A J+33 de l'opération spéciale russe en Ukraine où selon le ministre de la Défense Choïgou affirme tous les objectifs militaires ont été réalisés (et on pourrait penser que ces objectifs contiennent la destruction totale de l'armée Ukrainienne, de ses connexions avec les centres de commandement de l'OTAN de ses unités radicales, surtout les brigades d'Azov à Marioupol), la Russie a décidé de réduire ses activités militaires dans les directions de Kiev et de Tchernigov. « Les négociations sur un accord sur la neutralité et le statut non nucléaire de l'Ukraine entrant dans une dimension pratique (...), il a été décidé, pour accroître la confiance, de réduire radicalement l'activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv », a déclaré mardi le vice-ministre russe de la Défense, le colonel général Alexander Fomin en affirmant que l'armée russe va se concentrer essentiellement sur l'est de l'Ukraine et Donbass.
Bien au contraire d'une majorité de commentateurs occidentaux qui crient à la marche arrière de Poutine dans une guerre que ce dernier aurait pourtant pur gagner si'il avait décidé de la mener à l'américaine à savoir en usant et en abusant de l'armée de l'air classique, la Résistance que Moscou a bel et bien gagné le premier manche, réussissant sa mue "asymétrique" que ce soit au niveau de l'utilisation des missiles tactiques et des drones soit armes de prédilection d'une armée asymétrique ou qu'au niveau du recours à la force spéciale, et l'ultime épisode de Marioupol où les forces de Kadiriv ont neutralisé les brigades d'Azov en est la meilleur preuve. Mais c'est la suite qui fait problème. En se retirant de la banlieue de Kiev, la Russie ne s'expose-t-elle pas au risque du syndrome "d'Idlib", cette province ultra stratégique du nord de la Syrie que l'armée syrienne et la Russie et la Résistance allaient entièrement libérer en mars 2020 quand vint la ruse d'Erdogan et sa vraie fausse promesse d'une désescalade et d'un cessez le feu qu'il s'est rendu certes en vaincu au Kremlin pour signer mais qui n'a rien fait de plus que d'offrir aux terroristes pro Erdogan une ombrelle protectrice, quitte à faire d'Idlib un vivier où puiser mercenaires quand le contexte le veut? C'est un risque réel à moins qu'on considère que le Kremlin voit désormais en Ukraine-est une zone tampon. Soir. mais même cette option fait problème. Et comment? Voici ce que d'éternels prêcheurs de la guerre que sont les thinks tanks US prescrivent. Le centre de Mondialisation écrit :
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"les agences de renseignement occidentales tentent de préparer Volodymyr Zelensky pour le faire passer pour un « sauveur charismatique » qui mènera un soulèvement long et sanglant contre les forces de l’armée russe en Ukraine.
En fait, les entrepreneurs militaires privés, en étroite coopération et consultation avec la CIA et les agents de renseignements occidentaux, entraînent les soldats ukrainiens à utiliser les systèmes de défense antiaérienne portables, fournis par les États-Unis, l'Allemagne et d'autres pays européens. En plus, lesdits entrepreneurs orientent la stratégie de défense globale de l'Ukraine et jouent un rôle actif dans les opérations de combat dans certaines des batailles les plus féroces contre les forces de sécurité russes au nord de Kiev et à Kharkiv ainsi que dans le Donbass.
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La Pologne est connue pour abriter des cachettes de la CIA, où des membres d'al-Qaïda ont apparemment été soumis à un simulacre de noyade et à la torture, au cours des premières années de la guerre contre le terrorisme, avant d'être envoyés à Guantanamo. Le nombre de soldats américains en Pologne s'élève désormais à plus de 10 000, car la majorité des 15 000 soldats envoyés en Europe se sont rendus en Pologne le mois dernier et ont rejoint les 4 000 soldats américains déjà y stationnés. Les aéroports militaires et les camps d'entraînement situés dans les zones frontalières de la Pologne sont devenus des centres de transfert d'armes et de combattants vers Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine. Ces armes et combattants sont ensuite transportés de cette localité vers les champs de bataille de Kiev et de l'est de l'Ukraine.
« Lors d'une visite officielle, un des commandants des opérations spéciales de l’Ukraine a déclaré à Michael Waltz (représentant républicain de Floride), à Seth Moulton (représentant démocrate du Massachusetts) et à d'autres législateurs qu’ils étaient en train de lancer des préparatifs nécessaires pour former une résistance armée fondée sur les tactiques similaires à celles employées par les insurgés », a-t-on appris du Washington Post.
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Dans des entretiens séparés, Moulton et Waltz ont déclaré que des responsables ukrainiens leur avaient exprimé leur frustration en raison du refus des États-Unis d’envoyer des missiles Harpoon et Stinger à l’aide desquels ils pouvaient cibler des navires et des avions russes.
Mais ce n'est pas car il existe des plans de créer des défis logistiques pour la Russie : « Alors que les forces armées russes sont aux prises avec des défis logistiques, notamment des pénuries de carburant et de nourriture, Waltz prédit que les Ukrainiens attaqueront à plusieurs reprises les lignes d'approvisionnement russes. Pour ce faire, a-t-il dit, les Ukrainiens avaient besoin d'un approvisionnement continu en armes ainsi que de la capacité de poser des bombes en bordure de route. Les lignes d'approvisionnement mentionnées sont très, très vulnérables, et c’est à travers ces lignes qu’on pourra affamer les troupes russes », a ajouté Waltz.
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« Ils ne peuvent pas être envoyés en Ukraine à la dernière minute et on ne peut pas s'attendre à ce que la Garde nationale ramasse un missile Stinger et abatte un avion. Faire persister un mouvement de résistance, cela demande l’envoi en catimini et continu d’armes de petite taille, de munitions, d’explosifs et même des uniformes militaires qui protègent contre le froid », a expliqué Michael Waltz cité par le Washington Post.
« Pensez à ce que les saboteurs utilisent, pas à ce qu'une armée utilise pour repousser une invasion frontalière », a déclaré Moulton de son côté.
Or c'est quoi au juste l'objectif d'un tel plan : C'est tout un « projet du piège à ours » de l'OTAN qui se met en place. : "Le « Projet du piège à ours » de l’OTAN consiste en une série de tentatives destinées à engager la Russie dans une guerre prolongée.
Le terme « piège à ours » est emprunté à la guerre entre l'Afghanistan et l'Union soviétique dans les années 1980. À cette époque, les puissances occidentales, en se servant des forces de sécurité pakistanaises et des ressources financières offertes par les monarchies du golfe Persique, ont fourni une formation à la guérilla et des armes létales aux combattants afghans pour qu’ils puissent infliger de lourdes pertes aux « forces de sécurité » de l’Union soviétiques pendant une guerre prolongée.
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La chute imminente de Kiev à la suite d’une frappe éclair de la Russie est inévitable, et même les hommes d’État occidentaux reconnaissent qu'une armée, composée de conscrits ukrainiens, et leurs combattants alliés irréguliers ne seront pas à même d'égaler les forces de sécurité professionnelles russes dans une guerre régulière. Les trois premières semaines tumultueuses suivant l’opération russe, qui a débuté le 24 février, n'étaient que le début d'une longue guerre d'usure, menée par un grand nombre de groupes de miliciens armés jusqu’aux dents et soutenus par les puissances occidentales, le scénario déjà constaté en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie.
Et c'est sur cette base que les agences de renseignement tentent de donner à Zelensky l’image d’un « héro ». Les agences de renseignement occidentales tentent de préparer Volodymyr Zelensky pour le faire passer pour un « sauveur charismatique » qui mènera un soulèvement long et sanglant contre les forces de l’armée russe en Ukraine. Le président ukrainien faisait des apparitions publiques séduisantes alors qu’il portait un uniforme militaire, il exhortait, lors des discours émouvants, ses compatriotes à prendre des armes contre la Russie et il quémandait en même temps une aide militaire chez ses alliés occidentaux. Mais à part tout ça, quoi de remarquable et d’utile a fait Volodymyr Zelensky ? A-t-il déjà été en première ligne de la guerre entre l’Ukraine et la Russie ?
En exploitant les interlocuteurs naïfs qui aiment intrinsèquement croire en les héros, les médias mainstream présentent Zelensky comme un Messie qui s’est lancé dans une lutte contre une puissance rivale, une puissance qui a osé s'opposer à l'expansion de l’OTAN vers l’est et dans son champ d’influence traditionnel. La logique derrière la diffusion en direct des discours haineux et violents du président ukrainien devant les Parlements européens et américain est de rendre célèbre une figure inféodée et à la fois d’accuser et d’isoler un ennemi de longue date sur la scène mondiale.