C'est dans l'air du temps : Un convoi logistique militaire américain est entré lundi à Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, via le point de passage d'al-Waleed, à la frontière avec l'Irak composé de 23 camions transportant des armes, des équipements et des fournitures diverses à l'effet de renforcer officiellement les FDS mais à vrai dire pour armer les terroristes daechistes que les Yankee ont fait libérer de Gouiran il y a trois semaines et à l'aide de qui ils veulent mettre à l'échec comme en 2011 la Syrie et ec dans le stricte objectif de protéger Israël mais le cœur n'y est pas :
Des sources militaires ont déclaré à SANA que ce nouvel acheminement vise à renforcer les bases américaines dans le nord-est de la Syrie qui servent de couverture au pillage du pétrole syrien : des vols dans lesquels les milices kurdes FDS sont également impliquées. Les États-Unis veulent maintenir leur présence militaire dans le nord-est et est de la Syrie alors que les Syriens la considèrent comme une occupation. Il y a quelques jours, des villageois de la banlieue de Qamishli ont bloqué la route à trois véhicules de l'armée américaine et les ont obligés à battre en retraite à coups de pierres.
Mais les Américains croient-ils réellement possible un retour à la case départ 2011? Il est indéniable que tant que les États-Unis maintiendront leur statut de puissance hégémonique et dominatrice, ils défieront les différents acteurs régionaux en fonction de leurs intérêts et du contexte mondial.
La présence américaine en Syrie est conforme à la stratégie globale de Washington. La confrontation américano-russe en Syrie est purement stratégique et s'inscrit dans la continuité de la crise de Crimée ; une tactique qui n'est pas sans rappeler l'histoire de la guerre froide. Le défi lancé par la Russie à l'ordre international fondé sur un système de règles et son soutien à des pays tels que la Syrie, l'Iran et le Venezuela ont conduit à la multiplication de ce qui est en fait un conflit par procuration entre la Russie et les États-Unis .
En fait, les États-Unis sont intervenus en Syrie parce qu'ils n'appréciaient pas le soutien opérationnel de la Russie à Bachar Assad. La proximité d'acteurs régionaux importants tels que l'Iran et le Hezbollah libanais avec la Russie a conduit à la formation de coalitions en Syrie. Cette stratégie a joué en faveur de la Russie et de ses objectifs. Or, ce facteur est considéré comme déterminant pour l'avenir géopolitique de la région. L'objectif principal des États-Unis est de renverser le gouvernement centralisé de Bachar Assad, de maintenir leur hégémonie et leur politique de libéralisme en faveur d'Israël. Mais cela ne sent pas déjà du pain ranci?
Même Israël n'a plus l'air d'y croire : Ce mardi, l'expert militaire israélien, Amos Harel, a passé en revue dans le journal hébreu (Haaretz) la situation en Syrie à l'occasion du 11e anniversaire du déclenchement de la conspiration mondiale visant à briser ce pays arabe. L'entité d'occupation avait annoncé que ses intérêts tactiques et stratégiques nécessitaient dès le début la destitution d'Assad est arrivé ce qui l'a exhorté à aider "la milice anti- Assad" et a lui fournir des services médicaux dans ses hôpitaux et ce aux côtés du Qatar et de l'Arabie saoudite, et moyennant des dizaines de millions de dollars.
"Aujourd'hui, la guerre en Syrie est pratiquement terminée, les règles du jeu y ont totalement changé et Assad est en train de repenser et de développer une nouvelle Syrie. Force est de constater qu'Israël a perdu. Au fait Les changements pour Israël qui voient tous ces projets s'effondrer sous le poids d'un régime Assad qui est partout présent, qui prend l’initiative qui tend même à imposer à Israël son mode de faire". Et de souligner :" la démarche d'Assad est intéressante compte tenu du fait qu'il doit beaucoup aux Iraniens et au Hezbollah, puisqu'au début de la guerre, Assad avait presque perdu, mais l'Iran et Le Hezbollah, puis la Russie, ont empêché sa chute, se sont précipités à son secours et l'ont mené à la victoire. Tout a commencé à s'inverser en 2018, le régime syrien s'employant à réimposer sa souveraineté et à reconstruire l'armée syrienne.Il est vrai que jusqu'à présent, toutes les zones qui étaient sous la souveraineté d'Assad avant la guerre civile sont revenus presque sous l'autorité de Damas. Israël a tout fait pour empêcher la présence iranienne, celle du Hezbollah, mais il a échoué. 300 frappes par ans et que dalle! et à présent la Syrie est devenu une porte de l'enfer pour Israël si un jour une guerre multifronts venait à éclater. les derniers raids d’Israël ont vu le Golan devenir une base d'interception des F-16 israéliens par les radars du Hezbollah qui s'étend de la Bekaa à Damas!"