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Accord nucléaire : la guerre russe en Ukraine a changé les calculs US au grand profit de l'Iran. Que faire?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La guerre en Ukraine a déjoué les calculs des États-Unis au sujet de la relance de l'accord avec l'Iran. ©RT/Illustration

The Daily Telegraph dit que Téhéran et Moscou serait convenu d'un accord dans l'accord nucléaire pour reprendre les termes "Guerre dans la guerre de l’entité sioniste' qui irait droit faire plier le camp occidental qui pour reprendre les récents propos du président Poutine " supplie l'Iran pour lui dire oui alors même qu'il avait imposé les plus dures sanctions de l’histoire aux Iraniens". Cette information de Teleghraph a été formellement démenti par Téhéran n'empêche que lers choses commencent à prendre une allure sans précédent à Vienne où le géant US court derrière l'Iran. La guerre occidentale en Ukraine a-t-elle été fatale pour le camp US/OTAN dans son bras de fer face à l'Iran? La guerre actuelle en Ukraine a déjoué les calculs de Washington par rapport à l'accord nucléaire avec l'Iran, forçant le clan Biden à en revenir aux coûts éventuels. Dans un reportage fourni par Jonathan Tyrone et Dan Flatley, la chaîne Bloomberg TV y revient pour affirmer que la guerre menée en Ukraine par la Russie avait déjoué les calculs liés à l'accord nucléaire avec l'Iran, et que les États-Unis avaient été contraints d'aller jusqu'à assumer les coûts de la relance de l’accord sur le programme nucléaire iranien.

Le retour US à l'accord, c'est mieux qu'un échec à Vienne

Les questions majeures évoquées dans l’article sont les suivantes :

  1. La guerre de la Russie en Ukraine remodèle la diplomatie au Moyen-Orient, obligeant les États-Unis à réévaluer le coût politique de leur retour à l’accord signé en 2015 à Genève. A l’heure actuelle, l’accord est en phase de finalisation, après un an de pourparlers à Vienne et tout dépend maintenant du déblacklistage du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ; une affaire qui, selon un grand nombre d’analystes, est la question politique intérieure et régionale la plus explosive pour l’administration Joe Biden. Les deux auteurs prétendent que « l'inclusion du CGRI dans la liste noir des Etats-Unis n'a rien à voir avec l'accord de 2015, mais que Téhéran insiste pour que le nom du CGRI soit retiré de la liste noire de la Maison Blanche. Et le problème ne s’avère pas insoluble, si les protagonistes concluent que parvenir à un accord en vaut la peine.
  2. Aujourd'hui, par rapport à il y a un an, où Biden est entré en fonction, il est plus difficile pour la Maison Blanche d'affronter l'Iran. Actuellement, l’Iran dispose des réserves d'uranium hautement enrichi, les sanctions n'ayant pas réussi à stopper les progrès nucléaires de l'Iran et faute de nouvel accord, le risque d’accès à une arme nucléaire par la RII pourrait potentiellement augmenter.
  3. Entre temps le déblacklistage du CGRI par Washington déplaît aux dirigeants arabes de la région, alors que Biden cherche à mobiliser les alliés contre Moscou en vue de freiner la hausse croissante du prix du carburant. Cela mettrait également en danger une alliance de plusieurs décennies qui a eu pour effet la domination américaine dans une région stratégique, la région qui exporte toujours le plus d'énergie au monde.
  4. Deux semaines après la suspension des pourparlers de Vienne, les diplomates disent qu'il n'est pas clair quand les pourparlers seront repris dans la capitale de l’Autriche. Les sénateurs américains sont également déçus par la séance de mardi dernier au sein du Sénat lors de laquelle a été avancé un rapport sur les pourparlers de Vienne. Le sénateur démocrate Ben Cardin,  présent à la séance s’est exprimé en ces termes : « La Russie était initialement intéressée par le retour des États-Unis à l'accord. Mais, maintenant ils ne sont préoccupés que par leur situation en Ukraine et ne prêtent pas beaucoup d'attention aux pourparlers de Vienne ».
  5. Les partisans de l’accord nucléaire estiment que le retour des Etats-Unis à l'accord pourrait motiver l'Iran d’aider à réduire les tensions qui secouent la région, depuis que Trump s'est retiré de l'accord. Mais les opposants et même certains membres du clan Biden voient dans les approches du locataire de la Maison Blanche un signe de la faiblesse du président démocrate. A les en croire, cela pourrait coûter très cher pour les démocrates, qui attendent les élections de mi-mandat de novembre, au point où ces derniers risquent de perdre une majorité au Congrès.
  6. Les opposants à l’accord nucléaire s’inquiètent également que l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, dont les infrastructures sont fréquemment frappées par les forces armées de Sanaa, seront de cette façon, plus enclins à suivre la Russie et la Chine, ce qui mettrait en péril le poids américain dans la région. Le rapport du Sénat est également avancé quelques heures après le sommet EAU-Égypte-Israël visant à former un front commun contre l'accord nucléaire et à  trouver des issues pour surmonter les défis économiques dus à la guerre en Ukraine. Mais tout ceci les Américains n'y croient pas vraiment, sûrs qu'ils sont de ce que l'axe Riyad-Abou Dhabi n'oserait jamais aller jusqu'à faire ce virage. Ce qui les inquiète c'est l'Iran et ses liens avec la Russie. déjà les Iraniens disent étudier le SWIFT russe et les Russes affirment emboiter le pas à l'Iran pour contourner les sanctions. C'est difficile d'inverser cette dynamique sans faire de réelles concessions à l'Iran et c'est ce que Biden semble contraint de le faire. 
"Nous n’avons plus besoin d’un accord nucléaire ; les sanctions ont échoué " (Salami)
  1. Deux semaines après la suspension des pourparlers de Vienne, les diplomates disent qu'il n'est pas clair quand les pourparlers seront repris dans la capitale de l’Autriche. Les sénateurs américains sont également déçus par la séance de mardi dernier au sein du Sénat lors de laquelle a été avancé un rapport sur les pourparlers de Vienne. Le sénateur démocrate Ben Cardin,  présent à la séance s’est exprimé en ces termes : « La Russie était initialement intéressée par le retour des États-Unis à l'accord. Mais, maintenant ils ne sont préoccupés que par leur situation en Ukraine et ne prêtent pas beaucoup d'attention aux pourparlers de Vienne ».
  2. Les partisans de l’accord nucléaire estiment que le retour des Etats-Unis à l'accord pourrait motiver l'Iran pour aider à réduire les tensions qui secouent la région, depuis que Trump s'est retiré de l'accord. Mais les opposants et même certains membres du clan Biden voient dans les approches du locataire de la Maison Blanche un signe de la faiblesse du président démocrate.  A les en croire, cela pourrait coûter très cher pour les démocrates, qui attendent les élections de mi-mandat de novembre, au point où ces derniers risquent de perdre une majorité au Congrès.
  3. Les opposants à l’accord nucléaire s’inquiète également que l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, dont les infrastructures sont fréquemment frappées par les forces armées de Sanaa, seront de cette façon, plus enclins à la Russie et à la Chine, ce qui mettrait en péril le poids américain dans la région. Le rapport du Sénat est également avancé quelques heures après le sommet EAU-Égypte-Israël visant à former un front commun contre l'accord nucléaire et à  trouver des issues pour surmonter les défis économiques dus à la guerre en Ukraine.
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SOURCE: FRENCH PRESS TV