TV

Les assassins de Soleimani en débandade

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Iran dévoile le nouveau missile balistique, baptisé Kheibarshekan, le 11 février 2022. ©Air et Cosmos

Selon une source d’information américaine, un certain nombre de responsables américains de l'administration Donald Trump, complices dans l'assassinat du général de corps d’armée iranien, Qassem Soleimani, ont été placés sous haute protection.

La chaîne d’information américaine, CBS News a obtenu deux évaluations de la menace persistante soumises au Congrès par le département d'État en janvier 2022, qui citent une "menace sérieuse et crédible" contre la vie de l'ancien secrétaire d'État Mike Pompeo et de Brian Hook, envoyé spécial du département d'État pour l'Iran.

Ces estimations confidentielles montrent que tout au long de l’année 2021, et à nouveau en 2022, le département d'État a évalué la nécessité de fournir aux deux hommes des détails de sécurité diplomatique financés par les contribuables américains. 

L’équipe sécuritaire qui continue de voyager avec Pompeo, un candidat républicain potentiel à la présidentielle américaine de 2024, a attiré l'attention lors de ses apparitions publiques, notamment lors de la récente Conférence d'action politique conservatrice.  Selon CBS, la protection à Pompeo équivaut à celle typique d'un membre actuel du cabinet. 

La dernière évaluation de la menace signée par le secrétaire d'État adjoint à la gestion et aux ressources Brian McKeon cite une décision prise le 16 juillet 2021 selon laquelle Pompeo a fait face à de telles menaces. McKeon a également déclaré qu'il avait déterminé à au moins trois reprises qu'une menace spécifique contre l'ancien envoyé Hook nécessitait le renforcement des mesures de sécurité au tour de lui.

Lire plus: Kheybar Shekan, le premier missile de 3ème génération iranien dévoilé !

À l'occasion du deuxième anniversaire de la mort en martyr du général de corps d’armée iranien, Qassem Soleimani, en janvier dernier, Mike Pompeo a appelé à une protection physique accrue pour lui-même et Donald Trump. Et ce après que le président iranien Ebrahim Raïssi a mis en garde les États-Unis, les menaçant de "venger" l'assassinat de Qassem Soleimani si les personnes impliquées dans cet "acte criminel" n'étaient pas poursuivies en justice.

Le président iranien a déclaré que l'ancien président américain Donald Trump et l'ancien secrétaire d'État Mike Pompeo devaient être "poursuivis pour leurs actes criminels" et punis par un mécanisme équitable.

Le général de corps d’armée iranien, Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a été assassiné avec ses compagnons par une frappe de drones américains près de l'aéroport international de Bagdad, le 3 janvier 2020.

Cinq jours plus tard, dans le cadre d'une opération militaire intitulée "Opération martyr Soleimani", le CGRI a tiré une volée de missiles balistiques sur la base aérienne d'Aïn al-Asad, dans la province occidentale d'al-Anbar, en Irak.

L'Iran a qualifié l'assassinat de Qassem Soleimani de "terrorisme d'État", et a déclaré que sa "vengeance ultime" serait de mettre fin à la présence de l'armée américaine dans la région. Il a également exhorté l'Irak voisin à expulser les forces américaines de son territoire.

Lire aussi: Pourquoi l'Iran a une si confiance en soi lors des pourparlers de Vienne?

Dans la foulée, le journal britannique The Guardian a lancé une mise en garde en août 2020 contre des prises de position dangereuses de Mike Pompeo, et souligné que c'était bien Pompeo qui a persuadé le président d'ordonner l'assassinat du général Qassem Soleimani.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV