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Aérodrome de Bar Yehuda cible d'explosions et d'incendies

Un complexe industriel en feu à Haïfa, en Palestine occupée, le 26 juin 2022. (Capture d'écran/Kan)

Ca y est, cette fois c'est la bonne : tout au long de ces deux derniers mois où le quotidien des Sionistes est conjugué par le "feu", où des méga incendie frappent bases militaires, aéroports, ports, raffineries, pipelines, usines de substance classifiée pour ne pas parler de terminus de bus, de camions citernes bourrés d'essence,  jamais ces incendies n'ont été accompagné d'explosions. De Haïfa au Nord au Néguev au sud en passant par le centre, les feux, impressionnants, ravageurs partent, sans raison apparentent, se propagent et laisse derrière eux une grosse interrogation.  Voici une "tradition" qui vient d'être rompue. il y a quelques heures, plusieurs plats industriels situés à Haïfa sont parti en fumée mettant en scène un spectacle terrifiant des explosions en cascade. Les colons ont été évidemment évacués le problèmes étant non seulement la propagation de la matière toxique, ou de substance fossile de quartier en quartier mais encore des débris projetés par des ondes d'explosion. Arab 48 qui rapporte cette information parlent des "bâtiments logistiques"  industriels de la rue "Bar Yehuda" à Haïfa sans préciser de quel bâtiment il s'agit.

Et pourtant Bar Yehuda c'est un aérodrome et vu les images de l'incendies qui envahissent la toile, il y a de fortes chances pour que des stocks  très particuliers y soient touchés. Wikipedia dit : " c'est un petit aérodrome situé dans le sud du désert de Judée , entre Arad et Ein Gedi , à l'ouest de la Mer Morte . Ouvert en 1963, il ne fait que 4,2 kilomètres ( 2+5 ⁄ 8  mi) de l' accès à la forteresse de Massada et à environ une heure et demie de route de Qods . L'aérodrome est une concession publique, principalement utilisée comme aéroport de dégagement et pour les vols charters et touristiques. Situé à 378 m (1 240 pieds) sous le niveau moyen de la mer, l'aérodrome de Bar Yehuda est l' aéroport le plus bas du monde."

Et si cet aéroport qui est le plus bas du monde et dont les unités "logistiques" viennent de faire l'objet "d'explosions en cascade", explosions qu'on dit être liées à l’existence de "substances explosives" et sur quoi selon la Fire and Rescue Authority, des ses équipes continuent à l'heure qu'il est de travailler et en empêcher la propagation était frappé en riposte à quelque chose, genre un certain aéroport de Damas, ciblé le 11 juin dernier à coup de missiles aérobalistqiue israélien de type Rampage, un ciblage qui a mis ces deux pistes et ces salles de débarquement hors service avant qu'ils ne soient remis en état deux semaines plus tard? 

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Remarquons qu'en termes de riposte cela en ferait une et de plus belle dans la mesure où elle tombe en plein milieux de la crise de "gouvernance" sioniste, où la coalition gouvernementale vient de tomber, où l'ex PM Bennent juge imminente une guerre civile. Et c'est en général dans ce genre de contexte que les ripostes tombent. D'ailleurs les signes avant coureurs n'ont pas cessés de cumuler depuis ce coup anti syrien du 11 juin : la semaine dernière alors m^me que le Jihad islamique de la Palestine a mené pendant 24 heure une manœuvre d'artillerie et balistique d'envergure avec des dizaines de missiles  cote mer tirés en direction d'Ashkelon et de Ashdod, l'entité a vécu l'une des cyberattaque les plus inouie de toute son histoire avec des sirène d'alarme aux frappes balistiques retentissant pendant 50 longues minutes à Holon, à Qods, à Ashdod, à Ashkelon, à Eilat, oeuvre des hackers qui semblent avoir largement pénétré le système d'alerte et de la DCA israélienne. N'est-ce pas ce genre de coup qu'on fait juste avant de lancer une frappe d'envergure?  

Mais la méga cyberattaque qui a poussé quelques 50 000 colons à s'enterrer pendant une heure dans des abris sou terrain est loin d'être le seul signe avant coureur. Quelques jours avant que cette folie arrive, un dirigeable avait été ciblé dans le nord est de Gaza juste au dessus du point de passage d'Erez donnant raison à ceux des Sionistes qui estiment que le ciel d’Israël est infiltré, que les drones ennemis y font pluie et beau temps sans que m^me les radars et les caméras  les plus puissants comme ceux de ce dirigeable SKY 330 ne s'en aperçoivent. Et puis il y a ces analyses qui sortent dans la presse sioniste et où il est question d'un recours bien large des Palestiniens aux drones si aujourd'hui même une guerre éclatait car " entre deux guerre les Palestiniens et les Libanais ne font que mettre à l'épreuve leurs capacités de drones en les envoyant dans le ciel d’Israël" : "Outre les roquettes, les drones sont l’une des armes de plus en plus  appréciées des Palestiniens.

Le 13 mai 2021, le Hamas avait en effet fait savoir qu’il avait ciblé le champ gazier au large de Gaza avec un certain nombre de drones kamikazes Shehab. Le drone Shehab, fabriqué par le Hamas, transporte une ogive explosive pesant 30 kilogrammes et peut voler jusqu’à une distance de 250 kilomètres. On pense que le drone est également programmé avec des coordonnées GPS et des images satellites pour localiser sa cible, et qu’il peut être dirigé visuellement vers la cible à l’aide d’un opérateur au sol et d’une caméra. Et si l’aérodrome de Bar Yehuda était ciblé par ces même drones ? 

Une chose est sûre : les incendies mystérieux s'accompagnent désormais d'explosions et ils frappent non plus seulement des terminus de bus, des raffineries ou des usines mais des aéroports... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV