TV

MBS bat son propre record

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Arabie saoudite exécute 81 personnes en une seule journée. (Illustration)

En 2016, un an après son arrivée au pouvoir, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a fait décapiter 47 dissidents dont le leader chiite Nimr Baqir al-Nimr. En 2022 c’est 81 personnes en un jour.

L'Arabie saoudite a exécuté 81 hommes au cours des dernières 24 heures, dont sept Yéménites et un ressortissant syrien, pour « allégeance à des organisations terroristes étrangères » et « croyances déviantes », a déclaré l'agence de presse officielle Saudi Press Agency.

« Ces individus (...) ont été reconnus coupables de divers crimes, dont le meurtre d'hommes, de femmes et d'enfants innocents », a déclaré SPA samedi, citant un communiqué du ministère de l'Intérieur.

« Les crimes commis par ces individus comprennent également le fait de prêter allégeance à des organisations terroristes étrangères, telles que Daech et al-Qaïda», a-t-il ajouté.

Le ministère saoudien de l'Intérieur a également prétendu que certaines de ces personnes coopéraient avec le mouvement Ansarallah et des groupes anti-saoudiens.

Certains se sont rendus dans des zones de conflit pour rejoindre des « organisations terroristes », selon la SPA.

Les hommes comprenaient 37 ressortissants saoudiens qui ont été reconnus coupables dans une seule affaire d'avoir tenté d'assassiner des agents de sécurité et d'avoir pris pour cible des postes de police et des convois, ajoute le rapport.

Des groupes de défense des droits ont accusé l'Arabie saoudite d'appliquer des lois restrictives sur l'expression politique et religieuse et l'ont critiquée pour avoir utilisé la peine de mort, y compris pour les accusés arrêtés alors qu'ils étaient mineurs.

« Il y a des prisonniers d'opinion dans le couloir de la mort saoudien, et d'autres arrêtés alors qu'ils étaient mineurs ou alors accusés de crimes non violents », a déclaré Soraya Bauwens, directrice adjointe de l'association caritative anti-peine de mort Reprieve, dans un communiqué.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV