Le sommet d'Aqaba faisait partie des réunions qui visent à conduire l'Irak vers la normalisation avec le régime israélien, a déclaré Hossein al-Kanani, analyste politique irakien, dans une interview accordée à al-Maalomah.
"Le sommet d'Aqaba visait à compléter les résultats des réunions précédentes, qui font toutes partie d'un projet américano-israélien aux objectifs politiques et économiques, ainsi qu'à conduire l'Irak vers le cercle des pays qui ont normalisé leurs relations avec le régime sioniste."
Selon Hossein al-Kanani, "les organisateurs du sommet d'Aqaba visaient à faire de l'Irak une vache à lait au profit de la Jordanie et de l'Égypte afin de faire avancer le projet américano-israélien dans la région".
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L'analyste irakien a souligné qu'en exploitant le port d'Aqaba, les organisateurs du sommet envisagent de promouvoir la vente de pétrole irakien à la Jordanie à un prix imbattable.
Dans une autre partie de son intervention, Hossein al-Kanani a déclaré que l'accueil des Palestiniens dans la province irakienne d'al-Anbar poserait une multitude de problèmes.
L'analyste a appelé le prochain gouvernement irakien à se retirer de la coalition quadripartite, qui est composée des pays qui ont normalisé leurs relations avec le régime israélien.
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Le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi, le roi de Jordanie Abdallah II, le prince héritier d'Abou Dhabi, cheikh Mohammed bin Zayed Al-Nahyan, et le Premier ministre irakien Mustafa Al-Kadhimi se sont rencontrés fin mars dans la ville jordanienne d'Aqaba.
Le prince Turki bin Mohammed Fahd bin Abdel Aziz, membre du Conseil des ministres d'Arabie saoudite, a également fait une brève apparition au sommet d'Aqaba, où il a discuté avec d'autres responsables des moyens de renforcer les relations de Riyad avec les pays participant au sommet.
L'objectif officiel du sommet était de discuter de l'impact des développements mondiaux sur la sécurité alimentaire et l'énergie.
Les participants au sommet d'Aqaba ont également discuté de "la croissance de la coopération économique" et de "l'augmentation des échanges commerciaux" dans le cadre du développement de leurs pays.
En marge du sommet, le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi a rencontré le roi de Jordanie Abdullah II et les deux hommes ont discuté du développement de la coopération bilatérale à différents niveaux.