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La raffinerie de l'agent kurd d'Israël criblée de missiles à Erbil; USA attaqués à al-Omar en Syrie

Attaque contre une raffinerie "israélienne" à Erbil. (Capture d'écran)

Dans la nuit de mercredi à jeudi 7 avril, à peine quelques heures après que le Pentagone eut annoncé par la voix de sa porte-parole, Dana Stroul, avoir la ferme intention de maintenir sa présence à la fois en Syrie et en Irak et ce, pour cause de lutte contre Daech, annonce qu’on sait être parfaitement tronquée puisque cette présence, depuis que le Sultan Erdogan a serré dans ses bras le Sioniste Herzog, quitte à commencer à déplacer légèrement ses troupes du Nord de la Syrie vers le Nord de l’Irak, afin d’idlibiser l’utra stratégique « Sinjar » et à en faire un carrefour où le pétrole volé syrien s’ajouterait à celui d’Erbil et s’embarquerait pour la Turquie avant de s’y mêler au gaz sioniste et pourquoi pas atteindre un de ces quatre, l’Europe en guerre ouverte contre le gaz russe, et bien cette nuit, Erbil a secoué : Était-ce encore des missiles Fateh-110 du CGRI lesquels ont balayé le 13 mars d’un revers de main la base ultra déguisée en villa que le richissime agent kurde d’Israël et chef du Holding énergétique Car Group, Baz Karim Barzanji, avait gracieusement mis à la disposition du Mossad pour que ce dernier en fasse un site de lancement de drones contre l’Iran ? Rien n’est moins sûr mais « Résistance ’s connexion » existe, à n’en pas douter.

La chaîne de Telegram, Saberin News, proche de la Résistance a fait il y a quelques heures état de plusieurs explosions provoquées par le tir de roquettes tactiques Arash-4 qui ont visé une raffinerie du groupe Car dans la ville de Khabat au nord-ouest d’Erbil. Les roquettes Arash-4 qui tout au long de 2021, ont fait le malheur des troupes US, les poussant à réduire autant que faire se peut leur visibilité à travers le territoire irakien et à se faire petit à l’intérieur même de leurs bases car ils avaient diablement peur de ces engins à ogive HE-FRAG (High Explosive – Fragmentation) dont le rayon d’action d’Arash-4 s’élève à des centaines voire à plusieurs centaines de mètres carrés, avantage qui s’ajoute au temps de sa préparation très court et à sa portée de 18 à 40 kilomètres et à sa vitesse maximale de 1 050 mètres par seconde et à son altitude de vol pic de 7 500 mètres.

Toujours est-il que ces Arash-4 tirés depuis la localité Hamadaniya dans le gouvernorat de Ninive succédaient de quelques heures à une autre salve de roquettes ciblant, elle, et pour la seconde fois en l’espace de trois jours, la base de l’armée turque, Zelikan, QG qui sert de ligne de front à l’occupation rampante du nord de l’Irak. L’attaque a été revendiquée par « Ahrar Sinjar », groupe qui compte déjà à son actif plusieurs 4 opérations anti Turquie. Au train où vont les événements, le nouveau raid contre une raffinerie à Erbil semble participer d’une contre-attaque qui se veut une réponse à des tentatives US/Cie de basculements du jeu de l’énergie au Moyen-Orient. 

vidéo: l'attaque aux roquettes tactiques du 7 avril contre une raffinerie de l'entreprise Car à Erbil/twitter

On se rappelle fort bien comment en 2017, la Turquie a été isolée du Forum dit du gaz de la Méditerranée orientale, ainsi que du projet de gazoduc EastMed qui vise à expédier du gaz à partir de gisements au large de la Palestine occupée via un gazoduc de 1 250 kilomètres passant par Chypre et la Grèce vers les marchés européens.

Mais la Résistance permettra-t-elle que le gaz palestinien atteigne l’Europe et ce sur le dos de la Palestine, de l’Irak et de la Syrie ? Mille fois non et c’est ainsi que l’attaque de cette nuit contre la raffinerie d’Erbil où l’entité sioniste continue à détourner le pétrole irakien et syrien par agents interposés, a eu un volet syrien : presque simultanément au tir de roquette Arash-4 contre Erbil, la base US à al-Omar situé dans le nord de Deir ez-Zor syrien a également été frappée! 

Le journaliste d'Al-Mayadeen rapporte que la base américaine a été prise pour cible dans le champ d'al-Omar, ce qui a déclenché un énorme incendie à l'intérieur de la base, ce qui en dit long sur la puissance du feu et la volonté des auteurs d’en finir avec l’occupation US en Syrie orientale. Aux dernières nouvelles, deux soldats américains auraient péri et les évacuations héliportées des morts et des blessés se poursuivent toujours. Sommes-nous en phase d’un tournant ? Décidément. L’année de 2022 a commencé par des attaques simultanée de la Résistance irakienne et syrienne contre les bases US au point que les experts relevaient un « Pingpong » balistique du 3 à 13 janvier entre l’ouest irakien et l’est syrien. Mais voici que ce pingpong balistique tend à céder la place à des déluges de feu étendu depuis Erbil à Deir ez-Zor… Et c’est la Russie qui devra en être heureuse et l’Amérique, le plus grand perdant …

Le correspondant d'Al-Mayadeen en Syrie a rapporté que deux explosions ont été entendues, à l'aube de ce jeudi 7 avril, près de la base de la coalition américaine dans le champ pétrolier d'al-Omar, à l'est du gouvernorat de Deir ez-Zor.

C’est bien trop large comme champ d’opération pour que les militaires US stationnés en en Irak et quasi invisibles pour éviter de susciter les susceptibilités de la Résistance puissent faire grand-chose. Idem pour le contingent US en Syrie orientale  qui réparti entre Al Tanf, Deir ez- Zor et Raqqa ne saurait comment faire pour contrer les vagues de missiles. Et encore ces missiles-là n’ont pas été combinés aux drones. Les Yankee finiront-ils par vouloir recourir à leur aviation conter la Résistance comme ce bon vieu temps que furent les années 2019-2020 ? difficile option désormais à appliquer et à défendre quand on a en face de soi des essaims de drones combinables aux missiles tactiques et prêts à tout instant à l’emploi. On pense à Arash (éponyme d’Arash-4, drone  d’une portée de 1400 km qui dispose d’une capacité avérée anti-radar et peut écraser ainsi les défenses aériennes. Il est aussi considéré comme le drone suicide ayant la plus grande portée à l’échelle mondiale. C’est un drone à turboréacteur et au combustible solide doté visiblement de dispositif de réception d’ondes radars et capable sur cette base de créer d’espace de vide à radar, ce qui fait de THAAD, de Patriot, de C-RAM ses proies faciles. A moins qu’il veuille aller droit en Israël pour y défier le Dôme de fer.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV