C'est le festival de drones de la Résistance dans le ciel du Moyen Orient! Presque simultanément au premier assaut aux drones ce 2 juillet du Hezbollah contre la plateforme de forage occupé de Karish, assaut non pas à coup de drone kamikaze ou de combat mais à coup de UAV de reconnaissance car il s'est agi dixit le communiqué du Hezbollah d'un avertissement pour l'heure, assaut qui fait dire tout à l'heure à Amir Bohbot, le chroniqueur sioniste que le jeu de Karish ne vaut peut-être pas la chandelle dans la mesure où il faut des missiles intercepteurs de Barak de plusieurs milliers de dollars des F-16 dont chaque décollage coûte autant, les agences ont fait état en Syrie d'une double interception et d'abattage de Bayraktar, drone emblématique otaniste du Sultan qui depuis son oui mitigé à l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN a redéployé ses unités à Tall Rafaat et s'est m^me payé le luxe de prendre pour cible les positions de l'armée syrienne à Raqa et à Alep.
De la DCA syrienne qui a fait descendre tout à l'heure à Tall Raffat deux Bayraktar après qu'ils eurent blessés deux effectifs de l'armée syrienne on ne sait pas grande chose mais il pourrait effectivement s'agir de ces pièces iraniennes dites Khordad -3 dont le déploiement avait été déjà apporté en Syrie orientale et ce dans l'objectif de préparer le pays à une royale bataille aérienne et balistique contre une entité sioniste qui, dépité par les capacités d’interception de la DCA intégrée syrienne en est à renoncer à ses missiles d croisière et à faire appel aux missiles hypersonique, la deuxième frappe à "Rampage" ayant eu lieu ce samedi 2 juillet à l'aube contre le sud de Tartous. De concert avec Israël, l'Armée nationale syrienne (SNA) soutenue par la Turquie a déployé ce 2 juillet d'importants renforts le long de la ligne de front avec la ville de Tal Rafaat dans la campagne nord d'Alep en Syrie, qui est détenue par les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes. Les renforts avaient été amenés de la ville d'Azaz, située à quelques kilomètres au nord de Tal Rafaat.
Les renforts comprenaient des dizaines de mitrailleuses lourdes montées sur camion, des véhicules blindés, plusieurs lance-roquettes et des centaines de terroristes plus évidemment des unités de drones dont les fameux Bayraktar. L'armée turque et ses mandataires, unifiés au sein de la SNA, disent se préparer depuis mai à une nouvelle opération dans le nord de la Syrie pour offrir sur un plateau d'argent une zone "no fly" de 30 km de profondeurs aux Américains et Otaniens sans toutefois oser jusqu'ici d'aller au delà d'agissements sporadiques à l'artillerie, l’étau Russie-Résistance se resserrant autour d'eux et de leurs mercenaire.
Le 2 juillet, le ministère turc de la Défense nationale a annoncé que deux agents de sécurité avaient été tués. Or avec la frappe aux roquettes d'aujourd'hui troisième en l'espace d'une semaine que le groupe pro Résistance Ahrar al Sinjar ne tardera pas à revendiquer, le bilan des pertes du Sultan s'alourdira encore. Mais en Irak le gros de l'actualité de ce dimanche a tourné non pas autour de la Turquie et de son équipée militaire dans le nord où elle a avancé à 300 km de profondeur à l'intérieur du pays et ce, dans le stricte objectif de créer une route énergétique sûre pour Américains Otaniens et Israéliens qui pompent le pétrole du nord de l'Irak mais par ces sirènes d'alarme qui ont retenti à "Victory", base US à l’intérieur de l'aéroport de Bagdad là encore à l'approche des drones hostiles.
Mais que faut-il comprendre à travers ces raids aux drones conjuguées qui du Liban à l'Irak en passant par la Syrie se déroulent de façon simultanée? Des experts proches de la Résistance y voient la réalisation d'un effort entamé depuis 2019 date à laquelle le premier essaim de drones de toute l'histoire est sorti du QG d'Ansarallah pour s'abattre sur Aramco? La Résistance a réussi à mettre au point une armée de l'air asymétrique capables de mener des opérations essaimées très peu espacées de le temps pour dire quasi synchrone. Ainsi les trois opérations de ce dimanche en Irak, en Syrie et en Méditerranée orientale contre Israël se convergent vers un et seul objectif, l'émergence d'une Armée de l'air asymétrique contre quoi aucune DCA intégrée US/Israël ne saura résister, une armée de l'air composée de centaines voire des milliers de drones, capable de décoller simultanément des bases d’attaches interconnectés qui pourraient être situés au Liban, en Syrie, à Gaza, en Irak et en Iran!
De quoi se compose ce kit miracle?
Un équipement d’alerte radar adapté au drone qui est dispositif ayant la capacité de détecter et de perturber les radars de surveillance aérienne et montés sur une variété de drones, d’hélicoptères et d’avions de combat. Il est conçu pour contrer tout genre de menace provenant des radars de surveillance et de guidage de l’ennemi ; le système d’alerte laser sur drone qui détecte les émissions lasers des systèmes d’armes à guidage laser et les menaces aéroportées. Il lance des alertes contre les systèmes de défense aérienne à courte portée de l’ennemi.
Il a aussi la capacité d’envoyer des alertes à la station de contrôle et de guidage au sol ; Ranech-1 ou un moteur Micro Jet utilisé dans les drones compatible avec une variété de carburants et qui permet d’augmenter la durée de vol des drones en opération ; TIAM 1400 ou un système d’autodéfense UAV qui a la capacité de détecter et d’identifier les radars de surveillance et de guidage de l’ennemi et dispose de bandes de fréquences ayant la capacité de détecter divers types de signaux radar de surveillance aérienne et de transmettre intelligemment le signal reçu au perturbateur afin de le contrer ; et surtout un système de vol collectif, et en réseau basé sur l’intelligence artificielle et composé d’un drone qui est en tête de la formation (le leader), suivi d’autres drones (les équipiers) et d’une station située au sol qui a la capacité d’émettre des commandes aux drones de suivi pour effectuer des opérations instantanées ou programmées. Il peut également identifier, surveiller et détruire les cibles ennemies au sol ou en vol. La portée opérationnelle et la durée de vol élevée, la capacité de mettre en réseau plusieurs drones (3 ou plus) comptent parmi les caractéristiques du « vol collectif ».
Et the last but not the least, Taha 1400, un dispositif perturbateur de radars de surveillance aérienne de l’ennemi embarqué sur le drone. Et qui utilise des antennes directionnelles, et couvre intelligemment une large zone d’opération et maintient la sécurité de vol de divers drones dans la zone ennemie. De plus, le poids léger du système à basse tension et sa capacité d’installation rapide et facile sont les points forts de Taha 1400. Ce centre de commandement d’une Armée de l’air asymétrique dispose aussi d’un système de perturbation optimisé au sol : ce système aveugle les récepteurs et les radars des objets volants tels que les drones et les systèmes télécommandés et assure la sécurité des frontières aériennes. Son déploiement rapide dans tous les champs de bataille, sa capacité de perturber la plupart des bandes de fréquences comptent parmi les caractéristiques de ce système autonome et intelligent.
Alors la DCA intégrée, une simple idée alors que l'armée de l'air asymétrique de la Résistance vient de prendre corps?! .. bonjours les dégâts..