Pour avoir été le premier signataire de l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran à avoir retiré Total des projets d’investissement dans le secteur pétro gazier iranien, la France de Macron a étonné cette nuit plus d’un en Iran quand il a plaidé sans aucune forme de procès en faveur d’un retour de l’Iran sur le marché du pétrole ; l’Elysée dit désormais : les dirigeants britannique, français, allemand et américain sont censés se réunir mardi 28 juin, en marge du sommet du G7, pour faire des concertations sur l’accord de 2015 ainsi que sur l’exportation du pétrole iranien. La France demande à ce que le pétrole iranien et vénézuélien regagne le marché et qu’un mécanisme soit élaboré pour que l’Europe ne soit pas uniquement alimentée en gaz russe et que ce mécanisme soit autant que possible élargi pour qu’il y ait trop de gaz et pétrole irano vénézuélien à être injecté au marché … ce qui devrait en principe jouer à la pompe et faire baisser les cours de l’essence qui sont très fortement augmenté ces derniers mois du fait des sanctions anti Russie. »
Décidément, si Paris en est à argumenter en faveur d’un retour inconditionnel du pétrole iranien sur le marché, quitte à désavouer et l’Amérique et l’Europe qui depuis 2018 date du retrait américain du PGAC en ont fait voir de toutes les couleurs à la nation iranienne pour la mettre au pas c’est que les sanctions énergétiques contre la Russie et toutes les mesures entreprises dans sa foulée y compris cet accord que l’UE vient de signer avec l’entité sioniste et qui stipule sur le dos de la Palestine, du Liban et de la Syrie de faire gagner des milliards de dollars à Israël par gaz égyptien interposé transit vers l’Europe au nom d’Israël, ont échouer et qu’il n’y aurait vraiment pas aucune autre solution que d’aller frapper à la porte de l’Iran. Car que soi-disant en passant le gaz volé d’Israël est mille fois rien face à l’océan gazier ide l’Iran qui possède le premier plus grand gisement gazier du monde Pars sud le quel est justement partagé avec le Qatar.
Avouons-le que le choix de Doha est loin d’être anodine. En renonçant à pousser pour que la « réunion » indirecte US/Iran ait lieu à Vienne, Borrell l’Européen a certes enterré le rôle de l’Europe dans ce dossier, y ayant même passé un éponge dessus n’empêche que Doha, le gazifière, hôte des pourparlers impliquant l’Iran, le gazifière cela équivaut à un scénario « une pierre deux coup/ Certes l’émir Tamim fait partie de rares dirigeants golfiens à s’être lié à l’Iran malgré les Américains et à aller si loin dans ses rapports avec Téhéran qu’il souhaiterait même rallier le corridor nord sud Russie-Iran Inde via un tunnel sous-marin reliant son territoire aux côtes iraniennes mais le fait que le Qatar partage avec l’Iran le méga champ gazier pars sud est un fait qui aurait été sans douté entré en ligne de compte des Otaniens quand soudain ils ont décidé d’envoyer Borrell à Téhéran puisque l’arrivée des HIMARS de Harpoon à l’Ukraine ainsi que la mobilisation de 300 000 soldats otaniens n’augurent rien de bon pour l’Europe signifiant que le maître américain veut encore faire couler plus de sang.
Mais l’autodénigrement n’en reste pas en Europe : pour arracher un accord à l’Iran qui en quelques semaines à signé deux pactes stratégique avec la Russie et la Chine ainsi qu’avec la majorité des pays de l’OSC et du plan de sécurité collective à qui il propose même une monnaie unique l’Amérique aussi a dû se rendre à Canossa. Et comment ? Robert Malley qui meurt depuis un an d’envie de rencontrer ne serait-ce qu’une seule fois le négociateur iranien, Bagheri en tête-àtête ne le dira pas mais on sait quel genre de sacrifice ce Sionistes a commis pour arriver à Doha. Car ce pétard mouillé qu’est OTAN anti Iran » où devraient prendre part Israël et certains pays arabes ne seraient qu’une camisole de force imposé au chien enragé qu’Israël. Voici comment DEBKAfile, site proche du renseignement de l’armée sioniste le reconnait :
Et d'ajouter : « L'administration Biden tient au projet de coordination aérienne régionale compte tenu des frappes aériennes de l'Iran contre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, suivies l'année dernière par une paire de drones armés que l'armée de l'air américaine a interceptés au-dessus de l'Irak en route vers Israël. Le ministre de la Défense, Benny Gantz, a tenté cette semaine de donner un élan au programme lorsqu'il a insisté sur le fait que le commandement aérien conjoint des États-Unis, des alliés arabes et d'Israël avait déjà déjoué les attaques iraniennes. Mais c’est dans la mesure où le ralliement d’Israël au CentCom et son retrait d’EuCom place sous la supervision US toute éventuelle action israélienne contre l’Iran. Au mieux, le projet est un travail en cours, disent les sources militaires de DEBKA. La conception de l'administration Biden de sa structure de commandement est un obstacle. Tout en poussant d'une main les liens militaires entre Tsahal et les forces armées arabes de l'autre, Washington veut empêcher Israël d'effectuer des opérations en solo contre le programme nucléaire iranien. La contrainte de synchroniser les opérations avec le nouveau commandement allié est un handicap malvenu pour Tsahal. »
Alors un auto désaveu US avant l’étape de Doha ? visiblement …
Reste une question de taille : l’axe US/OTAN est-il désormais prêt à reconnaître une bombe nucléaire iranienne en échange des contrats du pétrole et du gaz à signer avec l’Iran, de préférence à Pars sud ? Avouons que c’est la seule réserve de gaz au monde à pouvoir remplacer le géant russe en Europe… la réponse est quasi claire : l’Iran vient de déposer sa candidature auprès des BRICS car une chose est sûre : avec ou sans le feu vert US l’Iran est déjà un Etat au seuil du nucléaire..