Le journal en ligne Rai al-Youm s’est penché sur les trois messages que le secrétaire général du Hezbollah libanais a voulu faire passer dans un discours adressé aux sionistes mercredi.
Dans un article faisant référence au dernier discours de Seyyed Hassan Nasrallah, Rai al-Youm a écrit : « Dans son allocution de mercredi, commémorant les martyrs de la Résistance à commencer par Cheikh Ragheb Harb en passant par M. Abbas al-Mousawi pour se terminer par Hajj Imad Mughniyeh, commandant de l'aile militaire du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah était tout confiant, imperturbable et souriant même lorsqu’il s’exprimait sur la politique. La satire lui a donné une saveur particulière, quand il a dit que le parti produit maintenant des "drones" et en possède un surplus, et que quiconque veut acheter peut faire passer une commande, ou l'autre commentaire sarcastique dans lequel il a dit que l'ennemi israélien est dans un état d'anxiété et de déclin, et que des milliers ont commencé à s’enfuir, exprimant sa volonté de payer des billets pour eux. »
Nasrallah, qui tient à suivre la plupart, sinon la totalité, les propos et les déclarations des généraux du régime occupant, a répondu dans ce discours à certaines des déclarations faites dans le rapport stratégique annuel israélien qui identifie les dangers menaçant l'entité sioniste, et place le Hezbollah au second rang, après l'Iran et devant les mouvements de résistance en Palestine.
Le point qui mérite réflexion est que le secrétaire général du Hezbollah a voulu envoyer plusieurs messages à travers ce discours :
L'embuscade Ansariya a eu lieu pendant le conflit entre l’armée sioniste occupant le Sud-Liban et la Résistance libanaise. Une unité d’opérations spéciales de la marine israélienne, Shayetet 13, en mission au Sud-Liban en 1997, est tombée dans une embuscade meurtrière rendue par le Hezbollah. Douze soldats israéliens ont été tués, marquant le pire bilan israélien en une journée au Liban depuis 1985.