Au cours des deux dernières décennies, les Etats-Unis et le régime sioniste n'ont cessé de mettre en œuvre des projets visant à affaiblir ou à vaincre la Résistance libanaise ; le résultat : ils sont tous tombés à l'eau.
Après que le complot des ennemis de la Résistance contre le Hezbollah libanais dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier-ministre libanais Rafiq Hariri en 2005 a capoté, le régime sioniste a lancé une guerre contre le Liban en 2006 pour compenser sa défaite. Cette guerre a eu pour résultat la transformation du Hezbollah en une force de dissuasion libanaise anti-Israël qui empêche la réalisation des projets des Etats-Unis dans la région.
De cette manière, aussi bien sur le plan géographique que sur le plan logistique et militaire, le Hezbollah a franchi toutes les lignes rouges tracées par l'axe américano-sioniste, au point que l'arsenal de missiles de la Résistance s’est transformé en un grand cauchemar pour les occupants sionistes.
On peut dire que jusque-là, le Hezbollah n'était qu'un grand défi pour Israël, mais après cette étape, il est également devenu un problème et un défi plus importants pour les Américains, et comme nous pouvons le voir, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, se concentre davantage sur les Américains que sur les Israéliens dans ses discours et ses avertissements.
Au niveau des partis opposés au Hezbollah, tout porte à croire qu’ils ne sont pas dans une situation favorable et il y a même beaucoup d’ambiguïtés sur la participation de certains d’entre eux aux élections législatives. Ces partis, souvent affiliés au courant pro-occidental du 14 mars, se trouvent dans un état confus suite à la démission de l’ancien Premier ministre Saad Hariri et appellent au boycott des élections après avoir été déçus de la mise en œuvre de leurs projets contre le Hezbollah.
D’ici quelques jours, les électeurs libanais se rendront aux urnes pour dire aux Américains que ce qu’ils n’ont pas réussi à obtenir pendant la guerre, ils ne l’obtiendront pas aux élections parlementaires ; l’issue de la bataille électorale ne sera pas différente de celle de la bataille sécuritaire et militaire et la Résistance gagnera les deux guerres.
Signe de cette montée en puissance du Hezbollah, Nasrallah a récemment évoqué la perspective d'une présence russe dans le secteur de l'énergie du pays. Le ministre libanais de l'Energie vient de le confirmer.
Le ministre libanais de l'Energie Walid Fayyad a annoncé que son pays avait reçu une offre d'une société privée russe pour construire une raffinerie de pétrole au Liban.
« Nous avons reçu une offre générale d'une société privée russe, et elle peut se cristalliser avec le temps car des projets similaires prennent beaucoup de temps, notamment en ce qui concerne le gaz pour l'électricité ou les carburants », a déclaré le ministre libanais de l’Energie.
« Après avoir franchi les étapes nécessaires pour cristalliser ce projet et déterminer sa faisabilité et ses exigences, il sera présenté au Conseil des ministres compte tenu de son importance stratégique et économique », a-t-il ajouté.
Mardi dernier, le secrétaire général du Hezbollah libanais Seyyed Hassan Nasrallah a déclaré dans une allocution télévisée qu’« il y a un an et demi, une entreprise russe a fait une offre réelle pour construire une raffinerie de pétrole à un coût d'un milliard et 200 millions de dollars ».
Nasrallah a critiqué « le retard des autorités officielles libanaises à répondre à l'offre et à poser des conditions supplémentaires », accusant Washington d'empêcher cette option de se concrétiser.