Cette fois cela pourrait ne pas être la simple panique, ce comportement si récurent chez les Sionistes, ce conglomérat de colons qui se savent des" occupants condamnés d'avance " mais qui ont du mal diablement mal à se rendre à l'évidence : depuis 13 mars date à laquelle 12 missiles Fateh-110 iraniens ont balayé un double site d'espionnage et de lancement de drone à Erbil, situé à quelques lieux de la base américaine de Harir, peu de sources israéliennes ont osé le commenter tant est grand le choc ressenti. A preuve, c'est seulement aujourd'hui que les premiers fragments d'aveux commencent à filtrer genre ces propos émanant d'un ex officier de renseignement sioniste qui se confiant à Israël Hayoum n'en revient pas affirmant que " Diable cela fait des décennies que nous sommes au Kurdistan.... depuis les années 60... tout le monde sait que les Kurdes d'Irak ont pris Israël comme modèle et s'en sont inspirés dans leurs velléités indépendantistes. Israël a mis d'ailleurs à l’ordre de ses priorités le renforcement armé des kurdes.. Or pourquoi nous attaquer maintenant?"
Au fait la question a toute lieu d'être posée dans la mesure où et selon les sources proches de la Résistance quelques " 4000 Sionistes opéreraient au Kurdistan en toute clandestinité à la fois contre la sécurité iranienne mais encore contre les relations économiques et commerciales Iran/Irak. Ce caractère parfaitement inattendu de l'attaque a fait m^me que l'entité maintienne un état d'alerte encore jamais vu auparavant à la fois sur le front nord et le sud. Même son siège à Bakou, dans le nord de l'Iran est en état d'alerte. Al Chargh al Aussat, le journal proche de Riyad et donc d’Israël a relayé vendredi une information où il fait allusion à cet état d'angoisse de pré guerre d'Israël " en soulignant que ce qui inquiète le plus Israël" c'est que l'Iran a non seulement revendiqué l'attaque mais encore il l'a fait suivre cette revendication par des avertissements de plus en plus sévère genre cette remarque du membres de la commission pour la sécurité du Parlement iranien, le général Khothari a affirmé ce vendredi : " la riposte du Corps des gardiens de la Révolution islamique serait inimaginable, au cas où Israël commettrait une autre erreur. Le régime sioniste n’a pas le droit de s’approcher de nos frontières et ses activités d’espionnage en Irak ne sont pas acceptables. Le régime sioniste est bien conscient des capacités de l’Iran en cas de riposte et il sait dans quelle mesure ces capacités pourront lui coûter cher. La prochaine fois, notre attaque sera bien plus intense que celle du 13 mars»
Autre motif d'inquiétude et de panique d’Israël : les Iraniens ont attaqué le centre du Mossad à Erbil sans toucher au consulat américains, ce qui a privé dès le début Israël de l'aide et de l’assistance de l'US Army, ce que les officiels américains n'ont cessé de dire et de redire : "l’attaque n'a pas touché les Etats Unis"..
D'ailleurs les attaques anti-US des Irakiens contre Balad a été lancée depuis Diyala où les Irakiens se battent contre les terroristes de Daech en présence des officiers du CGRI. « Des roquettes ont été tirées depuis le district d’al-Khalès, appartenant à la province de Diyala, en direction de la base aérienne de Balad où sont déployées des forces américaines », rapporte Sabereen News.
"Il s'agit d'une stratégie conjuguée entre Iran et ses alliés irakiens où le premier s'en prend directement à Israël et le pousse vers les portes et où le second maintient la pression sur les Américains de façon à ce qu'ils n'osent broncher. Cette stratégie a porté ses premiers fruit, 9 des 12 officiers de haut rang israéliens présents à la base d'Erbil ayant été tués bien qu'ils aient coopéré avec la CIA aussi. Cela veut dire très exactement que les Iraniens ont réussi à créer un fossé entre Américaine et Israéliens en Irak alors même que l'unité et la synergie est au maximum dans leur propre camp: le modus operandis des alliés irakiens de l'Iran porte d'ailleurs la marque de ce lien renforcé, les engins utilisé n'étant plus de simple Katioucha mais des engins bien plus forte genre Falaq. C'est un engin plus avancée de que la gamme Fajr.
Vidéo: la roquette Falaq
l'une des armes les plus efficaces pour les combats au sol qui est extrêmement manœuvrable, et qui peut être préparé et installé en peu de temps et qui a la capacité de se déplacer dans des zones difficiles. L'engin est largement utilisé à Diyala contre DAech et il vient de faire son apparition un peu plus à l'ouest là où il y a la concentration américaine. Les unités de combat peuvent se servir du lance-roquette multiple Falaq afin de tirer les roquettes Falaq-1 (240 mm) et Falaq-2 (333 mm) contre des cibles ennemies. La possibilité de charger la roquette dans les plus brefs délais et avec une facilité suffisante n'augure rien e bon pour les convois militaires ou logistiques américains car elle permet une mise en service rapide pendant les combats et les opérations.
Déjà le premier convoi US ciblé juste après la frappe iranien a subi huit explosions provoqués par les bombes improvisés tout comme la base balade qui a été pris pour cible de huit roquettes. C'est donc une Résistance irakienne qui joue de l'intensité du feu pour "neutraliser" totalement les USA et exposer bien davantage Israël à l'action militaire iranienne. Le Falaq-1 a une portée maximale de 10 km. Il pèse 111 kg et porte une ogive explosive de 50 kg. Le propulseur utilisé est de type solide à double base et la roquette est montée sur un véhicule tout-terrain léger de 4 × 4 jeep qui a six roquettes en position prête au lancement dans un lanceur de type châssis à l’arrière. Puis Falaq, dispose également de boîtes composites jetables réservées au stockage, au transport et au tir de roquettes. Cette caractéristique, tout en rendant le système très agile, entraîne une réduction importante du poids et de temps pour la mise à feu. Bref, le système a tout pour dissuader comme il faut les troupes US dans leur soutien à Israël.
Mais les motifs de la panique israélienne en restent-ils là? bien que sûr que non. Car ce qui vient de se produire à Erbil est une déclaration de guerre directe contre "la normalisation" ainsi qu'on peut le lire à travers le communiqué du CGRI publié juste après la frappe du 13 mars :" L'Iran n'hésitera pas à chasser Israël de son environnement au besoin à coup de missiles. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour Israël qui a fondé tout son espoir sur ce foutu processus à l'effet d'étendre la colonisation dans la région du golfe Persique et ailleurs. Ce n'est aps sans raison si après la frappe revendiquée de l'Iran et la guerre directe que Téhéran a déclaré à Tel-Aviv les riches israéliens ont pensé à louer des îles grecques pour reloger les colons ...
