Des agences d’information font état de très violentes explosions à al-Chaddadi, base illégale US à Hassaké où les Yankees disposent des unités d’hélicoptère et où ils viennent de déployer les avions de combat. Pareillement, les sources sionistes ont affirmé jeudi qu’une réunion d’officiers syriens, iraniens et russes aurait décidé de remettre le contrôle des batteries de DCA S-300 et S-400 à l’armée syrienne ou ce qui veut dire de reconnaître à l’état syrien l’usage souverain de ce puissant DCA contre Israël dont le tout dernier raid contre le sud de Damas à savoir l’aéroport de Mezzeh a fait cinq morts. Ajoutons à ceci les attaques violentes de l’armée syrienne contre les positions de l’occupation turque dans le nord occupation dont le MAE a affirmé jeudi dans une curieuse sortie « être prêt à protéger l’état syrien contre les terroristes » alors que jusqu’ici le discours turc était émaillé de menace anti-Syrie. Plus au sud à Deraa où les terroristes pro-Israël continue à agir l’armée syrienne a intensifié ses opérations. Les contours de l’ultime bataille sont-ils en train de se préciser ? Les exercices de quelque 900 soldats yankees pourront retarder cette perspective ?
La coalition dirigée par les États-Unis et ses mercenaires du groupe terroriste Maghawir al-Thawra, ont organisé un autre exercice conjoint de tir réel dans sa base située dans la région d’al-Tanf, dans le sud-est de la Syrie, a-t-on appris du site web South Front.
Le 28 juillet, le groupe terroriste Maghaweir Al-Thawrah soutenu par les États-Unis a mis en ligne une vidéo de ce qu’il a appelé un « exercice d’entraînement de routine », qui a vu ses combattants tirer des mitrailleuses lourdes, des grenades propulsées par missile et des mortiers côte à côte avec les effectifs de la coalition américaine.
La Force opérationnelle interarmées combinée de la coalition dirigée par les États-Unis a renouvelé, sur son compte Twitter, son engagement envers la mission à al-Tanf.
« Les forces de la coalition restent engagées dans la mission de conseil et d’assistance, permettant à nos forces partenaires de maintenir le groupe terroriste Daech vaincu et d’assurer la sûreté et la sécurité dans la région », indique le communiqué.
Environ 200 militaires américains et quelque 300 terroristes, affiliés au groupe terroriste Maghaweir Al-Thawrah sont habituellement présents à la base, qui a été créée en 2016. La coalition dirigée par les États-Unis maintient une zone d’exclusion aérienne de 55 kilomètres autour de la base illégale d’al-Tanf.
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À la mi-juillet, le commandant du commandement central américain, le général Michael « Erik » Kurilla, a effectué une visite surprise à al-Tanf, où il a rencontré des chefs de guerre du groupe terroriste Maghaweir Al-Thawrah. Au cours de la visite, Kurilla a inspecté un complexe ciblé par les forces aérospatiales russes en juin.
La coalition dirigée par les États-Unis et ses mercenaires n’ont rien fait pour faire face à Daech à al-Tanf. Récemment, la Russie et la Syrie ont accusé la coalition d’abriter et d’entraîner des terroristes dans la zone de 55 kilomètres de la base.
Mais ce genre d'exercices n'a pas servi à protéger les yankee:
Mercredi, 27 juillet l’agence de presse russe Sputnik a rapporté que de violentes explosions ont secoué une base de l’armée américaine dans les champs pétrolifères de Jibsa, dans l’est de la Syrie.
L’agence a cité des sources bien informées disant que de fortes explosions ont retenti dans la campagne du nord-ouest de la ville pétrolière d’al-Chaddadi, où abrite la plus grande base américaine dans le gouvernorat de Hassaké.
Simultanément des hélicoptères de combat de la coalition américaine qui ont décollé la base d’al-Chaddadi, ont survolé la région et commencé à tirer des missiles éclairants au milieu d’informations selon lesquelles des missiles avaient été tirés sur la base.
Pour mémoire, deux missiles ont touché le mardi 17 mai de l’année en cours la base précitée.
Ces deux missiles ont également frappé les alentours de la base des troupes américaines dans le champ pétrolier de Jibsa au nord-est de la Syrie, et simultanément, le bruit d’une explosion a retenti la zone.
Aucun rapport n’a été filtré sur le dégât et le nombre de victimes de cette attaque.
Cette attaque contre les positions US intervient alors qu'on sait que les bases illégales US en Syrie servent entre autres à protéger l'entité sioniste.
Cités par des médias arabes un site web israélien a prétendu que des commandants syriens, russes et iraniens avaient tenu une réunion à Damas, capitale syrienne au cours de laquelle les Russes se sont dits disposés à remettre à l’armée syrienne les systèmes de missiles sol-air à longue portée S-300 et S-400.
Les Russes ont promis de mettre à la disposition de l’armée syrienne les systèmes de défense S-300 et S-400 », lit-on sur le site web israélien, Intel News.
« Lors de la réunion, les généraux russes ont annoncé qu’ils étaient prêts à fournir aux Syriens des armes avancées, notamment les systèmes de défense S-300 et S-400, afin de perturber les attaques aériennes d’Israël contre la Syrie », a-t-on appris de la même source.
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Le rapport indique également que les Russes ont été critiqués par leurs deux alliés dans le passé pour ne pas avoir mis en opération leurs systèmes de défense contre les attaques d’Israël contre la Syrie.
La bataille du ciel s’annonce dure entre l'axe US-Israël d’une part et la Syrie et ses alliés d’une autre.