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Aéroport de Damas dévasté... la vengeance suprême

Le chasseur iranien Kowsar lors d'une manœuvre de rapprochement (capture d'écran)

Ce curieux article de The Wall Street Journal qui accuse vertement pour la première fois depuis 2011 l’armée de l’air russe d’avoir lancé des raids aériens contre les bases US, d’avoir surtout visé al-Tanf où le Pentagone forme depuis 2016, date de son occupation par les USA, des mercenaires daechistes moins pour qu’ils tendent d’inutiles embuscades de temps à autre à l’armée syrienne à Homs et dans d’autres localités de Badiya al-Chaam que pour qu’ils leur servent de bouclier aux 200 GI’s y présents, car al-Tanf coupe l’autoroute stratégique Iran-Irak-Syrie -Méditerranée et qu’à ce titre, elle figure en très bonne place en tête de liste des cibles à abattre par la Résistance et ce, surtout depuis ce 11 juin où Israël a dévasté l’aéroport de Damas dans le stricte objectif de couper la liaison aérienne Iran-Syrie, et bien cet article de The Wall Street Journal intrigue.

Pourquoi ? Pour le grotesque mensonge qu’il lance à la figure de la Russie de Poutine avec qui l’Amérique est en pleine guerre en Ukraine en cherchant à la faire passer pour « l’auteur » de la frappe contre al-Tanf alors même qu’en plus d’une décennie de présence en Syrie, la Russie a toujours prouvé à quel point elle sait maîtriser ses nerfs et comment l’idée même d’une action préventive lui est étrangère même au pire moment, à savoir quand ses propres troupes sont visées et là nous viennent à l’esprit l’affaire de « IL 20 » abattu en 2018 à Lattaquié  par l’entité sioniste avec 30 officiers de renseignement russes à bord laquelle a débouché certes sur la livraison des S-300 à Assad mais des S-300 qui n’ont jamais réellement tiré ou celle de ce Su-34 que la DCA du Sultan Erdogan a jugé bon de faire descendre en 2015, alors que la Turquie était en pleine lune de miel avec l’Amérique d’Obama. Alors pourquoi ce mensonge alors même que le tout dans cette attaque à commencer par le choix de la cible, de l’arme utilisée (drone) et surtout son modus operandi porte la signature de la Résistance ?

Les USA tentent-ils de nier le rôle de la Résistance dans cette attaque qui selon Sabereen News aurait impliqué et c’est une première, non plus des drones kamikazes comme lors de l’attaque anti-al-Tanf en octobre 2021 où cinq drones Shahed -136, mais des drones équipés de missiles de croisière air-sol probablement de type « Hayder 1 », quitte à changer d’adversaire en même temps que de terrain de combat, terrain où ils n’ont cessé, ces deux dernières année, d’avaler les couleuvres, de subir des pires humiliations sans toutefois oser y répondre, à n’être que la proie ultra facile d’une Résistance qui leur a cassé sous les yeux ahuris de leurs sbires le prestige à coup de drones et de missiles? Avouons que la tentation devrait en être bien grande à l’heure qu’il est, au sein d’un camp US/acolytes pour faire briser l’équation « Missile plus fort Avion de chasse », que le général McKenzie ex-chef du CentCom avait établi en son temps et le remplacer dans un cadre plus classique « Avion de chasse russe VS avions de chasse US ».

Vidéo: Tupolev russe en mission en Syrie avec un F-14 iranien

Car les médias mainstream n’en parlent pas, mais juste avant que l’entité sioniste ne prenne pour cible ce 11 juin de ses missiles hypersoniques « Rampage » l’aéroport de Damas, et y dévaster les pistes et les salles de débarquement, le taux de succès de ses raids aériens contre la Syrie tombait catastrophiquement en dessous de 10 %, à la faveur de très puissants radars made in Iran et des batteries de missiles anti-missiles une DCA syrienne renforcée désormais capable d'intercepter et d’abattre les missiles de croisière israélo-américains. La question est dès lors la suivante : la Russie continuera-t-elle à s’estimer liée par ses accords « passé » avec Yankees et Sionistes en Syrie,  par cette satanée hotline qui a coûté en 11 ans de guerre des milliards de dollars de dégâts aux infrastructures syriennes, la mort d’au moins 118 effectifs à son armée ou finira-t-elle par prendre de court le camp d’en face et larguer ses bombes préventivement sur al-Tanf à Homs, sur al-Omar à Deir ez Zor sur Tabqa à Raqqa ? Une chose est sûre : le temps presse.  

Une toute dernière information, relayée par Sputnik fait d’ailleurs état des préparatifs du camp d’en face qui se mettent rapidement sur place avec en toile de fond le déploiement récent par les troupes US d’une station de radar à Jesm al-Sad à Hassaka bien fortifiées à quoi s’ajoute une extension des bases américaines déjà existantes à Sawama al-Haboub non loin de Tal Bidar où les Yankees viennent de construire une bande d’atterrissage. Même les acolytes US s’y sont mis avec entre autre un Sultan Erdogan qui à travers sa vielle idée zone tampon au Nord travaille, dixit les médias turcs à créer un bouclier anti-aérien dans le nord composé de batteries de SUNGUR d’une portée de 8 km. 

Et puis puisque dans l’esprit des Yankees Syrie/Ukraine ne font désormais qu’un , on parle aussi d’une zone « no-fly » anti-Russie à faire naître à l’est de l’Ukraine par Pologne interposée qui dit étudier « la possibilité de déployer son propre système de défense aérienne à la frontière avec l'Ukraine pour en couvrir le territoire, une Pologne qui en termes de DCA se place à peu près au même rang que la Syrie puisque son arsenal compte le S-200, avec une portée cible maximale allant jusqu'à 200 kilomètres, mais aussi un nombre très important de systèmes de défense aérienne S-125 Neva et de systèmes mobiles de défense aérienne Poprad. Et quand on y ajoute l’arrivée en masse des HIMARS à Kiev dont le nombre en est à 24, le compte y est, la Russie n’ayant d’autre choix que de s’insurger contre cette absurde coexistence non pacifique avec les USA en Syrie, de remettre une bonne fois à sa place l’entité sioniste et de passer une séance de royal savonnage aux Turcs.

Avia.pro écrit : " Le département américain de la Défense a décidé de doubler la taille du premier lot de lourds M142 Himars MLRS envoyés en Ukraine. Comme on l'a appris, le premier lot comprendra la livraison non pas de quatre lanceurs mobiles, mais de huit unités de ces armes. Dans le même temps, le nombre total de MLRS Himars envoyés en Ukraine par les pays de l'OTAN sera porté à 24 unités, ce qui constitue une menace très sérieuse.

Un général américain de haut rang a récemment fait allusion à un plan similaire, suggérant que l'administration Biden pourrait décider d'envoyer des HIMARS supplémentaires en Ukraine. Le transfert de systèmes supplémentaires, que l'administration Biden doit approuver, dépendra des forces ukrainiennes démontrant leur expérience avec la nouvelle artillerie », a déclaré la semaine dernière aux journalistes le général Mark Milley, président des chefs d'état-major interarmées à la norme à laquelle ils deviendront efficaces », a déclaré Milley aux journalistes.« Il serait inutile de simplement lancer ce système d'arme dans la bataille. Les militaires doivent être formés pour utiliser l'arme comme un système hautement précis aussi efficacement que possible, rapporte la publication "Politico".

Et d'ajouter : " La fourniture de 24 Himars MLRS M142 lourds est déjà une menace très sérieuse, d'autant plus que les missiles tirés ne s'écartent pas de la cible de plus de 1,5 mètre à la portée de lancement maximale, et selon l'emplacement de déploiement de ces systèmes, les missiles sont tout à fait capables d'atteindre les territoires de la Biélorussie, de la Russie, de la RPD et de la RPL."

Phtotos: la bombe satellitaire iranien montés ( en haut) sur un chasseur Kowsar et en bas sur des drones Kaman et Karrar

Et que fera entre temps la Résistance ? Et bien elle surprendra aussi : car dans un théâtre de combat aérien, missiles et drones est un plus mais pas suffisant. Les milieux militaires en Iran se sont focalisés cette semaine et de façon assez inhabituelle sur le chasseur Kowsar, le F-5 iranisé qui vient pour la première fois d'être doté de bombe SDB à 100% iranien ! Une image intéressante a même été montrée d’un avion Kowsar avec sous l'aile une petite bombe équipée de blocs rétractables, bombe qui a toutes les chances d’appartenir à une nouvelle génération de bombes iraniennes guidées par satellite.

Fait intéressant, le SBU iranien avait déjà été observée sous la proue des drones Kaman 12 et de Karrar, mais c'est la première fois qu'il est installé sur un oiseau habité iranien. A quoi riment ces coïncidences ? Plus d’un observateur au faîte de la subtilité tactique de l’axe de la Résistance parierait sur des coups aériens irano-syro-usses mêlés aux sorties balistiques ou dronesques pour faire définitivement regretter aux Américains et à leurs sbires leur nouvelle erreur tactique.

Toujours est-il qu’on a affaire là à une bombe légère, probablement dans la classe de poids global comprise entre 100 et 150 kg, et développée pour cibler des cibles fixes avec une autonomie de 60 à 100 km. Mais des cibles bien particulières. Et comment ?  En effet, l'ogive et la quantité d'explosifs utilisés dans le SBU made in Iran sont clairement faibles, ce qui en fait une arme de haute précision et en même temps d’une puissance destructrice limitée pour cibler des points spécifiques où il est question d’éviter des dégâts latéraux. 

Quel genre de cible ? Des bases US, pardi, cachées à l’intérieur des villes et des villages syriens où les Yankees tendent à se servir des Syriens de bouclier humain.Et dire que le SBU iranien est fait aussi pour équiper non seulement des Kowsar mais encore des Su-22 et  des Su-34….. Et Assad en a beaucoup et les Russes en sont les constructeurs. Aux dernières nouvelles Moscou travaille à un projet de résolution anti Israël au Conseil de sécurité où il est question de condamner l'entité pour le raid qui a dévasté l'aéroport international de Damas. C'est une première qui place Moscou contre Tel-Aviv mais tout le monde sait que derrière, c'est l'Amerique qui est visée....Que le ciblage dépasse donc le stade de la parole.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV