Après avoir déclenché une guerre inter-slave avec en toile de fond la dérussification des arsenaux de l'Europe de l'Est, voici le Dôme de fer qui détrône les S300 et les S400.
La guerre révèle le paradoxe des intérêts israéliens avec Kiev et Moscou à la fois. Tandis que le régime soigne ses relations avec le Kremlin, il offre des aides militaires à l’Ukraine.
Israël est parmi les 40 parties qui ont participé à une réunion occidentale, mardi, consacrée à la possibilité de livrer un plus grand nombre d’armes à l’Ukraine pour lui permettre de lutter contre la Russie.
La présence d’Israël à ce sommet accueilli par les États-Unis qui a eu lieu sur la base aérienne de Ramnstein en Allemagne reflète un changement en cours de la politique israélienne, qui avait consisté jusqu’à présent à ne fournir qu’une aide humanitaire à l’Ukraine alors que le pays tente de préserver au mieux ses liens entretenus avec Moscou.
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Le régime israélien a essuyé les critiques depuis la guerre en Ukraine en raison de son refus de fournir une aide militaire à Kiev.
La semaine dernière, Benny Gantz a expliqué qu’Israël ferait parvenir des gilets pare-balles et des casques à l’Ukraine, rapporte Times of Israel.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a même explicitement accusé la Russie de crimes de guerre au début du mois – les propos les plus forts tenus à l’encontre de Moscou de la part d’un haut responsable israélien depuis le début de la guerre, indique la source israélienne.
Selon des sources, citées par Avia-Pro, Israël pourrait même livrer des Dômes de fer à l’Ukraine.
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Certains experts notent qu’il est peu probable qu’Israël fournisse à l’Ukraine un lot important d’armes, mais cela signifie néanmoins déjà que la partie israélienne est prête à affronter la Russie.
Soixante-sept jours après le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’armée russe tente toujours d’atteindre la périphérie de Slaviansk et de Kramatorsk, sur le front de l’Est et dans la région du Donbass, en brisant les lignes défensives des forces ukrainiennes au sud de la ville d’Izioum, afin de prendre le contrôle total du Donbass.
D’autre part, toutes les tentatives de l’armée ukrainienne, destinées à reprendre le contrôle de la ville méridionale de Kherson, ont jusqu’ici échoué, car les forces russes ont pu bien maintenir leurs positions autour de cette ville stratégique sur le fleuve du Dniepr.
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Selon certaines sources d’information en Moldavie, après les récentes tensions dans la région séparatiste de Transnistrie, qui ont donné naissance à des spéculations sur une extension des conflits vers ce pays, l’armée moldave a officiellement appelé les hommes à s’inscrire dans l’armée s’ils ne souhaitent pas subir une amende de 300 000 leus ou une peine de 10 ans de prison.
De son côté, le président ukrainien Vladimir Zelensky a récemment tenu des propos sur l’avenir de l’Ukraine qui ont suscité de nombreuses réactions dans les médias.
Volodymyr Zelensky a déclaré que l’Ukraine ne serait pas démilitarisée comme la Suisse, mais sera plutôt un « grand Israël ».
« Je pense que tout notre peuple sera notre grande armée. Nous ne pouvons pas parler de la “Suisse du futur” - probablement, notre État pourra être comme ça longtemps après », a déclaré Zelensky. « Mais nous deviendrons définitivement un “grand Israël” (…). »
« Nous ne serons pas surpris que nous ayons des représentants des Forces armées ou de la Garde nationale dans toutes les institutions, supermarchés, cinémas, il y aura des gens avec des armes. Je suis sûr que notre problème de sécurité sera numéro un dans les dix prochaines années », a-t-il ajouté.
