TV

Deal turc proposé à Poutine: Idlib contre le blocage de la Finlande au sein de l'OTAN

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président turc, Erdogan (Archives)

Alors que les missiles anti-navires Harpoon d'une portée de 290 km arrive a Odessa en Ukraine ou l’Amérique cherche a briser le siège russe ,  le journal turc, Aydinlik, affirme que l'Ukraine n'autorise pas les navires turcs à quitter le port d’Odessa, retenant les navires et les équipages en otage comme un « bouclier humain » pour perturber l'effort de débarquement potentiel de la Russie à Odessa.

En effet, les autorités ukrainiennes empêchent la sortie de navires étrangers, dont 21 turcs, du port d'Odessa afin d'empêcher l'assaut de la ville par les forces russes. L'affirmation du journal aurait pu convaincre si Et seulement si la Turquie ne continuait pas à jouer son jeu trouble s'opposant en apparence a l'extension de l'OTAN mais cherchant à vrai dire son propre intérêt expansionniste dans le cadre d'un deal. Ankara veut il marchander son opposition à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à L'OTAN en arrachant à Moscou son oui à la création d'une zone tampon dans le Nord syrien soit cette zone qu'elle n'a pas réussi à créer en 2018? Fort possible dans la mesure où ce genre la Turquie atlantiste en a fait une spécialité.  

Selon des informations les terroristes pro Ankara se préparent à lancer une offensive à grande échelle, selon l'agence de presse russe, Avia.pro.

Les sources d'information turques ont rapporté que l'Armée nationale syrienne, soutenue généreusement par la Turquie, avait reçu l'ordre de mettre immédiatement toutes ses unités en alerte maximale afin d'organiser une nouvelle offensive contre la province de Lattaquié et de repousser une éventuelle opération de l’armée syrienne. Cela intervient alors que la partie turque a officiellement annoncé son intention de mener une opération spéciale contre le nord de la Syrie et la province de Hatay, limitrophe de la Syrie.

Erdogan a déjà fait part de son plan de prendre dans un premier temps le contrôle d’une bande de territoire de 30 kilomètres du territoire syrien. Il va de soi qu'il a lié cette velléité à l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN.

Compte tenu de la situation actuelle en Syrie et de la reprise des frappes israéliennes, il existe un risque d'invasion turque contre la Syrie. Ankara durcit le ton face à Moscou, l'espace aérien turc ayant été fermé samedi aux avions russes à destination de la Syrie.

« Nous avons fermé l'espace aérien aux avions militaires de la Russie - et aussi aux avions civils - à destination de la Syrie », a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu à l’adresse de son homologue russe Sergueï Lavrov. Pour certains experts, cette fermeture de l'espace aérien turc risque de compliquer la tâche de l'armée russe, très présente en Syrie.

Signe des temps, le 19 mai, la 25e Division des forces de mission spéciale d'élite de l'armée syrienne également connue sous le nom de forces du Tigre, a dépêché un important convoi vers le centre de la Syrie. 

Le convoi comprenait des dizaines de chars de combat, des véhicules de combat d'infanterie, des obusiers, plusieurs lance-roquettes ainsi que des centaines de soldats.

L'opération, qui devrait commencer très prochainement, couvrira de vastes parties de la région centrale, de la campagne orientale de Homs jusqu'à la campagne orientale de Hama, la campagne sud d'Alep et la campagne sud de Raqqa.

L'opération d’envergure sera concentrée sur l'autoroute stratégique Ithriyah, qui relie Hama à Alep, ainsi que sur une route secondaire qui relie l'autoroute à la ville d'al-Ressafa dans la campagne sud de Raqqa.

L'opération sera soutenue par les Forces aérospatiales russes.

A lire: Syrie: les tribus de l'est lancent un ultimatum

Plus d'un analyste estime que la réapparition du Tigre a un sens: la Russie ne se laissera pas faire ni à Odessa ni dans le nord syrien.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV