Que faut-il comprendre à ce récent discours de l'agent israélien Zelensky quand interrogé sur l'avenir de l'Ukraine, il répondu à la presse : " L'Ukraine de l'après guerre ressemblera à Israël ; il y aura des soldats armés dans les cinés, dans les centres de shopping, dans des jardins publics. Tout le monde sera armé, femme, homme, et tout le monde prêt tout le temps à défendre la partie! l'Ukraine ne pourra jamais faire un retour en arrière, et se reconstituer comme un pays européen dirigé par les Libéraux. Notre modèle à nous sera Israël"!
Placé du côté ukrainien, cette assertion choquante signifie ni plus ni moins la fin de l'Etat nation orthodoxe et slave ukrainien, la fin du respect du droit international, la milicisation puis la mercenarisation de la population, de façon à ce qu'il y ait une dynamique guerrière permanente aux portes de la Russie, extensible à tout son environnement. Un projet de "sionisation" que les États Unis auraient décidé depuis que l'axe de la Résistance a enterré le mythe d'invincibilité de l'entité, un certain mai 2021 et au bout seulement de 11 jours de bataille balistique qui est toujours en cours.
Mais la population aussi se mobilise, et multiplie les formations de premier secours et de défense civile. Pour assurer sa défense, Taïwan compte pourtant sur une armée de 200 000 soldats professionnels. Mais la formation des citoyens reste taboue, selon des sources d’information. Avec ou sans le soutien du gouvernement, ces formations civiles ne devraient pas désemplir. Selon de récents sondages, 70% des Taïwanais se disent prêts à se défendre en cas d'invasion chinoise."
A lire entre les lignes c'est le même modèle de milicisation de la population et de la guerre permanente qui saute aux yeux. La question qui se pose alors est la suivante : Que compte faire la Chine pour y faire face? Va t-elle s'engager militairement dans la bataille ou fera appel à une troisième alternative?
Lors d'une récente visite à Téhéran qui s'est d'ailleurs déroulée trop loin des médias, le ministre chinois de la Défense s'est entretenus avec les hautes autorités iraniennes y compris avec celles du secteurs de la Défense.
Après la rencontre entre le chef d’état-major des forces interarmées, le général Mohammad Bagheri, et le ministre chinois de la Défense, le général Wei Fenghe, le général Bagheri a déclaré que la coopération militaire des deux pays comprenait « la tenue d'exercices, l'échange d'expériences, la formation militaire et d'autres points communs entre les forces armées des deux pays. »
Les deux parties ont également médiatisé « La coopération plus approfondie à venir entre les forces armées de la République islamique d'Iran et de la Chine qui paraît nécessaire pour contrecarrer ces mesures et pour lutter contre le terrorisme ».
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Lors d'une rencontre avec le président iranien, le général Fenghe a critiqué « l'unilatéralisme occidental tout en mettant l'accent sur le programme global de coopération de 25 ans sino iranien qui constitue une priorité »
Cette tendance s'est fait montrer juste une semaine après le début de l'intervention russe en Ukraine, quand le MAE chinois s'est fait inviter au Pakistan par l'ex PM pakistanais Imran Khan et y a dénoncé la politique israélienne et a défendu le droit de la Palestine à l'indépendance. Cette sortie a couté à Imran Khan sa place entre autres choses et prouvé que la Chine est déterminée à aller jusqu'au bout.
C'est en Iran, soit au cœur de l'axe de la Résistance, seule partie au monde à s'être érigé contre l'international sioniste et lui faire échec que Pékin cherche désormais à saper le projet d'une île séparatiste érigé comme un autre Israël en Extrême-Orient face à la Chine continentale. Surtout que les Yankee y déploieront tous leurs moyens matériels et financiers ainsi que toutes ses armes comme ils le font en Israël ou en Ukraine en créditant Taipei d’une hypothétique indépendance politique et d’une "invincibilité" factice et fabriqué par un système d’information coordonné visant à faire admettre la donne géopolitique comme une vérité irréfragable et éternelle.
La Chine sait que la Russie subira tôt ou tard des attaques de grande ampleur visant son territoire sans qu’il soit possible à Moscou d’utiliser les moyens de la dissuasion nucléaire, jusqu’ici l’ultime rempart contre ce scénario. C'est pour prévoir une telle perspective que le ministre chinois de la Défense est venu frapper à la porte de la Résistance, toujours ouverte à tous les Anti Sionistes du monde.