Malgré la décision de faire barrage aux navires russes en mer Noire, le président turc continue à ménager les deux camps.
S’il répète qu’il juge « inacceptable » le conflit entre l’Ukraine et la Russie, et qu’il soutient l’Ukraine, le président Erdogan continue à jouer aux équilibristes en rappelant, comme lors de son discours de lundi soir, « l’amitié » qui le lie à la fois à Kiev et à Moscou au nom des « intérêts nationaux ».
« La Turquie n'a pas participé aux sanctions contre la Russie », a déclaré mardi Mevlut Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères. Le chef de la Diplomatie turque a ajouté que le pays n'a pas l'intention de se joindre aux sanctions contre Moscou.
Comment peut-on analyser la politique turque envers la Russie ?
Mikhail Gamandiy-Egorov, analyste-chroniqueur à l'agence Observateur Continental, s'exprime sur le sujet.