI depuis Bahreïn sont maintenant comme une douche froide pour les Américains.
Mais une autre question importante est de savoir si la même capacité d'images à 10 mètres profitera au pays, en particulier dans le domaine militaire ? La réponse est oui. Si nous regardons attentivement les images, nous voyons que dans les grandes structures, telles que les dépôts pétroliers, les hangars, etc., elles sont complètement observables, et l'emplacement de ces bâtiments, qui est nécessaire au développement d'une base militaire, sera parfaitement identifiable. Les coordonnées de ces grandes structures peuvent également être facilement extraites et peuvent considérablement enrichir la « banque de coordonnées cibles », en particulier pour les forces de missiles et de drones du pays.
Plus important encore, les images liées aux agissements, à l'emplacement, à l'entrée et à la sortie des grands navires peuvent parfaitement être observées sur ces images.
La question du suivi et de la surveillance des mouvements des porte-avions ou des navires transportant des Marines américains a toujours été l'une des questions les plus importantes pour les forces armées iraniennes dans les régions du sud du pays. Chose importante qui, à ce jour, a été réalisée par des vedettes rapides, des avions de la série P-3 et bien sûr des drones, et maintenant, avec l'ajout de la puissance satellitaire, cela peut être fait à l'échelle mondiale et avec beaucoup plus de sécurité.
Un autre point important qui mérite réflexion est que le CGRI n'a réussi à placer le satellite en orbite terrestre qu'à son deuxième lancement, et bien sûr, il a également pu fournir des images appropriées. De toute évidence, les antécédents de l'activation, de la conception et de la construction de satellites par la Force aérospatiale du CGRI n'atteignent même pas une décennie, et maintenant l’Iran a accédé à un niveau de stabilisation technique et scientifique dans le domaine des images satellites de qualité à 10 mètres.
La bonne nouvelle c’est que le secteur privé et le secteur de la base de connaissances du pays ont également commencé le développement et la construction d'un satellite d'imagerie de 1 mètre. Il faut attendre et voir combien de temps il faudra pour lancer une nouvelle génération de satellites d'imagerie iraniens avec la coopération de la Force aérospatiale du CGRI et les sociétés de la connaissance.
