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Ce Non dit à Ansarallah que Ben Salmane regrettera

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. ©Belgaimage/Archives

Le vice-ministre des Affaires étrangères du gouvernement de salut national yéménite, Hussein al-Azzi, a fait part aujourd'hui de la nouvelle initiative de Sanaa pour mettre fin à la guerre au Yémen.

Al-Azzi a écrit sur sa page Twitter: « Nous avons demandé aux mercenaires de signer un accord pour mettre fin à l'agression, au blocus, à la présence des occupants ainsi qu’à la poursuite de l’ingérence des partis étrangers dans les affaires yéménites. Nous avons également proposé la tenue des conversations fraternelles avec la garantie du peuple et des tribus yéménites pour régler l’affaire, mais ils ont refusé cette initiative. »

« Malheureusement, ils considèrent le Yémen comme une arrière-cour», a ajouté le vice-ministre des Affaires étrangères du gouvernement de salut national yéménite.

Ces déclarations interviennent alors qu'un cessez-le-feu de deux mois a été négocié par l'ONU ; l'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, avait annoncé le 2 avril qu'un cessez-le-feu de deux mois avait été conclu entre les deux parties au Yémen et avait appelé à la fin de toutes les opérations militaires dans le pays.

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Cependant, les médias et les responsables yéménites ont rapporté à plusieurs reprises que la coalition saoudienne avait violé le cessez-le-feu dans diverses parties du Yémen.

À cet égard, Mahdi Al-Mashat, président du Conseil politique suprême yéménite, a récemment souligné que les pays agresseurs faisaient obstruction à toute action qui conduirait à un cessez-le-feu réussi, et qu'aucun progrès n'avait été réalisé dans aucune de ses clauses.

Mohammad Abdel Salam, porte-parole du mouvement yéménite Ansarallah, a récemment annoncé qu’après un mois depuis le début du cessez-le-feu, les membres de la coalition saoudienne n'avaient autorisé aucun vol vers l'aéroport de Sanaa.

Selon les termes du cessez-le-feu, 18 navires transportant du carburant doivent entrer dans le port yéménite d'al-Hudaydah, et d'autre part, deux vols doivent être autorisés à utiliser l'aéroport de Sanaa chaque semaine. D'autres clauses de l'accord prévoient une réunion entre les deux parties pour convenir de l'ouverture de points de passage à Ta’iz et dans d'autres provinces afin d'améliorer le trafic au Yémen.

Mais plus d'un mois après la proclamation du cessez-le-feu, la coalition saoudienne n'a autorisé aucun avion à atterrir à l'aéroport international de Sanaa.

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Une source militaire a déclaré aujourd'hui à l'agence de presse Saba que la coalition saoudo-américaine avait violé le cessez-le-feu 5 365 fois depuis le début de sa proclamation par des opérations offensives, des tentatives d'infiltration, des frappes aériennes, du vol des avions de chasse, des Apaches, des opérations d'espionnage, des attaques de missiles et etc.

La coalition d’agression saoudienne en violant le cessez-le-feu temporaire proclamé a tué et blessé un grand nombre de civils et a causé des dommages à leurs fermes et à leurs biens.

Des analystes et des sources bien informées affirment que le manque de respect des engagements de l'ONU par la coalition saoudienne a poussé Sanaa à conclure que la partie saoudienne n'est pas sérieuse quant à l'établissement d'un cessez-le-feu.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV