Alors que les États-Unis continuent de maintenir le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sur leur liste noire du terrorisme, certaines sources médiatiques non officielles soulignent que les Américains ont posé une nouvelle condition préalable aux pourparlers de Vienne, selon laquelle l’Iran devrait s’engager à ne pas venger l’assassinat du général Soleimani en janvier 2020 à l'aéroport de Bagdad.
La porte-parole du département d’État américain Ned Price a récemment déclaré que le retrait de Trump du PGAC (Plan global d’action conjoint, accord nucléaire de 2015), l’ajout du CGRI sur la liste noire américaine et l’assassinat du général Soleimani avaient conduit au développement du programme nucléaire iranien et à la détérioration de la réputation des USA dans la région.
Le sens de ces propos apparemment positifs de Ned Price est de créer un lien entre le dossier nucléaire iranien et l’autorité régionale de la RII. Naturellement, sur fond d’un tel point de vue, on peut prédire que la capacité balistique de l’Iran serait la prochaine cible des agissements US.
Force est de constater que dans la nouvelle conjoncture, les États-Unis tentent de faire associer la question des sanctions du CGRI à l’assassinat du général Soleimani pour faire croire à l’opinion publique que les intérêts et les positions US dans la région sont en péril. Mais la réalité est que la présence illégitime des forces américaines dans la région est à l’origine de l’hostilité des nations envers les États-Unis.
Les agissements US interviennent sur fond de hausse soutenue de la production pétrolière iranienne.
Le PDG de la Société nationale iranienne du pétrole, interrogé vendredi par les médias locaux, a insisté sur le fait que l'Iran était en mesure d'augmenter sa capacité de production et ses exportations de pétrole malgré les sanctions.
Il a souligné que le ministère du Pétrole avait fait un investissement de 700 millions de dollars depuis que le président Raïssi a pris ses fonctions et a relancé la production de 750 puits de pétrole. Il a ajouté que les exportations de pétrole et d'autres hydrocarbures avaient augmenté parce que l'Iran était en mesure de trouver de nouveaux clients.