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Transfert de terroristes des brigades d'Azov à Idlib

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

La Russie, qui fournit du gaz naturel à l’Europe, a fait face à des sanctions financières en raison de son opération contre l’Ukraine. Mais que fait en ce moment même le Sultan qui est hôte des pourparlers de paix Russie/Ukraine à Istanbul? Outre Bayraktar qui continuent à atterrir en Ukraine pour servir les troupes ukrainiennes, Ankara a annoncé être prêt à envoyer ses navires pour évacuer les réfugiés de Marioupul, récemment pris par les brigades Kadyrov de l'armée russe. "

Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a déclaré qu'Ankara était prête à envisager d'envoyer ses navires sur les côtes ukrainiennes pour organiser l'évacuation des personnes de Marioupol, et probablement d'autres villes et villages d'Ukraine. Un problème similaire a déjà été résolu avec la partie ukrainienne et, en ce moment, probablement, le processus d'évacuation par mer est en cours de discussion avec la partie russe : "La Turquie est prête à allouer des navires pour organiser l'évacuation des civils et des blessés de Marioupol par voie maritime. C'est ce qu'a déclaré samedi le ministre turc de la Défense nationale Hulusi Akar. Selon lui, la partie turque dans cette affaire coordonne ses actions avec les structures de la Russie et de l'Ukraine.

"La volonté d'Ankara de soutenir le processus d'évacuation a été portée à l'attention de l'attaché militaire russe en Turquie, qui a été invité dans notre département de la défense. Une initiative similaire a été confiée aux autorités russes par l'intermédiaire de l'attaché militaire turc à Moscou. Nous coordonnons également nos efforts avec les autorités ukrainiennes par l'intermédiaire de l'attaché militaire dans ce pays », a déclaré Akar., dit Anadoulu. Mais Où exactement il est censé transporter les évacués par la suite, on le sait pas et c'est cela qui devrait poser problème à la Russie dans la mesure où il y a déjà un trafic de mercenaires depuis Idlib vers l'Ukraine et que ce geste de bonne volonté pourrait ne pas être après tout que destiner à sauver les radicaux d'Asov des grandes eaux.

Avia. pro écrit : "les experts font attention au fait qu'en raison du manque de contrôle, les membres du régiment Azov peuvent également tenter de s'échapper de Marioupol (interdit en Russie - éd. ), en raison de laquelle la partie russe, si elle assurera l'évacuation des personnes de Marioupol, alors uniquement à la condition que le processus d'évacuation lui-même soit contrôlé par l'armée russe." Mais le jeu turc n'en reste pas là : La Turquie veut pêcher en eau trouble et assure du gaz du continent Vert. Ces derniers jours, il y a eu des nouvelles selon lesquels la Turquie est la voie la plus appropriée pour le transfert de gaz du régime sioniste vers l’Europe.

Le projet de gazoduc Turquie-Israël serait en discussion dans les coulisses alors que l’Europe cherche des alternatives aux sources d’énergie russes.Un gazoduc entre Israël et la Turquie pourrait être une solution pour réduire la dépendance de l’Europe envers les hydrocarbures russes même si l’idée nécessitait des négociations complexes avant de voir le jour, selon les responsables gouvernementaux et industriels des parties. Le projet consisterait à construire un gazoduc sous-marin reliant la Turquie au plus grand gisement de gaz naturel en mer d’Israël, Léviathan, qui approvisionne déjà Israël, la Jordanie et l’Égypte.

Le gaz serait acheminé vers la Turquie, puis vers les pays voisins d’Europe du Sud qui cherchent à réduire leur dépendance à l’égard de la Russie. En 2021, l’Union européenne a importé 155 milliards de mètres cubes de gaz naturel de Russie, ce qui représente environ 45 % des importations de gaz de l’UE et près de 40 % de sa consommation totale de gaz.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mentionné la coopération gazière comme l’un des domaines où la Turquie et Israël pourraient renforcer leurs liens bilatéraux. Des discussions se poursuivent à ce sujet depuis la visite du président israélien Isaac Herzog début mars à Ankara et des « décisions concrètes » pourraient être prises dans les mois à venir concernant le tracé proposé et les entités participantes, a déclaré un haut fonctionnaire turc. Les responsables du secteur se montrent plus circonspects, affirmant que les contraintes de production et la géopolitique - le gazoduc devrait traverser des eaux chypriotes ou syriennes - pourraient faire échouer le projet.

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Le Parti de la justice et du développement, dirigé par Recep Tayyip Erdogan, a perdu une part importante de ses voix et fait face à des conditions difficiles pour remporter les élections générales de 2023. Le ministre turc de l’Énergie et des Ressources naturelles, Fatih Donmez a annoncé que son équipe travaillait pour acheminer de gaz découvert dans les champs de la mer Noire aux foyers au début de l’année prochaine.

Bien que les autorités turques et sionistes se soient bien décidées de fournir du gaz à l’Europe, on ne sait toujours pas dans quelle mesure les petites quantités de gaz découvertes au Léviathan et à Haïfa répondront aux besoins énormes de l’Europe. N’oublions pas que l’Iran possède les plus grandes réserves de gaz naturel au monde après la Russie et le gaz des gisements de la mer Noire et de la Méditerranée orientale n’est pas comparable non seulement aux vastes réserves de la Russie et de l’Iran, mais non plus à celles du Turkménistan et du Qatar. Mais le but du Sultan pourrait ne pas être devenir un acteur gazier mais d'empêcher via ce genre de troubles de rester le premier acteur gazier au monde. Et si Moscou se rappeler d'Idlib? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV