C’était bien avant ce « Non » retentissant jeté à la figure de l’Israélien Hochstein : ce mardi en effet, juste avant que le pseudo émissaire ne finisse pas par quitter la table des négociations avec les autorités libanaises, ayant toujours à l’esprit les images de la toute dernière vidéo « de propagande » du Hezbollah où la Résistance a surpris le monde entier en laissant entendre par images de missile anti navire thermique ou optique interposés et braqués sur Israël que Karish et au-delà de Karish, il les pulvérisera non pas à coup de drones qui laissent à la cible ; rien qu’à en juger l’exemple d’Aramco, quelque pourcentage de chance pour survivre mais à l’aide des déluges balistiques de façon à ce que le flux de gaz , intra ou extra israélien cesse pour de bon, le duo US/Israël a mené un exercice naval conjoint en mer Rouge. L’objectif ? ne pas perdre la face face à Ansarallah tout en se voulant alarmant en Méditerranée :
Le PM avait dit : « Nous avons le dernier mot sur le détroit de Bab al-Mandeb pour sauvegarder l'identité arabe de la mer Rouge et cela, malgré la conspiration américaine visant à en faire un lac sioniste ». Mais l’agissement avait aussi un autre message à faire passer et cette fois en direction de l’Iran dont Gantz avait dénoncé » la « présence militaire permanente » en Mer Rouge où « sa marine a l’air de préparer quelque chose :
De quoi a eu peur Hochstein ? Disons qu’avant la mise en ligne de la fameuse vidéo avec les coordonnées exactes des sites gaziers offshore sionistes, l’Américain ne semblait pas avoir bien saisi la gravité de la situation. Au fait deux équations établies en dix jours plus des missiles antinavires flaireurs et anti radars ciblant Léviathan, Haïfa ou Karish, cela fait trop pour pouvoir rester indifférent. La première équation de Nasrallah a été annoncée il y a quelques semaines, équation qui mettait en garde les sionistes contre la poursuite de leur agression dans la zone maritime contestée avec le Liban et disait : Enregistrez cette équation « Karish » et après « Karish » puis après « Karish ». "Nous surveillons tous les champs pétrolifères, puits et plates-formes le long de la frontière palestinienne."
Que signifiait cette équation ? Si les actions provocatrices du régime sioniste se poursuivent dans la zone contestée, les sionistes recevront leur réponse non pas en mer ou autour de son champ d'opérations, mais aussi à travers toute la Palestine occupée.
Ce fut là que le Hezbollah a envoyé 3 drones de reconnaissance dans l'espace aérien de Karish au dessus des plates-formes gazières qui l'entourent sans que l’entité puisse y donner la moindre réponse. Mais ce n’était pas tout : Quelques jours plus tard Nasrallah a lancé son seconde équation et tout en réitérant ses avertissements à l'Amérique et à Israël a affirmé : « si le Liban ne peut pas faire valoir son droit, Israël ne sera pas autorisé à extraire de l'énergie de quelque manière que ce soit et où que ce soit ». Et là Nasrallah a pour la première fois fixé un délai quitte à donner une dernière chance aux sionistes, à l’orée de septembre où le Hezbollah projette de commencer l’exploration et où il ne veut plus voir à Karish l’entité sioniste. Depuis 24 heures Hochstein comprend bien ce que tout ceci veut dire. On ne sait pas très exactement comment mais on dirait que les images de la vidéo, trop parlantes, en soi, lui auraient rappelé quelque chose du déjà-vu, en mer Rouge, lui ôtant de facto toute envie de vaudeville.