En 2016, un an après son arrivée au pouvoir, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a fait décapiter 47 dissidents dont le leader chiite Nimr Baqir al-Nimr. En 2022 c’est 81 personnes en un jour.
« Ces individus (...) ont été reconnus coupables de divers crimes, dont le meurtre d'hommes, de femmes et d'enfants innocents », a déclaré SPA samedi, citant un communiqué du ministère de l'Intérieur.
« Les crimes commis par ces individus comprennent également le fait de prêter allégeance à des organisations terroristes étrangères, telles que Daech et al-Qaïda», a-t-il ajouté.
Le ministère saoudien de l'Intérieur a également prétendu que certaines de ces personnes coopéraient avec le mouvement Ansarallah et des groupes anti-saoudiens.
Certains se sont rendus dans des zones de conflit pour rejoindre des « organisations terroristes », selon la SPA.
Les hommes comprenaient 37 ressortissants saoudiens qui ont été reconnus coupables dans une seule affaire d'avoir tenté d'assassiner des agents de sécurité et d'avoir pris pour cible des postes de police et des convois, ajoute le rapport.
« Il y a des prisonniers d'opinion dans le couloir de la mort saoudien, et d'autres arrêtés alors qu'ils étaient mineurs ou alors accusés de crimes non violents », a déclaré Soraya Bauwens, directrice adjointe de l'association caritative anti-peine de mort Reprieve, dans un communiqué.