Mais qu’est-ce qui se passe au sein du camp pro-Israël pour qu’il dise et fasse tout et son contraire en l’espace d’à peine quelques heures ?! Alors même que le Wall Street Journal de ce samedi levait malicieusement un coin de voile sur une « réunion » dite « secrète » tenue en mars dernier à Charam al-Cheikh où auraient pris part aux côtés des commandants du CentCom, non seulement des hauts officiers sionistes mais encore leurs paires venus d'Arabie saoudite, du Qatar, de Jordanie, d'Égypte, des Émirats arabes unis et de Bahreïn, et ce, pour décider comment accoucher d’un bouclier « intégré » anti- Résistance, réunion qui dixit toujours le journal aurait même débouché sur un accord de principe sur « les procédures de « notification rapide » des « menaces aériennes », quitte à remplacer le téléphone et l’ordi actuellement à la mode par une « base de partage de données numériques à haut débit » calqué sur le modèle américain, bien que, cela fait déjà des décennies que les Américains font la même chose depuis leur base aérienne al-Udeid au Qatar sans pour autant pouvoir jusqu’ici convaincre leurs sbires d’un tel partage numérisé tant est grand la crainte des trahisons mutuelles, la presse israélienne de ce dimanche rame à contre-sens :
Certes les Américains avaient exigé que la presse sioniste mette l’accent sur le fait qu’à cette « hypothétique » guerre, « l’armée américaine ne participera pas directement et, n’empêche que tout le monde a cru y voir le premier pas franchi dans le sens d’une OTAN anti-Résistance avec en son cœur une « DCA intégrée ». Autre signe curieux d’un retournement de la veste : ce lundi matin, il y a sa Majesté Abdallah II qui se réveille soudain en pensant à la Palestine et au fait que « pour la Jordanie, la cause palestinienne est la priorité de toutes les priorités ».
Et pourtant on a cru comprendre via un entretien royal accordé ce vendredi, que le monarque made in british mourrait d’en découdre avec la Résistance dans le cadre ‘d’une OTAN moyen-orientale » qu’il serait « le premier à défendre » puisque la Jordanie « est une vieille satellite d’alliance atlantique qu’elle a servi ces 20 dernières années contre les peuples de la région de l’Afghanistan à l’Iran en passant par la Libye et le Yémen. Mais en termes d’étonnant virage, Sa Majesté n’atteint même pas les chevilles de l’entité dont le dit Parlement en bloquant ce dimanche le retour de tout colon ayant un casier judiciaire à la tête du gouvernement, à sous-entendre Netanyahu le pro-Russe, sacre le gourou Lapid en lieu et place du gourou Bennett, un Lapid qui par « Israël National News » interposé annonce ‘qu’il changerait de fond en comble la politique « iranienne » de ses prédécesseurs à la lumière « des pressions » qu’il subis « de la part des milieux militaires israéliens » ou ce qui revient au même qu’il baissera son froc face à l’Iran.
Mais qu’est ce qui a changé en l’espace de 48 heures au Moyen-Orient pour que les « faucons » de samedi deviennent les « colombes » de dimanche ?
Certains diraient qu’à Haïfa, le port de tous les rêves gaziers du nain israélien pour devenir un géant gazier européen de stature de Poutine, l’histoire de mystérieux incendies qui ont commencé il y a deux mois à frapper d’abord des usines et des ateliers, puis des raffineries et pipelines et ensuite des dortoirs de soldats tend à prendre une fâcheuse tournure et que le dernier feu en date, daté justement de cette nuit de samedi à dimanche 26 juin a littéralement frappé le logistique d’un aérodrome, Bar Yehuda et que l’entité a peur que la pyro-Saga, qui est tout sauf un effet de hasard, n’atteigne le offshore, perspective qu’une OTAN anti-Résistance pourrait accélérer.
Cette crainte est d’autant plus réelle que les généraux sionistes viennent de reconnaître que face aux Yakont C802 ou encore ses KH-55 du Hezbollah tous braqués sur Léviathan et Haïfa, la marine d'Israël toutes les composantes confondues, ne dispose que de 15 corvettes lance-missiles, dont 4 Sa’ar 6 en phase d’optimisation le reste étant des Sa'ar 4 et 5 vieux de 30 ans. Sur cette base, ces officiers remarquent qu’en cas de guerre totale contre laquelle l’OTAN anti-Résistance est censée être forgée, « Israël n’a d’autres choix que d’engager une partie de son armée de l’air » ou autrement dit sortir ses F-14, ses F-15 du champ de la bataille anti-missile sol-sol pour les engager sur l’arène de la guerre anti-missile côte-mer « voir anti-navire dans la mesure où les missiles KH-55 "iranisés" du Hezbollah appelés « Soumar » ont non seulement une portée de 1400 km au moins mais encore la capacité d’être tiré à partir des navires ! Or l’aveu des officiers israéliens renvoie droit à ce qui constitue la raison d’être une OTAN moyen-orientale à savoir l’incapacité de l’axe US/Israël à se défendre contre des déluges de missiles et de drones faute de radars d’alertes précoce et de DCA décents et partant l’obligation à s’appuyer sur l’armée de l’air.
Et si c’était là la clé expliquant le virage du camp d’en face ?
Depuis 48 heures justement, une terrible vidéo fait le tour des réseaux sociaux sur quoi fait l'impasse la presse sioniste désormais partisane d’une révision de la politique « iranienne » d’Israël !
Avia. pro, site proche de la défense russe écrit : « Une récente tentative de l'armée israélienne de démontrer la capacité de leurs avions de combat de 5e génération, F-35 Adir qu’elle dit avoir optimisé par rapport au modèle américain à frapper des cibles au sol a lamentablement échoué lors d’un exercice aérien auquel assistaient Bennent et les commandants de l’armée de l’air. Il s'est avéré que deux chasseurs F-35 de l'armée de l'air israélienne étaient censés toucher une cible au sol sous la forme d'un canon d'artillerie remorqué et d'un tracteur militaire, mais aucun des deux avions n'a pu les frapper avec succès. A en juger par les lieux d'impact, ni le canon ni le camion n'ont subi de dommages critiques. Le Premier ministre israélien Bennett et la direction des Forces de défense israéliennes (FDI) ont personnellement observé les frappes, cependant, ces dernières n'ont dû être surprises que de manière négative - le premier avion a raté sa cible d'environ 5 à 6 mètres, tandis que les munitions, tirées par le deuxième chasseur F-35 ne sont même pas entrées dans le cadre de l'opérateur qui tirait - un échec, selon diverses estimations, pourrait atteindre 8 à 10 mètres. »
Une marge d’erreur de huit à 10 mètres ?! C’est le choc puissance 1000 quand on est Israël et qu’on ne cesse de prétendre vouloir raser Iran, Irak, Liban, Syrie, Gaza… à coup de F-35 furtif et qu’on rate si terriblement le coup. Visiblement le F-35 Adir continue de connaître comme le modèle US des problèmes liés à son armement et à ses capteurs avec le plus sérieux d’entre eux qui concerne l’EOTS (Electro-Optical Targeting System), positionné sous le nez, et qui sert à la fois de désignateur laser et d’IRST (Infra-Red Search and Track) et qui dans la vidéo installé qu’il est à demeure, interdit la conduite correcte de missions air-sol. Que peut-on en conclure ? L’EOTS ne permet pas de désigner une cible en mouvement à une arme guidée par laser. Alors le F‑35 Adir peut-il réellement joué le rôle de la DCA face aux missiles antinavires ou sol-sol de la Résistance ? Non seulement les « dindes volantes » sionistes ne sont pas aptes aux missions CAS (Close Air Support), mais encore, même leurs scénarios de ce qui fait perdre largement la flexibilité tactique mais encore leurs missions sont également rendues plus complexes, à titre de A2/AD forçant à déployer des appareils non furtifs.
Mais ce n’est pas tout car aux images des F-35 Adir qui loupent si grossièrement leur coup s’oppose d’autres sur quoi les architectes de l’OTAN anti-Résistance ne cessent de revenir depuis déjà un bon bout de temps : il s’agit d’image tournée à l’occasion de l’exercice Grand prophète 14 de juillet 2020 où l’Iran a dévoilé pour la première fois au monde un « missile balistique antiradar », ARM dont la fonction consiste à frapper la DCA. On connaît à l’époque le missile Hormoz 1 iranien d’une portée de 300 Km pour son succès à abattre un conteneur de 20 pieds de haut. Le missile balistique anti-rayonnement Hormoz-1, une fois tiré se dirige à l'aide du système de guidage combiné. Il utilise d'abord son système de navigation inertielle pour continuer jusqu'à sa plage cible, puis utilise un détecteur d’onde radar et frappe exactement là où le rayonnement radar est émis.
Mais à l’occasion de l’exercice Grand Prophète 14, le nouveau missile anti-aérien a ciblé un radar AN / TPY-2 reconstitué avec le même signal et les mêmes rayonnements.
L'analyse des images publiées à l’époque montre que ce missile dispose d’une vitesse hypersonique (supérieure à Mach 5) au moment de l'impact dû à la fonte du Radom (pointe) de l'ogive, qui le rend impossible à intercepter pour les meilleurs DCA US/Israël. Alors une DCA intégrée anti-Résistance « régionale », qui inclurait outre Israël, la Jordanie, l'Egypte, les Emirats, l'Arabie, Bahreïn voire l'Iran par l'intermédiaire des bases US que sont Harir et Aïn al-Asad ? Entre un F-35 Adir avec une marge d’erreur de 10 mètres quand il arrive à larguer correctement sa charge et un missile anti-radar de la Résistance iranienne frappant de plein fouet un radar THAAD, n’importe quel observateur conseillerait au camps US/Israël d’arrêter de croire au Père Noël ….
