The Daily Telegraph dit que Téhéran et Moscou serait convenu d'un accord dans l'accord nucléaire pour reprendre les termes "Guerre dans la guerre de l’entité sioniste' qui irait droit faire plier le camp occidental qui pour reprendre les récents propos du président Poutine " supplie l'Iran pour lui dire oui alors même qu'il avait imposé les plus dures sanctions de l’histoire aux Iraniens". Cette information de Teleghraph a été formellement démenti par Téhéran n'empêche que lers choses commencent à prendre une allure sans précédent à Vienne où le géant US court derrière l'Iran. La guerre occidentale en Ukraine a-t-elle été fatale pour le camp US/OTAN dans son bras de fer face à l'Iran? La guerre actuelle en Ukraine a déjoué les calculs de Washington par rapport à l'accord nucléaire avec l'Iran, forçant le clan Biden à en revenir aux coûts éventuels. Dans un reportage fourni par Jonathan Tyrone et Dan Flatley, la chaîne Bloomberg TV y revient pour affirmer que la guerre menée en Ukraine par la Russie avait déjoué les calculs liés à l'accord nucléaire avec l'Iran, et que les États-Unis avaient été contraints d'aller jusqu'à assumer les coûts de la relance de l’accord sur le programme nucléaire iranien.
Les questions majeures évoquées dans l’article sont les suivantes :
La guerre de la Russie en Ukraine remodèle la diplomatie au Moyen-Orient, obligeant les États-Unis à réévaluer le coût politique de leur retour à l’accord signé en 2015 à Genève. A l’heure actuelle, l’accord est en phase de finalisation, après un an de pourparlers à Vienne et tout dépend maintenant du déblacklistage du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ; une affaire qui, selon un grand nombre d’analystes, est la question politique intérieure et régionale la plus explosive pour l’administration Joe Biden. Les deux auteurs prétendent que « l'inclusion du CGRI dans la liste noir des Etats-Unis n'a rien à voir avec l'accord de 2015, mais que Téhéran insiste pour que le nom du CGRI soit retiré de la liste noire de la Maison Blanche. Et le problème ne s’avère pas insoluble, si les protagonistes concluent que parvenir à un accord en vaut la peine.
Aujourd'hui, par rapport à il y a un an, où Biden est entré en fonction, il est plus difficile pour la Maison Blanche d'affronter l'Iran. Actuellement, l’Iran dispose des réserves d'uranium hautement enrichi, les sanctions n'ayant pas réussi à stopper les progrès nucléaires de l'Iran et faute de nouvel accord, le risque d’accès à une arme nucléaire par la RII pourrait potentiellement augmenter.
Entre temps le déblacklistage du CGRI par Washington déplaît aux dirigeants arabes de la région, alors que Biden cherche à mobiliser les alliés contre Moscou en vue de freiner la hausse croissante du prix du carburant. Cela mettrait également en danger une alliance de plusieurs décennies qui a eu pour effet la domination américaine dans une région stratégique, la région qui exporte toujours le plus d'énergie au monde.
Les partisans de l’accord nucléaire estiment que le retour des Etats-Unis à l'accord pourrait motiver l'Iran d’aider à réduire les tensions qui secouent la région, depuis que Trump s'est retiré de l'accord. Mais les opposants et même certains membres du clan Biden voient dans les approches du locataire de la Maison Blanche un signe de la faiblesse du président démocrate. A les en croire, cela pourrait coûter très cher pour les démocrates, qui attendent les élections de mi-mandat de novembre, au point où ces derniers risquent de perdre une majorité au Congrès.
Les opposants à l’accord nucléaire s’inquiètent également que l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, dont les infrastructures sont fréquemment frappées par les forces armées de Sanaa, seront de cette façon, plus enclins à suivre la Russie et la Chine, ce qui mettrait en péril le poids américain dans la région. Le rapport du Sénat est également avancé quelques heures après le sommet EAU-Égypte-Israël visant à former un front commun contre l'accord nucléaire et à trouver des issues pour surmonter les défis économiques dus à la guerre en Ukraine. Mais tout ceci les Américains n'y croient pas vraiment, sûrs qu'ils sont de ce que l'axe Riyad-Abou Dhabi n'oserait jamais aller jusqu'à faire ce virage. Ce qui les inquiète c'est l'Iran et ses liens avec la Russie. déjà les Iraniens disent étudier le SWIFT russe et les Russes affirment emboiter le pas à l'Iran pour contourner les sanctions. C'est difficile d'inverser cette dynamique sans faire de réelles concessions à l'Iran et c'est ce que Biden semble contraint de le faire.
Les partisans de l’accord nucléaire estiment que le retour des Etats-Unis à l'accord pourrait motiver l'Iran pour aider à réduire les tensions qui secouent la région, depuis que Trump s'est retiré de l'accord. Mais les opposants et même certains membres du clan Biden voient dans les approches du locataire de la Maison Blanche un signe de la faiblesse du président démocrate. A les en croire, cela pourrait coûter très cher pour les démocrates, qui attendent les élections de mi-mandat de novembre, au point où ces derniers risquent de perdre une majorité au Congrès.
Les opposants à l’accord nucléaire s’inquiète également que l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, dont les infrastructures sont fréquemment frappées par les forces armées de Sanaa, seront de cette façon, plus enclins à la Russie et à la Chine, ce qui mettrait en péril le poids américain dans la région. Le rapport du Sénat est également avancé quelques heures après le sommet EAU-Égypte-Israël visant à former un front commun contre l'accord nucléaire et à trouver des issues pour surmonter les défis économiques dus à la guerre en Ukraine.