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Comment les USA ont-ils perdu la bataille?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Hezbollah, un cauchemar pour l'axe Israël/US. (Illustration)

Au cours des deux dernières décennies, les Etats-Unis et le régime sioniste n'ont cessé de mettre en œuvre des projets visant à affaiblir ou à vaincre la Résistance libanaise ; le résultat : ils sont tous tombés à l'eau. 

Après que le complot des ennemis de la Résistance contre le Hezbollah libanais dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier-ministre libanais Rafiq Hariri en 2005 a capoté, le régime sioniste a lancé une guerre contre le Liban en 2006 pour compenser sa défaite. Cette guerre a eu pour résultat la transformation du Hezbollah en une force de dissuasion libanaise anti-Israël qui empêche la réalisation des projets des Etats-Unis dans la région.

De cette manière, aussi bien sur le plan géographique que sur le plan logistique et militaire, le Hezbollah a franchi toutes les lignes rouges tracées par l'axe américano-sioniste, au point que l'arsenal de missiles de la Résistance s’est transformé en un grand cauchemar pour les occupants sionistes.

On peut dire que jusque-là, le Hezbollah n'était qu'un grand défi pour Israël, mais après cette étape, il est également devenu un problème et un défi plus importants pour les Américains, et comme nous pouvons le voir, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, se concentre davantage sur les Américains que sur les Israéliens dans ses discours et ses avertissements.

Après l’échec de tous leurs projets, les Etats-Unis ont eu recours à une guerre douce (soft war) contre le Hezbollah visant à semer la zizanie entre les communautés sunnite et chiite au Liban. Pourtant, la stratégie précise du Hezbollah dans le domaine de l’éducation de l’idéologie de la Résistance ainsi que les mesures pratiques qu’il entreprend, ont empêché Washington de gagner la guerre.

Au niveau des partis opposés au Hezbollah, tout porte à croire qu’ils ne sont pas dans une situation favorable et il y a même beaucoup d’ambiguïtés sur la participation de certains d’entre eux aux élections législatives. Ces partis, souvent affiliés au courant pro-occidental du 14 mars, se trouvent dans un état confus suite à la démission de l’ancien Premier ministre Saad Hariri et appellent au boycott des élections après avoir été déçus de la mise en œuvre de leurs projets contre le Hezbollah.

D’ici quelques jours, les électeurs libanais se rendront aux urnes pour dire aux Américains que ce qu’ils n’ont pas réussi à obtenir pendant la guerre, ils ne l’obtiendront pas aux élections parlementaires ; l’issue de la bataille électorale ne sera pas différente de celle de la bataille sécuritaire et militaire et la Résistance gagnera les deux guerres.

Ainsi, les dizaines de milliards de dollars dépensés par les Etats-Unis et leurs alliés au Liban seront perdus sans résultat, et ils se rendront compte que le Hezbollah qui n'a cédé à aucune des conspirations US, du régime sioniste et des Etats du golfe Persique depuis deux décennies, dans cette bataille politique aussi, ne fera pas de concessions à l'ennemi.

Signe de cette montée en puissance du Hezbollah, Nasrallah a récemment évoqué la perspective d'une présence russe dans le secteur de l'énergie du pays. Le ministre libanais de l'Energie vient de le confirmer.

Le ministre libanais de l'Energie Walid Fayyad a annoncé que son pays avait reçu une offre d'une société privée russe pour construire une raffinerie de pétrole au Liban.

Selon l’agence de presse Anadolu, il a répondu aux journalistes sur une « offre russe d’établir une raffinerie de pétrole au Liban qui contribuerait à trouver des solutions pour l’électricité et le carburant », après sa rencontre avec l’ambassadeur russe à Beyrouth, Alexander Rudakov.

« Nous avons reçu une offre générale d'une société privée russe, et elle peut se cristalliser avec le temps car des projets similaires prennent beaucoup de temps, notamment en ce qui concerne le gaz pour l'électricité ou les carburants », a déclaré le ministre libanais de l’Energie.

« Après avoir franchi les étapes nécessaires pour cristalliser ce projet et déterminer sa faisabilité et ses exigences, il sera présenté au Conseil des ministres compte tenu de son importance stratégique et économique », a-t-il ajouté.

Fayyad a souligné que « les recherches ont également porté sur le développement des travaux dans le cadre du projet d'établissement d'entrepôts pour stocker les dérivés du pétrole dans le nord du Liban », qui a débuté en décembre dernier et est entrepris par la société russe « Rosneft ».

Mardi dernier, le secrétaire général du Hezbollah libanais Seyyed Hassan Nasrallah a déclaré dans une allocution télévisée qu’« il y a un an et demi, une entreprise russe a fait une offre réelle pour construire une raffinerie de pétrole à un coût d'un milliard et 200 millions de dollars ».

Nasrallah a critiqué « le retard des autorités officielles libanaises à répondre à l'offre et à poser des conditions supplémentaires », accusant Washington d'empêcher cette option de se concrétiser.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV