La détermination des forces armées iraniennes à défendre les intérêts du pays en saisissant les pétroliers grecs dans le golfe Persique a encore une fois montré que les pays dont la flotte de commerce maritime doivent y passer, n’ont pas à s'aventurer sur ordre de Washington dans des actes de piraterie contre les navires iraniens. Quant aux Américains ayant poussé la Grèce à détourner le pétrolier transportant du brut iranien, ils devront commencer à se rendre compte que le monde n’est plus unipolaire et que leurs sanctions unilatérales et illégales contre les pays souverains n’auront plus les effets escomptés.
La justice grecque fait marche arrière sur la saisie d'une cargaison pétrolière iranienne, des responsables grecs et iraniens ayant confirmé jeudi qu'une Cour d'appel de la ville portuaire d'Halkida avait annulé la décision d'un tribunal inférieur d'autoriser le retrait de la cargaison du pétrolier Lana que les autorités grecques ont temporairement saisie à la mi-avril.
« Un tribunal grec a annulé mercredi la décision de justice antérieure autorisant la saisie par les États-Unis d'une partie de la cargaison de pétrole sur un pétrolier battant pavillon iranien au large des côtes grecques », ont déclaré trois sources proches du dossier, selon le site Web Shipping Herald.
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L'Iran avait vivement protesté contre cette action et avait ordonné le mois dernier la prise de contrôle armée de deux pétroliers battant pavillon grec dans le golfe Persique. L’Iran a également fait appel de la décision initiale du tribunal, a affirmé une source juridique, souhaitant garder l’anonymat.
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L'ambassade d'Iran à Athènes a également annoncé : « Après des suivis intensifs, la cour d'appel grecque a annulé la décision du tribunal initial de saisir le pétrole appartenant à l'Iran et la totalité de la cargaison de pétrole sera restituée ».
Le 19 avril, la marine grecque a saisi le pétrolier russe Pegas, opérant sous pavillon iranien, au large de l'île d'Eubée en vertu des sanctions européennes liées à la guerre en Ukraine. Le gouvernement grec a annoncé qu'il livrerait 115. 000 tonnes de pétrole iranien sur le pétrolier Lana aux États-Unis, mais Téhéran a qualifié cette décision d’Athènes d'acte de piraterie.
Les garde-côtes grecs ont déclaré que le pétrolier avait été saisi pour avoir enfreint les sanctions de l'UE imposées à la Russie à la suite de la guerre en Ukraine.
En revanche, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré avoir déposé une plainte contre la Grèce auprès de l'Organisation maritime internationale, de même qu’il a convoqué, mercredi 25 mai, le chargé d’affaires grec en l’absence de son ambassadeur pour protester vigoureusement contre cette décision.
L'Organisation des ports iranienne a également publié un communiqué exhortant le gouvernement grec à respecter ses obligations internationales à cet égard.
L'ambassadeur iranien en Grèce Ahmad Naderi, dans la poursuite des activités diplomatiques et juridiques intensives au cours des dernières semaines visant à empêcher la piraterie américaine au large des côtes grecques, s'est rendu au port de Karystos et a rencontré le capitaine du navire pour passer en revue les dernières évolutions.
Poursuivant les démarches diplomatiques et juridiques intensives effectuées au cours des dernières semaines pour empêcher les actes de piraterie américaine au large des côtes grecques, l'ambassadeur iranien en Grèce, Ahmad Naderi, s'est rendu au port de Karystos et a rencontré le capitaine du navire pour passer en revue les dernières évolutions.
« La totalité de la cargaison de pétrole sera restituée », s’est-il félicité dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux après que le tribunal a rendu sa décision.
« La question reste l'objet d'intenses consultations entre les deux pays pour assurer la pleine application de la décision », a déclaré l'ambassade.
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Entre temps, l’agence de presse iranienne, Tasnim a rapporté que le transfert illégal d'une cargaison de pétrole iranien, saisie par les autorités grecques, vers un autre navire a entraîné la pollution des eaux internationales.
