Mardi, le président américain a sanctionné les importations de pétrole et de gaz en provenance de Russie, après quoi il a levé certaines des sanctions contre le pétrole du Venezuela croyant que la République bolivarienne irait lui ouvrir ses vannes pétrolières, jetant aux oubliettes des années de féroces sanctions, de racontars sur le pétrole du schiste US capables de nourrir à lui seul le marché international. A présent et alors même que les pourparlers à Vienne sur la levée des sanctions US vont d'une extrémité à l'autre et des agences font de minute à l'autre des rapports diamétralement opposé tantôt sur l'échec tantôt sur le succès de ces pourparlers, les Yankee semble vouloir jouer le même coup à l'Iran : lever provisoirement les sanctions sur le pétrole et le gaz iranien avant de les faire revenir une fois les choses seront rentrées dans l'ordre ou alors ne pas du tout lever les sanctions contre le pétrole et le gaz iranien mais décider comme ils le font pour l'Iran, client du gaz iranien, des "dérogations" aux sanctions propres à permettre aux USA de bénéficier du pétrole iranien à casser le prix qui s'envole vers des sommités genre 149 dollars et là encore une fois les choses rentrés dans l'ordre r-sanctionner sous tel ou tel prétexte l'Iran. Idem pour le gaz assez inexploré de l'Iran.
Il y a quelques heures le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei est revenu implicitement sur cette perspective en évoquant lors d'une audience accordée aux membres de l'Assemblée des experts (instance chargée de surveiller aux fonctions du leadership du pays selon la Constitution iranienne, NDLR) ce qui pourrait être un écho des exigences de la dernière minute d'un géant au pied d'argile, à savoir l'Amérique : Lors de cette audience, le Leader de la Révolution islamique a parle la force d'un Etat de sa pérennité soit deux facteurs qui généré la puissance d'une nation : " Pour n,'importe quel Etat-nation, cette puissance nationale est vitale.
N'importe quel pays qui aspire à l’indépendance d'action, à la dignité, à l'utilisation souveraine de ses ressources vitales et à avoir la capacité de tenir tête aux exigences injustes et maximaliste n'a d'autre choix que d'"être puissant sinon ce sera un Etat en état de peur permanent, craignant sans cesse la convoitise et l'avidité des autres. Mais à quoi se tient cette puissance nationale? Il s'agit d'un concept complexe d'un tout dont les composantes, sont liés les uns aux autres . parmi ces composantes, il existe " science et technologie", " liberté et progrès de l'esprit et de la conscience" et l'un est inhérent à l'autre. Il y a encore la sécurité et la capacité de se défendre qui en fait partie tout comme le bien être te le bien vivre de la population. Un Etat-nation puissant est aussi un Etat capable de faire respecter ses droits, de grès ou de force, C'est aussi un Etat-nation qui dispose d'une culture et d'un modèle de vivre propre et dont la logique et la manière de faire attirent d'autres nations. Ce dernier point pourrait même créer une profondeur stratégique pour l'Etat nation qui le possède. Ce sont là les bras de toute puissance nationale, qui sont tous indispensables les uns aux autres.
Plus loin l'Ayatollah Khamanei a fait allusion aux pourparlers de Vienne en termes à peine voilés pour dire :" Ces propositions qu'on entend de temps à autre comme quoi il faudrait renoncer à notre role régionale pour éviter que l'ennemi n'y trouve pas un prétexte ou ces autres propositions qui poussent à renoncer à nos progrès scientifiques dans le domaine nucléaire, ne visent qu'a pervertir la force de notre nation. La présence de l'Iran à l'échelle de la région amplifie notre profondeur stratégique. Pourquoi y renoncer? L'énergie nucléaire permet de subvenir aux besoins énergétiques dans un monde où l'énergie est une rame et on en voit les exemples bien concrets. Alors pourquoi ne pas s'en doter , ne pas en profiter dès maintenant? D'ici quelques années y aura -t-il des pays qui seraient prêts à répondre à nos besoins énergétiques si nos ressources fossiles s'épuisaient? N'est ce pas que certains pays européens se mordent les doigts d'avoir eu une courte vision la dessus?
L'Ukraine n'a pas été non plus absente du discours du Leader de la Révolution islamique qui n'y a pas fait une allusion directe mais qui en rappelé toutefois la situation :" le mercenariat, la menace, le coudoiement font partie des armes habituelles de nos ennemis qui défaits en termes militaires, ne lésinent sur aucun moyen pour affecter nos esprits et nos consciences par leur "guerre soft". C'est une guerre sans merci qui s'intensifie de jour en jour pour la simple et bonne raison que l'axe de la Résistance se renforce de jour en jour. C'est méga défi pour l'ennemi désormais que de faire face à la Résistance ce qui le pousser à s'acharner sur les capacités cognitives des gens. Il est vitale que nous nous dotions de meilleurs armes cognitives pour gagner là aussi notre bataille. Quant à nos capacités "hard power", il faut là aussi être constamment à jour. C'est à ce prix que la victoire final sera de notre camp.