« Le retour de l'Iran sur les marchés mondiaux pourrait être un moyen simple, rapide et efficace face à la hausse des prix du pétrole », écrit le journal espagnol El Economista.
Dans un article sur la hausse des prix du pétrole, ce qui menace l'économie mondiale, le journal espagnol El Economista, a écrit : « Le marché du pétrole est dans un équilibre dangereux ; la demande continue d'augmenter fortement, tandis que l'offre reste faible. En conséquence, le niveau des stocks de pétrole a atteint son plus bas niveau ces dernières années et les membres de l'OPEP ont assuré que leur capacité de production de pétrole brut était proche de la normale.
En attendant, poursuit le journal, il y a un pays qui fournit le pétrole bien en dessous de son potentiel en raison de sévères restrictions sur ses exportations ; c'est l'Iran, dont le retour sur le marché pétrolier pourrait être une aubaine pour le monde.
« La levée des sanctions contre l'Iran pourrait complètement changer les perspectives du marché pétrolier, récompenser le déficit d'approvisionnement, atténuer la fièvre des prix et les pressions inflationnistes qui font désormais courir le risque de dévier à l'économie mondiale », indique le rapport.
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L'Iran peut produire jusqu'à 4,5 millions de barils de brut par jour, contre 2,5 à 3 millions de barils qu'il produit « officiellement » à l’heure actuelle.
Le brut Brent, en tant que référence mondiale, se négocie à environ 93 dollars le baril, un record depuis 2014. La nouvelle du retour de l'Iran sur le marché et le retrait relatif des troupes de la frontière russo-ukrainienne ont fait chuter les cours du Brent de 4 %.
Cependant, la demande de pétrole continue à dépasser l'offre et les réserves diminuent lentement. L'Agence internationale de l'énergie a averti la semaine dernière que les tensions entre l'offre et la demande augmenteraient dans un proche avenir.
L'Agence internationale de l'énergie a également augmenté ses prévisions de demande pour 2022 sur la base d'un examen des données historiques de 800 000 barils par jour. La demande mondiale devrait augmenter de 3,2 millions de barils par jour cette année, atteignant un record de 100,6 millions bpj.
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Selon El Economista, le retour de l'Iran sur les marchés pétroliers peut être une solution simple, rapide et efficace face à la hausse des prix. Les économistes de Bank of America Merrill Lynch estiment qu'un accord avec l'Iran pourrait changer la donne pétrolière et éventuellement ramener la balance à un excédent de 500 000 à 1 million de barils par jour d'ici la mi-2022.
Le journal espagnol a également indiqué : « Les prix du pétrole ont chuté de plus de 3 % après quelques semaines de hausse importante qui ont ramené l'or noir à près de 100 dollars le baril. »
« Mais, le gouvernement iranien ayant souligné mardi la possibilité de parvenir à court terme à un "bon" accord sur le nucléaire, si les pays occidentaux respectent leurs engagements, les prix du pétrole brut ont chuté de 93 dollars », a fait remarquer le journal.
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