Faisant référence à la saisie par le CGRI de deux pétroliers grecs en raison de violations maritimes dans le golf Persique près des côtes iraniennes, Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du journal en ligne Rai al-Youm, a déclaré que la réaction de l’Iran porte un message important à la Grèce, aux États-Unis et à tous les pays européens selon lequel toute mesure contre les intérêts de l’Iran, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de ses frontières, aurait une réponse directe et immédiate.
Il est à noter que la Grèce, qui a elle-même initié la saisie du pétrolier russe LANA transportant du pétrole iranien, a qualifié de "piraterie" la saisie par l’Iran de navires grecs en raison de violations maritimes.
Qualifiant la position de la Grèce de ridicule, Atwan a déclaré que la saisie du pétrolier iranien par la Grèce était, en fait, illégitime et un exemple clair de piraterie, ajoutant que de telles positions contradictoires de la Grèce, des États-Unis et des Européens montraient un niveau élevé de leur hypocrisie.
Se référant au bon comportement de l’Iran envers l’équipage des navires grecs en leur fournissant tout ce dont ils avaient besoin, Atwan s’est dit surpris par le fait qu’un pays comme la Grèce, qui possède la plus grande flotte marchande du monde n’était pas au courant de la capacité militaire de la République islamique d’Iran à répondre à toute agression contre ses intérêts, notamment dans le domaine des violations de son espace aérien et maritime.
Le rapport a ajouté qu’en 2019, l’Iran a saisi deux pétroliers britanniques en réponse à la saisie d’un pétrolier iranien par la marine britannique dans le détroit de Gibraltar.
En 2020, des navires de la marine iranienne ont arraisonné un navire de la Corée du Sud, pays qui a bloqué 7 milliards de dollars de revenus pétroliers iraniens à la suite des sanctions américaines contre l'Iran.
De plus, l’Iran a averti la Grande-Bretagne, les États-Unis et le régime sioniste de tout mouvement suspect pour saper les intérêts de l’Iran dans la région comme en témoigne l’attaque contre le drone américain Global Hawk, le 20 juin 2019, au-dessus de la province côtière de Hormozgan, dans le sud de l’Iran, par un missile de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Plus loin dans ses propos, Atwan a évoqué la première riposte de l’Iran en réaction au lâche assassinat du général martyr Qassem Soleimani par les Américains qui s'est soldée par une attaque au missile du CGRI contre la base américaine d’Aïn al-Asad en Irak.
Mettant l’accent sur cette première riposte iranienne, Atwan a déclaré citant des responsables iraniens que la véritable vengeance resterait à tomber.
Il a indiqué : « Les ambassades israéliennes à travers le monde sont maintenant dans un état de panique, attendant une réponse iranienne à tout moment. Les responsables israéliens disent que si l’Iran a facilement ciblé la base d’espionnage du Mossad à Erbil, il n’hésitera pas à cibler des autres positions de sécurité et de renseignement israéliennes ailleurs ».
En conclusion, Abdul Bari Atwan a évoqué les propos de Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais, à l’occasion de la Journée internationale de Qods, selon lesquels l’axe de la Résistance et en particulier, la République islamique d’Iran répondra immédiatement et directement à tout mouvement et agression du régime sioniste d’occupation sans considérer le lieu et le temps opportun. Par conséquent, il n’est pas surprenant que dans les jours et les semaines à venir, nous assistions à des réponses de plus en plus fortes de la part de l’Iran.