C’est sans doute à cela que ressemble l’apocalypse ! Quatre attaque anti Israël pour la seule nuit de 4 avril en Cisjordanie et en Palestine historique alors que pour la troisième nuit consécutive de ramadan, les hordes israéliennes s’en prenaient aux jeûneurs à Ban al Amoud : et tout ceci au pire moment pour une entité qui pas plus tard que le 23 mars au Néguev, targuant d’avoir atteint un degrés maximal de sécurité et de maîtrise interne jouaient au commandement d’une « coalition régionale » dit Otan anti Iran ! Quels sont les signes de cette apocalypse biblique qui s’approchent ?
Le bilan des pertes et des dégâts subis de part et d’autres suivaient la même répartition. Or les opérations de ces 15 derniers jours ont inversé la tendance, désormais un seul palestinien tué pour cinq sionistes liquidés. C’est énorme comme choc, c’est insoutenable comme pression psychologique. Dans les rues d’Israël les Colons en sont désormais à porter l’arme à feu pour aller faire leurs course et à se jeter sur leur portable à l’approche de n’importe quel « Arabe » que ce soit palestinien ou israélien. ET dire que cette semaine aura été, à suivre les médias sionistes, celle de « réconciliation historique israélo-golfiens » !
Une opération revendiquée, cela ramène la riposte et influe la puissance de re-frappe de la Résistance. Or ce nouveau modus operandi prive de camp d’en face de la possibilité de riposte, le plonge dans un état de totale confusion : le problème de l’entité, à l’heure qu’il est, ce n’est plus Gaza ou la Cisjordanie mais Israël-sud, Israël-nord, Israël est ou encore Israël ouest, soit des villes entières dites israéliennes qui se sont révoltés contre l’entité.
Palestine occupée, vivent 1.5 millions d’arabes israéliens, et ce chiffre est pour la partie orientale d’Israël s’élève à 2.5 millions. A ceci s’ajoutent les 2 millions d’habitants de Gaza, ce qui fait que l’entité se trouve confrontée à de 6 millions de Palestiniens. Or il ne s’agit pas d’ « ennemi actifs » comme l’aiment à le répéter l’appareil sécuritaire israélien en parlant des commandants militaires du Jihad islamique, du Hamas ou encore du Fatah. Le Shin Beth peut-il couvrir une masse énorme composée de six millions de personnes ?
Les dix opérations anti-israéliennes de ces 15 derniers jours ont eu lieu dans une période particulièrement faste pour l’entité où la Turquie est venue frapper à sa porte, où à Bahreïn, il a nommé un attaché militaire permanent et enfin où il a réuni au Néguev la bande de normalisateurs. C’était sa façon de prétendre à réussir à avoir « enfin » retrouvé à l’interne, « la stabilité » qu’elle pourrait « exporter à l’externe » contre les « facteurs de déstabilisation ». Ou dit autrement, Israël a reçu un coup assassin au moment où il est appelé à jouer le rôle de ciment stabilisateur. Mais un Israël qui ne peut contrer les jeunes armés de fusilles qui surgissent en plein villes « israéliennes » peut-il « stabiliser » Abou Dhabi, Le Caire, Rabat, ou encore Manama ?
C’est contre cette question existentielle qui devrait tarauder depuis maintenant plus de 15 jours les esprits des Emiratis, des Bahreinis, des Égyptiens, de Rabat que lutte à Al Amoud, l’entité agonisant d’Israël… en vain . Car une entité qui veut vendre la sécurité est désormais cible de coups successifs sans qu’elle puisse comprendre d’où ils viennent ? Qui est derrière ? Quand tombent-ils ? et dans quelle proportion ? Et tout ceci veut dire l’effondrement de l’intérieur d’Israël.