À défaut de la victoire au sol, les Américains et Otaniens ont fini par élargir la bataille à la mer, le premier navire russe ayant été visé hier, jeudi 24 mars. Ce qui a valu au camp anti russe un troisième Kinzhal! Dans la matinée du 24 mars, l'une des péniches de débarquement russes amarrées dans la ville ukrainienne de Berdiansk a explosé, rapporte le site Web South Front.
Plusieurs explosions ont été entendues vers 6 heures du matin dans la région de Zaporozhye. Selon les responsables russes, un missile Tochka-U a été intercepté par les forces de défense aérienne au-dessus de la ville de Berdiansk. L'épave du missile a touché des navires de débarquement russes qui déchargeaient du carburant, a-t-on appris du site Web South Front.
Un incendie s'est déclaré à bord de l'un d'eux et les munitions ont explosé, après quoi le navire a été intentionnellement en partie inondé afin d’alléger tout risque. Deux autres navires russes ont quitté le port. L'un d'eux a été également endommagé.
Le grand navire de débarquement était probablement le navire Orsk du projet 1171 qui a été fabriqué en 1967 ou un autre navire du même projet Saratov, fabriqué en 1964.
Les forces armées de la marine ukrainienne se sont précipitées pour réclamer la destruction du navire : « Un grand navire de débarquement "Orsk" de l'armée russe a été détruit près du port de Berdiansk. »
Or la Russie n'a pas tardé à riposter : le site Web militaire russe, Avia.pro affirme qu’un missile de croisière a explosé dans la périphérie de Kiev, capitale ukrainienne.
Le missile a touché un dépôt de pétrole qui stockait des centaines de tonnes de divers types de produits pétroliers, de carburants et d’huiles a explosé. Une épaisse colonne de fumée s’est élevée dans le ciel de la région.
Cette explosion a créé de graves défis pour les forces armées ukrainiennes en matière de carburant. Décidément la guerre au sol tend à s'élargir à la mer, l'OTAN ayant livré des missiles anti navire à l'Ukraine.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson s'engagera à envoyer 6 000 missiles supplémentaires en Ukraine alors qu'il pousse les autres dirigeants de l'OTAN et du G7 à intensifier leur soutien pour aider ce pays.
Boris Johnson s’est rendu à Bruxelles jeudi pour une série de réunions où il devrait appeler à des sanctions plus sévères contre Moscou et à une aide militaire plus importante à Kiev.
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Le Royaume-Uni a déjà envoyé 4 000 missiles, des armes antichars NLAW et Javelin à l'Ukraine. Le Premier ministre a confirmé que le nouveau programme d'aide militaire comprendra des MANPAD Starstreak, systèmes de défense aérienne portables de fabrication britannique. Les missiles anti-aériens dont le système est équipé, sont guidés par un faisceau laser, mais ont une portée maximale de sept kilomètres seulement.
Dirigeant coude à coude avec les États-Unis pour soutenir le gouvernement de Kiev, Londres va plus que doubler son engagement, en envoyant 6 000 missiles supplémentaires et 25 millions de livres sterling d'aide financière à l'armée ukrainienne. Sans oublier les 4,1 millions de livres sterling pour aider la chaîne de télévision BBC World Service pour la soi-disant lutte contre la désinformation autour de la guerre.
L'aide militaire occidentale aux forces gouvernementales de Kiev a commencé bien avant le début de l'opération militaire spéciale russe en Ukraine le 24 février. Le Royaume-Uni, en particulier, s'est efforcé de former et d'armer l'armée ukrainienne au cours des huit dernières années.
La Grande-Bretagne espère que le soutien militaire occidental finira par déjouer l'opération russe en Ukraine. Les pertes humanitaires de la prolongation des combats dans le pays n'ont apparemment pas préoccupé l'Occident.
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Il convient de noter que l'armée russe a déjà saisi ou détruit plusieurs cargaisons d'armes fournies par l'Occident. Certaines des armes occidentales capturées sont déjà entrées en service au rang des forces armées de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk.